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| Communiqué du 25 février 2010 Amplifier une campagne de  Suite à la décision de
  rejet de son pourvoi par six juges sur sept de la Cour européenne des Droits
  de l’Homme, le 16 juillet 2009, Jean Claude Willem, ancien maire de Seclin,
  après sa condamnation pour entrave « à l’exercice normal de l’activité
  économique des producteurs israéliens » a fait appel devant la plénière
  de cette même Cour accompagné du conseil de Maître Antoine Comte. Cinq juges
  viennent de prendre la décision « de ne pas accepter  (…) de renvoyer l’affaire (…) devant la
  Grande Chambre. » L’arrêt du juillet est donc définitif avec tout ce que
  cela implique pour ceux qui luttent contre l’occupation israélienne, le
  massacre et le blocus à Gaza, l’enfermement et l’accélération de la
  colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem. Ainsi le boycott ne peut résulter
  que des décisions des Etats ou de l’ONU. Les associations ou organisations
  risquent d’être réduites au silence ou à l’inaction, en France, alors que les
  crimes israéliens se poursuivent, tandis que le mouvement de soutien au
  peuple palestinien est important.  L’AFPS Nord-Pas de Calais
  tient une nouvelle fois à saluer le combat humaniste  de Jean Claude Willem, son engagement
  solidaire aux côtés du peuple palestinien. Elle poursuit l’engagement à ses
  côtés. 172 organisations de la société civile palestinienne ont lancé en 2005
  un appel au boycott désinvestissement sanctions contre Israël, l’AFPS
  Nord-Pas de Calais, en liaison étroite avec ses partenaires, notamment dans
  le cadre du collectif national pour une pais durable, mène résolument cette
  campagne qui porte des coups sérieux à l’occupant israélien. Celui-ci est
  parfaitement impopulaire dans la population.  Répondant aux injonctions
  israéliennes, comme l’avoue Daniel Shek, ambassadeur d’Israël en France, les
  plus hautes autorités françaises et notamment le Premier Ministre et le Garde
  des Sceaux appellent à la répression en s’appuyant sur l’appareil judiciaire,
  contre les militants qui mènent la campagne de boycott, et profèrent des
  allégations diffamatoires et mensongères qui leur méritent des poursuites.  La répression déployée par
  le pouvoir ne réussira ni à nous intimider, ni à nous paralyser, ni à
  paralyser notre peuple. Nous retournerons l’arsenal juridique à nos fins
  fondées sur le droit et la justice. Ainsi nous allons nous battre pour que
  les produits des colonies israéliennes ne pénètrent pas impunément  chez nous comme ces roses de la Saint
  Valentin, via Agrexco, sous l’étiquette « made in Holland ». Nous
  allons continuer d’exiger que la complaisance, par exemple, de la
  municipalité lilloise vis à vis d’Israël, cesse. Tant que l’occupation de la
  Palestine existe, il n’y a aucune raison de maintenir des liens avec des
  villes enfoncées dans la politique d’apartheid comme Safed et Haïfa. La
  complaisance envers les groupes finançant la colonisation comme Dexia, ou y
  étant impliqués, comme Véolia avec le tramway de Jérusalem, doit prendre fin.
  Nous avons la volonté de rassembler largement dans ce combat pour
  l’application des droits nationaux du peuple palestinien. Le
  boycott/désinvestissement/sanctions d’Israël doit nécessairement s’amplifier. AFPS Nord-Pas de
  Calais    Lille 25 février 2010 |