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Sept ans de blocus sur Gaza, cela ne suffit-il pas ?

Par Ziad Medoukh

Le 3 février 2014

 

 

Quand aurai-je tout ce dont j’ai besoin pour l’école ?

Dit l’enfant de Gaza

Gaza, l’enfance perdue.

 

Quand  pourrai-je voyager librement ?

Se demande le jeune de Gaza

Gaza la jeunesse sans avenir.

 

Quand mes proches arriveront-ils de l’étranger pour mon mariage ?

S’inquiète la jeune fille de Gaza

Gaza la ville en cage.

 

Quand pourrai-je réviser mes cours sans coupures d’électricité ?

S'enquiert l’élève de Gaza

Gaza la vie entre parenthèses.

 

L’ouvrier de Gaza s’interroge :

Jusqu’à quand resterai-je au chômage ?

Gaza la précarité.

 

Le malade de Gaza qui ne trouve pas de médicaments :

Où est-il, ce monde dit libre ?

Gaza l’abandonnée.

 

Le  vieux palestinien de Gaza, devant sa maison touchée par les inondations :

Où est le secours international ?

Gaza laissée à son sort.

 

 

 

Le chercheur de Gaza se demande :

Quand pourrai-je trouver des livres facilement ?

Gaza, la prison à ciel ouvert.

 

Et l’étudiant de Gaza :

Quand  pourrai-je rejoindre mon université à l’étranger ?

Gaza, la fermeture des passages.

 

Le  pêcheur de Gaza se dit :

Quand pourrai-je aller pêcher sans peur et sans limite ?

Gaza sous blocus maritime illégal.

 

La  mère palestinienne de Gaza se pose toujours la même question :

Quand pourrai-je trouver de tout sur le marché ?

Gaza sous blocus inhumain.

 

 

Le  paysan de Gaza  voyant ses produits de qualité jetés :

Quand  pourrai-je exporter mes fraises à l’étranger ?

Gaza la terre oubliée.

 

Et toute la population gazaouite pose au monde trois questions :

Sept ans de blocus inhumain, cela ne suffit-il pas ?

Jusqu’à quand ce blocus israélien inhumain ?

Pour quoi ce silence international devant la souffrance des Gazaouis ?

 

 

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