| AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP | |
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| Soutien pour Samar Alami et Jawad Botmeh Chers amis, Sir
      John Holmes GGVO KBE CMG 
 Nous vous écrivons afin d’exprimer notre inquiétude concernant la façon dont les autorités pénitentiaires Britanniques et le Ministère de l’Intérieur Britannique (Home Office) gèrent les cas de Melle Samar Alami et de M Jawad Botmeh. Ces deux individus (qui ont été condamné par erreur à des peines de
      prisons sévères après l’attentat contre l’ambassade d’Israël à
      Londres en 1994), ont tous deux reçu des rapports exemplaires sur leur
      comportement et leur vie pénitentiaire. Jusqu’à récemment, il
      semblait certain qu’une amélioration de leurs conditions de détentions
      soit approuvée par le gouvernement Britannique. Pourtant, la demande de
      Jawad pour un régime plus ouvert a été refusé, tandis que Samar n’a
      été décatégorisé que vers un régime de semi-liberté il y a quelques
      mois.  Depuis 2003 et tout au long de 2004, des critères et considérations
      politiques (c’est à dire non judiciaires) ont largement influencé les
      décisions concernant leus demandesd’assouplissement de régimes pénitentiaires
      respectifs : ainsi certains rapport mentionnent explicitement « le
      climat politique actuel » en ce qui les concerne. Pour autant, les
      autorités Britanniques insistent sur le fait que toutes considérations
      politiques doivent être exclues de ces décisions. Ainsi, les droits et
      privilèges accordés à des prisonniers présentant les mêmes rapports
      de conduites exemplaires, leurs sont refusés. Nous sommes préoccupés que des événements de politique internationale,
      avec lesquels Samar & Jawad n’ont aucune affinité ni compréhension,
      puissent conduire les autorités Britanniques à tergiverser sur les cas
      de Melle Alami et de M Botmeh.  Nous sommes conscient que le conflit Israélo-palestinien est à un
      carrefour important ; pour autant, il nous semble essentiel que cette
      situation de politique internationale n’est aucune influence sur les cas
      de Samar & Jawad.  Nous souhaitons donc vous communiquer notre inquiétude (qui est aussi celle
      de nombreux individus et organisations) que des considérations politiques
      soient utilisées afin de bloquer la décision concernant
      l’assouplissement de leurs régimes, décision qui serait clairement en
      faveur de Melle Alami et M Botmeh, si ces considérations étaient
      exclues. Concrètement, ce processus de révision basé sur des motivations injustes
      risque d’avoir des conséquences négatives sur la demande de liberté
      surveillée présenté par M Botmeh, emprisonné en Grande Bretagne depuis
      10 ans. La classification pénitentiaire de M Botmeh est actuellement en
      catégorie C, et en conséquence, il devrait être libérable sur parole dès
      le mois d’avril 2005. Comme il est courant en ce qui concerne
      n’importe quels prisonniers Britanniques ou étrangers, les autorités pénitentiaires
      ainsi que celles chargées des libertés surveillées ont déjà préparé
      des rapports détaillant la convenance de sa demande. Le Home Office
      devrait rendre sa décision concernant cette demande sous peu. Nous savons que les rapports de l’administrations pénitentiaires ainsi
      que ceux écrits par les services de liberté surveillés, décrivent la
      façon exemplaire dont Jawad s’est comporté lors de son séjour en
      prison. Ces mêmes rapports recommandent sa mise en liberté surveillée,
      ce qui nous conduit à conclure que M Botmeh la mérite. Jawad a servi sa
      condamnation en prison de façon très constructive, comme les excellents
      rapports concernant aussi bien son comportement que ses réussites
      d’ordre éducatif le prouvent. Il a, à ce jour, accomplit la moitié
      d’une maîtrise (Master) en « Etudes de Paix 
      et Réconciliation », qu’il sera à même de terminer une
      fois libéré. Jawad souhaite aussi épouser sa fiancée qu’il a
      rencontré alors qu’il était en prison. Tout au long de son séjour pénitentiaire,
      il a reçu un soutien constant de la part de sa famille, de ses amis, et
      d’un nombre non négligeable de personnalités Britanniques et étrangères.
       De ce fait, il nous paraît évident que les seules raisons empêchant la
      libération de M Botmeh ce jour seraient d’ordre politique, et tout à
      fait extérieurs à la vie de cet individu. En ces temps cruciaux, beaucoup de personnes attendent un signe clair de la
      part des autorités judiciaires Britannique, prouvant que celles-ci
      peuvent rendre des décisions justes sans discrimination ni interférence
      politique.  Nous vous demandons gracieusement de bien vouloir faire tout ce qui est en
      votre pouvoir afin que le Home Office rende une décision juste et
      purement légale.  Nous vous remercions de transmettre notre inquiétude ainsi que notre
      soutien constant concernant le cas de Melle Alami et de M Botmeh. Nous vous prions de croire, Excellence, en notre considération distinguée. 
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