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Résolution concernant la Palestine adoptée par le FSU
lors de son dernier congrès du 1er au 5 février 2010

V-3.2.4.   Justice en Palestine

IV-3.2.4.1. Les palestiniens ont subi en janvier 2009 des attaques  inadmissibles de l'armée israélienne sur le territoire de Gaza. Des  milliers de civils ont été massacrés. Depuis 2003 la bande de Gaza subit  un blocus insupportable qui remet en question les droits à se loger, se  nourrir, aller à l’école, travailler se soigner.

La FSU demande que cessent en Cisjordanie et à Gaza les actions  militaires et le blocus de fait qu’impose le gouvernement israélien.

Elle demande que toutes les colonies de Cisjordanie soient démantelées,  les territoires occupés évacués et que le mur d’annexion soit détruit.

La FSU rappelle son attachement au rétablissement de la paix et de la  négociation ce qui passe par le droit des peuples palestinien et  israélien à vivre en paix et en sécurité à l’intérieur de frontières  sûres et reconnues. Cela implique le respect du droit international et  des droits des peuples à l'autodétermination, à l'indépendance, à la  liberté et à la justice tout particulièrement pour le peuple palestinien  qui subit depuis trop longtemps, la dépossession, l'occupation, la  colonisation,. La paix passera par la fin de l'occupation, le  démantèlement des colonies, la libération de tous les prisonnier-es  palestiniens et le doit au retour des réfugié-es.

Des négociations doivent s'ouvrir sur la base d'une totale égalité des  droits entre les deux peuples.

Le conflit israélo-palestinien n’est pas un conflit religieux, c’est un  conflit politique, colonial, territorial, c’est donc une réponse  politique qui doit être donnée. La paix ne peut venir sans justice,  c’est pourquoi la FSU s’associe aux demandes de poursuites pénales et  aux demandes d’indemnisations des victimes par l’État d’Israël  .responsable des dégâts commis notamment lors de la guerre contre Gaza  et aux demandes d’aide de la communauté internationale.

 

IV-3.2.4.2. S'appuyant sur les résolutions de l'ONU et le rapport  Goldstone qui souligne les crimes commis, la FSU demande à la France et  à l’Union européenne d’utiliser les moyens de pression à leur  disposition pour qu’Israël respecte le droit international. L’UE peut  imposer à Israël, y compris par les sanctions nécessaires le respect des  résolutions des Nations Unies pour l’établissement d’une paix juste et  durable entre Palestiniens et Israéliens. C’est pourquoi la FSU comme de  nombreuses organisations à travers le monde, soutient la demande de la  société civile et politique palestinienne pour que des sanctions soient  appliquées à Israël, dans le cadre de l’initiative non-violente «  Boycott, Désinvestissement, Sanctions », jusqu’à ce qu’il respecte le  droit international et les principes universels des droits de l’Homme.

Dans ce contexte, la FSU dénonce le rehaussement des accords économiques  de l'UE avec l'Etat d'Israël. Elle condamne la volonté 1de construction  à Sète du terminal AGREXCO par lequel le gouvernement d'Israël veut  faire passer des produits d'exportation vers l'Europe, produits cultivés  en territoire occupé palestinien. Il est, en outre inacceptable qu'un  tel projet, bafouant le droit international soit financé par des fonds  publics français.

La FSU se félicite de la saisie de la cour pénale internationale et de  la création symbolique d'un Tribunal Russel.

La FSU réaffirme le droit à la liberté d'expression en France et dénonce  l'amalgame nauséabond entre la condamnation de la politique menée par le  gouvernement d'Israël et l'antisémitisme. Elle soutient les militants et  les syndicats qui sont poursuivis devant les Tribunaux par des  associations soutenant la politique israélienne

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