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Un piège à c..

publié le mercredi 25 juillet 2007

Uri Avnery

LE WESTERN CLASSIQUE, bien sûr, ne nous montre pas les héroïques pionniers volant la terre des Indiens. Ou la cavalerie des États-unis attaquant les camps indiens, brûlant les tentes et tuant leurs habitants, hommes, femmes et enfants. Comment le gouvernement américain, après avoir signé des traités formels avec les nations indiennes, les a violés l’un après l’autre. Et comment il a conduit les survivants dans des régions désolées, longtemps avant que le terme "nettoyage ethnique" ne soit utilisé pour la première fois.

Ce n’est pas un hasard si Bush a omis de citer les gouvernements qu’il a l’intention d’inviter. Il est clair qu’il essayera de remplir un des plus chers rêves d’Olmert.

DANS UN WESTERN américain classique, le manichéisme est aussi éblouissant que le soleil de midi au Colorado : il y a les bons et les méchants. Les bons sont les colons, qui font fleurir la plaine. Les méchants sont les Indiens, qui sont des sauvages assoiffés de sang. Le héros de la fin est le cow-boy, rude, humain, qui a un gros revolver, ou deux, prêt à se défendre à tout instant.

George Bush, qui a grandi avec ce mythe, colle à lui encore aujourd’hui, alors qu’il dirige la seule superpuissance mondiale. Cette semaine, il a présenté au monde un western dernier cri.

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