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NON À LA DÉSINFORMATION À GAZA,
QUELLES RESPONSABILITÉS ?

AFPS 14

publié le jeudi 19 octobre 2006

Tract pour lutter contre le discours dominant,
 réalisé par l’AFPS-14

NON À LA DÉSINFORMATION À GAZA, QUELLES RESPONSABILITÉS ? Vers la guerre civile à Gaza ? "Il y a de plus en plus de désordre social et sécuritaire. Tous les éléments d’une guerre civile sont réunis. De fait, elle a déjà commencé " (Adnan Al-Hadjar, Centre palestinien des droits de l’homme Al-Mezan) Multiplication des agressions, vols de voiture, cambriolages... Afrontements armés entre factions du Fatah et du Hamas ; 1er Octobre = Dimanche noir : 8 morts... Responsabilités occidentales et palestiniennes : "les Américains imposent leur loi, les Européens suivent " (Abou Mohammed, agent du service des renseignements intérieurs) " Nous n’avons eu que des promesses, toujours des promesses. Je ne peux rien acheter pour mes cinq enfants. J’ai honte parce que nous sommes à genoux et impuissants." (Sami Jaber, 44 ans, policier) 1er Octobre : affrontements armés entre policiers du Fatah, non payés depuis 7 mois et forces du gouvernement Hamas, les premiers mettant en question ce dernier, « cause » du non paiement. Non paiement = conséquence de la suspension de l’aide financière des USA et de l’Europe décidée après la victoire du Hamas aux élections démocratiquement exemplaires de Janvier. Cette victoire a manifesté avant tout la volonté de résister du peuple palestinien après l’échec de la politique menée par le Fatah face à Israël, bulldozer spoliateur et colonisateur aggravant chaque jour la vie quotidienne des Palestiniens. La cohabitation entre le Président Abbas (Fatah) et le Premier ministre Hanyeh (Hamas) est difficile.

Responsabilités israéliennes : "Nos seules préoccupations sont les besoins quotidiens. Nous sommes totalement isolés et assiégés par les Israéliens qui nous maintiennent sous perfusion afin que l’on ne meure pas". (Aymen Chahine, palestinien, analyste politique et professeur d’université) Depuis des mois Israël empêche les exportations et importations de marchandises : l’agriculture et l’industrie de Gaza se sont effondrées. 65% des habitants de Gaza vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté (50% en Mars). Israël a détruit cet été tous les ponts et la seule centrale électrique de Gaza : les habitants ont depuis, au mieux, 8h de courant par jour, avec ce que cela signifie pour l’eau, la conservation des aliments... Plus de 250 Palestiniens (dont plus de 40 enfants) ont été tués par l’armée israélienne à Gaza depuis Juin, avec expérimentation de nouvelles armes américaines. L’entrée et la sortie de Gaza sont devenues impossibles. À Gaza, 1,5 millions de Palestiniens (dont 500 000 vivent dans des camps) subissent de la part d’Israël une politique de terreur et d’emprisonnement dans des conditions portant atteinte à la dignité humaine. Avec la complicité de l’Occident, la politique d’Israël est sur le point d’aboutir à ce qu’elle espérait : la guerre civile entre les Palestiniens. Nos exigences : Respect par l’Occident du résultat des élections démocratiques en Palestine Rétablissement de l’aide européenne au peuple palestinien Cessation du blocus de Gaza par Israël et arrêt immédiat des agressions israéliennes en Palestine Envoi d’une force de protection du peuple palestinien et tout d’abord à Gaza Source des témoignages : Le Monde du 4 Octobre 2006 Ne pas jeter sur la voie publique

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