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Le Philistin

 

www.philistin.fr

 


Lire la suite sur le fichier PDF http://www.nord-palestine.org/LePhilistin-UAWC2009-01.pdf

 

http://www.uawc-pal.org/

 


Tbeleh , le savon de Naplouse

Depuis quelques centaines d’années, la famille de Mojtaba Adnan Tbeleh fabrique du savon dans la ville de Naplouse. Le savoir-faire s’est transmis de père en fils et Mojtaba peut se vanter d’avoir réalisé son premier savon à l’âge de 11 ans. Sa production est entièrement imprégnée de tradition et de souvenirs et ce n’est pas par hasard si la technique de coupe utilisée par les fabriques de Naplouse porte aujourd’hui le nom de Tbeleh.

Sur les 25 fabriques existantes à Naplouse, seulement 4 fonctionnent encore. Bien qu’il ait dû fermer sa fabrique pendant 5 ans, lors de la seconde intifada en 2000, Mojtaba a réussi à relancer son activité de plus belle. Dix employés travaillent actuellement chez lui, à la fabrique de Beit Furik située à une dizaine de kilomètres de Naplouse, permettant ainsi à cette région particulièrement encerclée par les barrages de l’armée israélienne, de respirer économiquement.

Au mois d’octobre 2007, la revue anglaise www.ethiscore.org a réalisé une étude de qualité sur une quinzaine de savons du monde entier. Noté sur 20, le savon de Mojtaba a obtenu une note de 16, alors que les savons tels que Dove, Palmolive, Nivéa ou Lux n’ont pas dépassé la barre de 5/20. Cette étude prenait en compte aussi bien la qualité du savon, l’éthique des conditions de travail des employés ainsi que les caractéristiques naturelles du produit.

Sur les 25 fabriques existantes à Naplouse, seulement 4 fonctionnent encore. Bien qu’il ait dû fermer sa fabrique pendant 5 ans, lors de la seconde intifada en 2000, Mojtaba a réussi à relancer son activité de plus belle. Dix employés travaillent actuellement chez lui, à la fabrique de Beit Furik située à une dizaine de kilomètres de Naplouse, permettant ainsi à cette région particulièrement encerclée par les barrages de l’armée israélienne, de respirer économiquement.

En étudiant plus profondément dans les années 90, le potentiel médicinal du savon, Mojtaba a sut créer un produit à la fois naturel, sain et de qualité qui perpétue en même temps le savoir-faire des familles de Naplouse. Ce n’est pas par hasard si aujourd’hui des pays comme le Japon, le Canada, l’Australie et l’Europe en générale, lui accordent leurs préférences.

 

Céramiques

Produite artisanalement, la céramique palestinienne est héritée des artisans arméniens qui au XIXe siècle ont participé à la rénovation du Dôme du Rocher. Elle fait aujourd’hui la réputation d’Hébron, dont les artisans offrent aux amateurs une large gamme de produits.

 

Verre soufflé

L’artisanat du verre soufflé, à dominante bleu cobalt, est l’une des nombreuses spécialités d’Hébron. Cette tradition est née au XVe siècle d’un échange entre marchands vénitiens qui en possédaient la technique et les marchands hébronites qui les ravitaillaient en coton.

 

Broderies

Les broderies palestiniennes font parties du folklore palestinien au même titre que les chants musicaux, la poésie ou la danse (Dabké).

Traditionnellement, l’assemblage des motifs qui arborent les robes (Tob), la couleur, la coupe constitue un langage révélant l’identité géographique (le village, la ville ou la tribu bédouine d’origine).

Une gamme variée d’objets brodés (sacs à mains, housse de coussin, tableaux décoratifs, napperons) est proposée par l’atelier de broderie de l’association Farrah (camp de réfugiés de Yarmouk – Syrie).

 

Tapis de laine

La production de tapis du Centre de tissage bédouin se distingue par sa variété et sa qualité. Le Centre en contrôle chaque étape, de la préparation de la laine, à l’élaboration de modèles et du tissage. Revitalisant un savoir faire millénaire, il a ainsi élargi la gamme de ses coloris, passant des quatre couleurs traditionnelles à trente trois couleurs.

 

Illustrations sur le fichier PDF http://www.nord-palestine.org/LePhilistin-Ceramique2009-01.pdf

 

 

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