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Nous laissons au Nouvel Observateur la responsabilité de son titre.

Les informations contenues dans l'article sont utiles pour la compréhension de la stratégie israélo américaine au Moyen-Orient et vis à vis de la Palestine. Chacun pourra noter ce qui est indiqué concernant Gaza.

Comme l'AFPS 59/62 l'a déclaré fin juin avec 18 autres organisations: "il ne saurait être question d'accepter la guerre civile, la division de la Palestine comme de ses forces de résistance, qu'Israël et ses alliés occidentaux veulent imposer au peuple palestinien, et encore moins une nouvelle intervention criminelle d'Israël à Gaza".

PROCHE-ORIENT

Déclarations encourageantes pour la paix

Nouvelobs.com 2 août 2007

Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert se dit prêt à discuter de la création d'un Etat palestinien, tandis que le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas accepte l'idée d'une "déclaration de principes" conduisant vers un accord global de paix.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est dit prêt, jeudi 2 août, à travailler avec Israël, sur une "déclaration de principes" conduisant à un accord global de paix. La veille, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert s'est dit prêt à discuter des "questions fondamentales" conduisant à la création d'un Etat palestinien, selon la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.

80 millions de dollars pour le système de santé palestinien

Condoleezza Rice a fait cette déclaration au cours d'une conférence de presse commune avec Mahmoud Abbas, à l'issue d'une réunion avec le président de l'Autorité palestinienne. Au cours de cette rencontre, elle a en outre signé un accord apportant 80 millions de dollars (59 millions d'euros) aux Palestiniens pour réformer leurs services de sécurité.
Selon Mahmoud Abbas, les discussions israélo-palestiniennes pourraient "se concentrer sur l'application de ce qui est prévu par la feuille de route", faisant allusion au plan international qui prévoit la création d'un Etat palestinien au côté de l'Etat hébreu.

Une conférence pour la création d'un Etat palestinien

"Ensuite nous pourrons conclure par une déclaration de principes", a dit Mahmoud Abbas au cours de la conférence de presse. "Ce qui compte est que nous parvenions à des résultats et que nous connaissions l'aboutissement, mais les étapes intermédiaires peuvent être négociées".
A propos de la proposition de George W. Bush d'organiser une conférence internationale pour la paix au Proche-Orient, Condoleezza Rice a souligné que Washington ne voulait pas une réunion pour rien.
"Le président des Etats-Unis n'a aucun désir de réunir des gens pour une séance photo. Cette réunion a pour but de nous faire vraiment avancer vers la création d'un Etat palestinien", a souligné la secrétaire d'Etat.

La bande de Gaza laissée de côté dans un éventuel accord

Mercredi, la chef de la diplomatie américaine s'était entretenue avec le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et plusieurs de ses ministres de la situation dans les territoires palestiniens et du projet de conférence proposé par Bush. Lors de ces entretiens, Condoleezza Rice et son homologue israélienne Tzipi Livni ont soutenu l'idée d'un accord politique entre l'Etat hébreu et le gouvernement palestinien de Cisjordanie de Mahmoud Abbas, laissant de côté la Bande de Gaza contrôlée depuis juin par le Hamas.

"Israël ne manquera pas cette occasion", avait assuré Tzipi Livni, affirmant vouloir profiter de la situation dans les territoires palestiniens pour parvenir à un accord avec le gouvernement modéré d'Abbas. Le Hamas a quant à lui critiqué le voyage de la responsable américaine, estimant qu'elle venait "soutenir un parti palestinien contre un autre et agrandir le fossé entre les Palestiniens".

L'Arabie Saoudite prête à participer à une conférence internationale

"Il y a bel et bien dans les territoires palestiniens un gouvernement dévoué aux principes de base de la paix, et c'est là une occasion qu'il ne faut pas manquer", a souligné Condoleezza Rice, qui effectuait là sa première visite dans la région depuis le coup de force du Hamas à Gaza.
Plus tôt mercredi, le prince Saoud al-Fayçal, ministre saoudien des Affaires étrangères, avait indiqué à l'issue d'une rencontre avec Condoleezza Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates que son pays, qui n'a pas d'accord de paix avec Israël, était prêt à participer à une conférence internationale de paix s'il était invité. La secrétaire d'Etat avait toutefois affirmé qu'il était encore trop tôt pour décider qui y serait convié.

(Avec AP)

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