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Ken Loach se joint à la campagne pour le boycott culturel d’Israël

PACBI

publié le dimanche 27 août 2006.

Le cinéaste Ken Loach(*) a déclaré dans un communiqué son appui à « l’appel par les réalisateurs de film, les artistes palestiniens et d’autres pour boycotter les évènements culturels israéliens financés par l’état et pour inviter d’autres artistes à se joindre à cette campagne ».

Il a annoncé qu’il ne participerait pas « au festival de film de Haïfa ni à aucune autre occasion équivalente », une manifestation claire de son intention de boycotter les festivals de films israéliens.

Communiqué de Ken Loach

« Je soutiens l’appel par les réalisateurs de film, les artistes palestiniens et d’autres pour boycotter les évènements culturels israéliens financés par l’état et pour inviter d’autres artistes à se joindre à leur campagne.

 

Les Palestiniens sont amenés à appeler au boycott après quarante ans d’occupation de leur terre, de destructions de leurs maisons et de kidnappings et de meurtres de leurs civils.

Ils n’ont aucun espoir immédiat que cette oppression finisse.

En tant que citoyens britanniques nous devons reconnaître notre propre responsabilité. Nous devons condamner les gouvernements anglais et américain pour leur soutien et leur fourniture d’armes à Israël. Nous devons également nous opposer aux activités terroristes des gouvernements anglais et américain dans la poursuite de leurs guerres et occupations illégales.

Il nous est impossible d’ignorer les appels de nos camarades palestiniens. En conséquence, je refuserai n’importe quelle invitation au festival de films de Haïfa ou à d’autres occasions identiques. »

(*)Ken Loach - Présentation Allocine.com :

Lucide et engagé, Ken Loach porte un regard chaleureux et non dénué d’humour sur les laissés-pour-compte de l’Angleterre thatchérienne avec des oeuvres comme Riff raff (1991) ou Raining stones qui lui vaut le Prix du jury à Cannes en 1993.

Entouré de fidèles collaborateurs (au scénario, à la production), il offre à des comédiens peu connus des rôles forts qui débordent d’humanité : la mère combative de Ladybird, l’alcoolique de My name is Joe.

Citoyen aux aguets, ce marxiste convaincu dénonce la privatisation du rail en Grande-Bretagne (The Navigators), l’exploitation des travailleurs à Los Angeles (Bread and roses) et les préjugés raciaux post-11 septembre (Just a kiss).

Observateur précieux de la société contemporaine (comme én témoigne encore Sweet sixteen en 2002), Loach se plaît aussi à revenir sur des épisodes marquants de l’Histoire récente : le régime nazi dans Fatherland, la Guerre d’Espagne dans Land and freedom, le mouvement sandiniste au Nicaragua dans Carla’s song.

En 2006, quinze ans après le thriller Hidden Agenda, il se replonge dans le conflit irlandais avec Le Vent se lève, nouveau film d’époque qui permet à ce cinéaste consacré et influent de décrocher une récompense qui lui a longtemps échappé : la Palme d’or au Festival de Cannes.

Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel - PACBI : www.pacbi.org

25 août 2006

 Vous pouvez consulter cet article sur le site du PACBI
(Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel) :
http://www.pacbi.org/press_releases...
Traduction : CCIPPP

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