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Ensemble pour la Palestine

Le tribunal Russell a mis Israël sur le banc des accusés

Par Jean-François Larosière

 

 

Plus de 100 personnes ont participé à la soirée organisée à Lille par un collectif d’associations, de syndicats et de formations politiques marquant leur volonté d’être «ensemble pour la Palestine ». Elle a commencé par des rencontres autour des stands et s’est terminée par un couscous préparé par le CBSP et des chants palestiniens.

 

Après la projection du film « Le soir de la Palestine » montrant l’ampleur des destructions et du massacre perpétrés par les occupants israéliens, la première partie de la soirée a été consacrée au Tribunal Russell sur la Palestine sur la base de l’intervention de Brahim Senouci, qui en est une des chevilles ouvrières du côté français.

 

Après Barcelone, Londres, Le  Cap et New York la dernière session de ce tribunal s’est tenue à Bruxelles les 16 et 17 mars dernier. Il a été fondé en 2009 par nombre de citoyens qui voulaient traduire Israël et les Etats, organisations internationales et grandes entreprises qui en sont complices pour les violations permanentes des Droits de l’Homme en Israël et en Palestine. Ainsi que révéler la non-conformité d’Israël avec les lois internationales. 

 

A la session du Cap, Israël est condamné pour mise en place d’un apartheid envers le peuple palestinien avec des actes systématiques et un système légal de différentiation  qui conduisent à ce que cet Etat tombe sous le coup de la loi internationale.  Articulé avec cet apartheid qui instaure une suprématie juive sur le reste de la population israélienne se crée un « sociocide » qui vise à l’effacement de la présence palestinienne sur la terre de Palestine. La politique israélienne vise à rendre impossible un Etat palestinien.

 

D’une discussion extrêmement riche l’on retiendra ce qui fut dit concernant la résistance palestinienne. Non seulement le peuple palestinien est victime de crimes  contre l’humanité mais c’est aussi un peuple qui résiste. « La résistance, c’est un droit et face à l’oppression, c’est un devoir ». Toutes les formes de résistance sont sollicitées et légitimes. L’appel au Boycott/Désinvestissement/Sanctions est rappelé, à propos des complicités de Veolia ou Dexia avec la colonisation, mais c’est aussi à un boycott de Teva qu’il est fait appel.

 

La partie rencontre politique s’est terminée par une mobilisation  concernant les prisonniers. Brahim Senouci a d’abord rappelé l’appel pour la libération de Marwan Barghouti à la session de clôture de Bruxelles, où l’épouse de celui-ci,  avocate, était présente. Jean-François Larosière de l’AFPS Nord –Pas de Calais a de son côté appelé à participer aux initiatives régionales à Dunkerque, Douai, Roubaix et Villeneuve d’Ascq de rencontres avec Mahmoud Sarsak, footballeur libéré de la prison israélienne après plus de cent jours de grève de la faim dans la perspective  du boycott du championnat de football des moins de 21 ans en Israël. Appel a été fait au parrainage des prisonniers palestiniens.

 

 

 

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