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Benyamin Nétanyahou ne lâche rien sur Jérusalem

LEMONDE.FR avec AFP le 23 mars 2010

Dans une déclaration devant le congrès annuel de l'American Israel Public Affairs Committee (Aipac), le principal lobby pro-israélien aux Etats-Unis, le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou est resté ferme sur la question de Jérusalem. "D'un président à l'autre, d'un congrès à l'autre, l'engagement de l'Amérique dans la sécurité d'Israël est resté indéfectible", a-t-il déclaré dans son discours de quarante-cinq minutes.
Qualifiant les Etats-Unis de
"plus grande nation du monde", il a indiqué avoir confiance sur le fait "de pouvoir obtenir la poursuite de l'amitié" avec Washington.

Il s'est montré également ferme sur l'Iran, affirmant qu'Israël attendait que "la communauté internationale agisse de manière rapide et décisive" contre la menace nucléaire iranienne et se réservait "le droit de se défendre par lui-même". Israël attend "de la communauté internationale qu'elle agisse de manière rapide et décisive pour contrecarrer ce danger, mais nous nous réserverons toujours le droit de nous défendre nous-mêmes", a-t-il dit. "Jérusalem n'est pas une colonie" mais la capitale d'Israël. "Le peuple juif a construit Jérusalem il y a 3 000 ans et le peuple juif construit Jérusalem aujourd'hui. Jérusalem n'est pas une colonie. C'est notre capitale", a déclaré le premier ministre, en estimant qu'il suivait simplement la politique de tous les gouvernements d'Israël depuis 1967, une déclaration accueillie par une ovation debout de la part de la plupart des quelque 7 500 délégués présents à la conférence, mais aussi quelques protestations.

Dans la matinée, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait appelé Israël à faire des choix "difficiles mais nécessaires". Une avancée vers la paix "exige que toutes les parties, y compris Israël, fassent des choix difficiles mais nécessaires", avait déclaré Mme Clinton devant le comité.

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