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 Le
      mercredi 11 septembre 2002, des membres du réseau de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine et une représentante
      d'Agir ici ont
      rencontré à Bruxelles  des
      membres de la Commission européenne et le secrétaire du Conseil
      d’association pour connaître les positions de ces institutions quant
      aux violations de l’accord d’association par l'Etat d'Israël.  Dans
      le cadre de notre campagne, et après le vote par le parlement européen,
      le 10 avril dernier, d'une résolution demandant la 
      suspension de l'accord d'association UE-Israël, il s’agit, à présent,
      d'obtenir des parlementaires de l'Assemblée nationale et du Sénat qu'ils
      réclament à leur tour cette suspension.  Le gouvernement français
      pourrait alors avoir sur ses partenaires européens le poids nécessaire
      pour forcer l’Union  européenne,
      en sa qualité de signataire des conventions de Genève, à faire
      respecter le droit international par l’Etat d’Israël, en
      exigeant  - qu’il
      se retire des territoires palestiniens -
      qu’il cesse de violer les clauses de l’accord d’association
      relatives aux droits  de
      l’homme et aux principes démocratiques, ainsi qu’à la règle
      d’origine  - qu’il
      verse les compensations pour la destruction des infrastructures
      palestiniennes financées par l’UE. Le
      non-respect de ces obligations doit conduire à la suspension effective de
      l’accord d’association. L’Union
      européenne montrerait ainsi sa capacité politique à devenir médiatrice
      entre les parties. Même si la France ne peut pas suspendre d’elle-même l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël - la décision se prend au niveau du Conseil de l’Union européenne après avoir été proposée par la Commission et votée par le Parlement européen - elle peut néanmoins contribuer à imposer le débat au niveau européen D'où l'impérieuse nécessité d'interpeller les parlementaires ainsi que les pouvoirs publics par leur intermédiaire. Nous allons présenter les positions du gouvernement et du Parlement sur la question israélo-palestinienne, puis nous analyserons les moyens à leur disposition et nous développerons les arguments à leur soumettre pour qu'ils puissent intervenir auprès de la Commission européenne et du Conseil de l’UE. | 
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