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LA VOIX DU NORD     mercredi 25 février 2009

 Régis Garrigue, fondateur de l'ONG Help Doctors, n'abandonne pas l'idée d'ouvrir un dispensaire dans la bande de Gaza.Help Doctors contraint de rebrousser chemin

Régis Garrigue, fondateur de l'ONG Help Doctors, n'abandonne pas l'idée d'ouvrir un dispensaire dans la bande de Gaza.

|  HUMANITAIRE |

Régis Garrigue, médecin urgentiste lillois, est resté coincé une semaine avec l'équipe médicale d'Help Doctors à la frontière égyptienne : impossible d'entrer dans la bande de Gaza et par conséquent d'ouvrir ce dispensaire dont la population a pourtant tant besoin.

« On a assisté à des choses dramatiques, rencontré des familles déchirées. » Régis Garrigue ne peut pas oublier ces gens croisés, la semaine dernière, à la frontière entre l'Égypte et la Palestine, au-tour du point de passage de Rafah. Avec l'équipe d'Help Doctors, l'urgentiste lillois attendait l'autorisation d'entrer dans la bande de Gaza pour y ouvrir un dispensaire. « Ces familles avaient des passeports binationaux mais, comme nous, elles n'ont pas été autorisées à entrer en territoire palestinien. » Le corridor humanitaire ne s'est pas ouvert au bout d'une semaine, l'ONG a été contrainte de retrouver son port d'attache lillois. « Le projet n'est pas abandonné, rassure Régis Garrigue. Nous continuons de faire les démarches administratives pour entrer du côté israélien.

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 » Le dispensaire ouvrira, ce n'est, pour le médecin, qu'une question de temps.

Diabétiques

Help Doctors avait déjà mené une mission à Gaza c'était en plein coeur de l'offensive militaire israélienne. Cette fois, ce n'est plus forcément de médecine d'urgence dont il est question mais, sur place, la situation n'en est pas moins critique pour certains patients atteints de maladies chroniques, à commencer par les diabétiques (la facture pour les seuls glucométeurs s'élève à 5 000 E).

« La problématique sanitaire est loin d'être réglée, confirme le médecin. Sur place, on ne manque pas de médecins généralistes, mais certaines maladies sont difficilement prises en charge. » Le dispensaire, tel que l'imagine Help Doctors, comportera également un laboratoire d'analyses médicales (un investissement qui avoisine les 15 000 E). • EM. C.

> Pour faire un don : www.helpdoctors.org

 

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