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BALADI – Al-Quds 07 – Mars 2014 

 

Al-Quds au cœur de la Palestine et de la nation

 

Soutien à la résistance maqdisie palestinienne

 

 

A l’occasion des fêtes juives, l’entité sioniste a commencé à appliquer le partage dans le temps de la mosquée al-Aqsa : pendant deux jours, les fidèles musulmans ont été interdits d’entrer à la mosquée, alors que les colons y entraient en masse. Le partage du lieu a également été mis en place : les colons se sont précipités vers le dôme du Rocher, et lorsque les musulmans ont été autorisés à y entrer (plus de 50 ans) ils n’ont pu prier que dans la mosquée al-Qibali, située dans la partie sud de la mosquée al-Aqsa. La mosquée al-Aqsa est en train d’être partagée, par petits coups, et les régimes de la Ligue arabe et du conseil islamique croient accomplir leurs devoirs en publiant des communiqués, où ils réclament aux instances internationales d’assumer leurs responsabilités, c’est-à-dire laisser faire l’entité coloniale. Par ailleurs, les travaux d’excavation les plus importants menés par l’occupant à Wadi Helwa, arrivent à leur phase finale, par la destruction systématique de vestiges musulmans et arabes, datant de la période canaanite, abbasside et ottomane, mais toujours aucune trace de vestiges juifs, malgré les 20 mètres de profondeur.

 

I - Al-Quds occupée : asphyxie et purification ethnico-religieuse

 

Les enfants maqdisis sont la cible de la barbarie sioniste : s’imaginant pouvoir stopper la colère et la détermination des Maqdisis, les forces de l’occupation s’en prennent aux enfants : le 4 mars, trois enfants âgés de 13 ans sont arrêtés et emmenés au poste du quartier al-Wad, dans la vieille ville. Le 5 mars, un enfant est arrêté à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa. Le 10 mars, l’enfant Abdel Rahman Barbar est arrêté à son domicile.

Le 7 mars, sept jeunes sont arrêtés près de la porte al-Maghariba, qui donne accès à la mosquée. Le 9 mars, deux jeunes frères âgés de 20 et 22 ans sont arrêtés. Le 6 mars, Shirine Issawi et son frère Shadi sont arrêtés à leur domicile à Issawiya. Ils sont toujours en prison, le report de leur comparution devant le tribunal de l’occupation est remise sans cesse.

Le centre Wadi Helwa indique dans son rapport l’arrestation de 170 Maqdisis depuis le début de l’année 2014, notamment dans la vieille ville et le bourg d’al-Issawiya, dont 75 enfants.

L’occupant décide d’arrêter et d’emprisonner à nouveau Sheikh Raed Salah, qui a déclaré « mon arrestation et détention n’entament en rien ma détermination, je resterai tel que je suis, car j’ai confiance que bientôt, al-Quds et la mosquée al-Aqsa seront libérées ». Pour une affaire remontant à 2007, le tribunal de l’occupant a condamné le sheikh à 8 mois de prison ferme et 8 mois avec sursis. Les comités de la résistance en Palestine ont considéré que cette condamnation vise à éloigner les symboles de la résistance maqdisie de la ville, pour faciliter le projet de la judaïsation.

45.000 Maqdisis privés d’eau ! L’occupation sioniste poursuit ses tentatives d’expulser les Palestiniens du camp She’fat, Ras Shehadé, Ras Khamis en les privant d’eau pendant trois jours. Le président du comité populaire du camp She’fat a accusé l’UNRWA de ne pas se soucier des réfugiés et lui a demandé de porter plainte contre la municipalité de l’occupation pour respecter l’accord conclu entre l’UNRWA et l’Etat d’occupation en 1956.

Ziad Hammouri, directeur du centre al-Quds pour les droits sociaux et économiques, a mis en garde contre l’utilisation de la carte bio-magnétique délivrée par l’occupant aux Maqdisis, car son utilisation menace 150.000 Palestiniens de se voir retirer leur « permis » de vivre dans leur ville occupée. Le plan sioniste vise, d’après lui, la réduction du taux des Maqdisis de 35% à 12%, la carte bio-magnétique étant un des outils de contrôle des Maqdisis.

L’occupant contraint Mohammad Samara à démolir sa maison dans Beit Hanina, au nord de la ville, sous le prétexte que sa maison construite en tôle n’a pas eu l’autorisation des colons. M. Samara a déclaré que l’occupant avait déjà démoli sa maison le 30 janvier 2012, pour les mêmes prétextes.

Le 26 février, un mur s’effondre à Wadi Helwa, à cause des excavations menées par l’occupant dans le bourg de Selwan, au sud de la mosquée al-Aqsa. 4 familles palestiniennes furent touchées.

L’occupant distribue 17 ordres de démolition au nord de Izariyé, à l’est d’al-Quds, pour poursuivre le plan E1, menaçant d’expulsion les bédouins d’al-Jahhalin. 250 citoyens palestiniens bédouins vivent dans cette zone menacée par la colonisation.

L’occupant prolonge la fermeture de deux associations de bienfaisance dans le bourg de Selwan, pour un an. L’association de bienfaisance de Selwan fondée en 1978 accueille dans sa maternelle des centaines d’enfants maqdisis, et le club islamique de Selwan fondé en 1993 est spécialisé dans le sport.

Un nouveau parc colonial est envisagé sur les terres du quartier Sawwané, dans at-Tur, à l’est des murs de la ville d’al-Quds. Ce parc permettrait de surplomber la vieille ville et ses quartiers ainsi que la mosquée al-Aqsa et l’Eglise de l’Agonie.

Un site électronique sioniste a indiqué que le ministre sioniste de l’habitation a approuvé un plan de la municipalité de l’occupation consistant à réserver un quartier spécial pour l’armée de l’occupation dans la colonie Ramot, au nord de la ville d’al-Quds. La commission de planification et de construction dans la municipalité de l’occupation a approuvé le 18 février la construction d’une tour pour le KKL en plein centre de la ville, près de l’hôtel Sheraton Plaza, rue du roi Georges. L’assocation coloniale « Atirat Kehanim » s’est emparée du bâtiment de la poste centrale rue Salaheddine, le 13 mars.

Le centre Wadi Helwa a dévoilé que l’occupant avait l’intention de construire une nouvelle colonie dans la partie Est du quartier Wadi Helwa, sous la dénomination de « centre touristique ». Il s’agirait d’installer cette colonie sur 1200 dunums, sur deux étages, avec un musée de « l’histoire juive ». Ce projet est sous la direction du gouvernement, et la supervision de l’association « Elad ». La même association essaie de s’emparer du waqf musulman dans la zone des palais omeyyades, au sud et ouest de la mosquée al-Aqsa.

Le syndicat des journalistes palestiniens dénonce l’utilisation d’unités spéciales « les arabisants » pour attaquer les journalistes dans la ville d’al-Quds. Il réclame l’intervention des organismes juridiques, arabes et internationaux, pour obliger l’Etat de l’occupation à cesser les intimidations et les menaces contre les journalistes. Il faut rappeler que les « arabisants » (musta’ribin) appartiennent à des unités spéciales chargées d’enlever les militants palestiniens, en se déguisant et se faisant passer pour des Palestiniens. Ils ont jusque là commis des dizaines d’assassinats de combattants.

Le prisonnier maqdisi Ma’mun Ali Ahmad Farhan, 21 ans, du camp de She’fat, a été condamné à 5 ans de prison ferme, pour lancement de coktails molotov sur les soldats de l’occupation le 8 mars 2013.

L’organe législatif des colons organise une séance pour étudier le programme scolaire des écoles de l’UNRWA, le 24/2, considérant que l’UNRWA enseigne « le droit au retour et la lutte armée ». Les députés ont protesté auprès des pays qui financent cet organisme international chargé des réfugiés palestiniens. Il faut rappeler que l’UNRWA assure une présence dans la ville d’al-Quds, étant responsable du camp She’fat, qui rassemble les réfugiés originaires des territoires occupés en 1948.

 

II - Al-Quds occupée : les lieux saints

 

Les organismes de l’Etat colonial discutent de la « souveraineté juive » sur la mosquée al-Aqsa, malgré les protestations jordaniennes et arabes. Bien que la discussion dans la Knesset sioniste n’ait abouti à aucune décision, le fait même de soulever la question représente un grave danger pour les lieux saints en Palestine occupée. La député sioniste Miri Rigev a par ailleurs déclaré qu’elle a l’intention de former une commission pour étudier les raisons qui empêchent les juifs « d’entrer dans la mosquée al-Aqsa », considérant que les juifs doivent y pénétrer trois à cinq heures par jour.

Le 19/2, le colon député Moshe Feglin profane la mosquée al-Aqsa, précédé par 18 colons, et suivi le 20/2 par 76 colons, et les forces sionistes arrêtent les employés du département des Awqafs musulmans. Le 25/2, la police de l’occupant investit la mosquée et blesse 20 fidèles pour les disperser. Selon l’institution Al-Aqsa et le patrimoine, le nombre de colons ayant profané la mosquée au cours du mois de janvier s’élève à 1061 colons, et au début du mois du février, 659 colons.

75 colons profanent la mosquée al-Aqsa le 2 mars ; 40 colons profanent la mosquée le 5 mars. Accompagné du consul italien, 20 colons étudiants investissent la mosquée le 4 mars, ainsi que 15 membres des services de sécurité sionistes. 97 soldates sionistes investissent la mosquée le 18 mars et 120 soldats le 19 mars.

Le 6 mars, les forces de l’occupation brutalisent le jeune Khalil Sawan, qui assistait aux cours dispensés dans la mosquée, pendant que 60 colons profanaient tranquillement la mosquée.

Le 9 mars, les associations sionistes du « temple » décident d’organiser un congrès pour « imposer la souveraineté juive » sur la mosquée. Le 10 mars, 60 colons et des touristes investissent la mosquée.

L’occupation envisage de faire taire les appels à la prière à partir des mosquées de la ville d’al-Quds. Prétextant le calme et la tranquillité des colons, c’est toute la Palestine occupée qui est visée par cette mesure. Le mufti général d’al-Quds et des terres palestiniennes a dénoncé ce plan, disant que les mosquées sont un waqf islamique, et que personne n’a le droit d’intervenir dans leur gestion. Pour le conseil islamo-chrétien pour le soutien à al-Quds, cette décision est une agression et une violation du droit international.

 

III - Al-Quds occupée : résistance palestinienne

 

Affrontant l’interdiction d’entrer dans la mosquée al-Aqsa, le vendredi 28 février, des centaines de fidèles ont tenu à accomplir leurs prières en face de la mosquée, pendant que des milliers de jeunes ont accompli leurs prières devant les barrages militaires.

Cela s’est répété le 11 mars, lorsque les maqdisis ont tenu à accomplir leurs prières dans l’ancienne ville, autour de la mosquée et devant ses portes. Des centaines de fidèles se sont ainsi massés devant les policiers de l’occupation. Les centaines de jeunes qui se trouvaient devant la porte Hatta ont affronté la police en essayant de briser le blocus. Celle-ci a tiré sur la foule, blessant le journaliste de l’agence palestinienne WAFA, et arrêtant des jeunes.

Le 26 février, des jeunes Maqdisis ont mis le feu à un centre de la police sioniste, à la porte al-Asbat, protestant contre l’assassinat du prisonnier Jihad Tawil. Des affrontements ont eu lieu entre les jeunes et les forces de répression, et se sont étendus jusqu’au quartier Ras al-Amoud, lieu de naissance du martyr. Les affrontements ont duré jusqu’à très tard dans la nuit.

Trois écoles situées dans Jabal Mukabbir ont fermé les portes pour ne pas recevoir le maire de l’occupation, Nir Barakat le 4 mars.

Une manifestation s’est déroulée le 9 mars avec la population de Anata, dans la zone Khan al-Akhdar, à l’est de la ville d’al-Quds, pour protester contre la confiscation de 1000 dunums de leurs terres. La manifestation fut durement réprimée par les forces de l’occupation qui ont arrêté 13 militants.

Le 24/2, les élèves affrontent les forces de l’occupation au passage de She’fat, lorsque celles-ci ont provoqué les jeunes en exigeant leurs cartes d’identité, avant de se rendre à leurs écoles. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les jeunes, des dizaines d’élèves ont été asphyxiés et un enfant de 10 ans a été touché par une balle en caoutchouc. Des affrontements ont eu lieu le 22/2 entre des jeunes et les forces de l’occupation sur le chemin al-Wad, dans la vieille ville.

Le 23/2, 55 jeunes Maqdisis ont organisé la campagne « al-Quds d’abord » dans la porte al-Amoud. Il s’agit d’organiser des activités sociales et économiques avec la participation des institutions maqdisies.

Le mouvement Fateh dans la ville d’al-Quds a appelé la population à défendre la mosquée al-Aqsa contre les agressions répétées. Ahmad Assaf, porte parole du Fateh a déclaré que « la mosquée al-Aqsa fait partie de notre doctrine et de nos constantes, il ne peut être que Palestinien, arabe et islamique ».

Le département des relations arabes dans l’OLP a considéré que le marathon prévu par l’occupation dans la ville d’al-Quds est « une agression caractérisée et un défi au droit international ». Il a réclamé le boycott du marathon et une campagne de presse la plus large possible pour le faire échouer.

Le directeur de la mosquée al-Aqsa, Najeh Bkayrat, a déclaré que « les négociations sur lesquelles insiste l’AP assurent une couverture à l’occupant pour poursuivre ses agressions.

Le membre du bureau politique du mouvement Hamas, Mahmoud Zahhar, a déclaré que seule la résistance pouvait faire cesser les agressions sionistes contre la mosquée al-Aqsa et la ville d’al-Quds.

« Briser le silence », opération déclenchée le 12 mars contre l’enveloppe des colonies entourant Gaza, par le mouvement du Jihad islamique, fut une riposte aux agressions et assassinats, commis ces derniers temps, par l’occupant. Le communiqué du Jihad islamique a expiqué que cette opération avait pour but de montrer à l’occupant qu’il ne peut incessamment tuer et réprimer, sans riposte de la résistance.

 

IV- Al-Quds occupée : destruction du patrimoine livresque des Maqdisis

 

Dimanche 16 mars, une chaîne humaine a rassemblé des lecteurs et lectrices maqdisis de tout âge, autour des murs de la vieille ville, pour affirmer l’attachement des Palestiniens à leur patrimoine livresque et culturel que l’occupant tente de détruire. Lors de l’occupation d’une partie de la ville en 1948, les sionistes ont détruit des dizaines de bibliothèques privées, saccagé et volé leur contenu.

Il y a quelques années, Muhammad Kallâb rappelait : « Avant la colonisation sioniste de la partie orientale de la ville, plus de 60 bibliothèques publiques contenant des ouvrages les plus divers et des œuvres rares, existaient dans la ville d’al-Quds. Parmi ces bibliothèques publiques, citons : la bibliothèque de la mosquée al-Aqsa, la bibliothèque Khalidiya, bibliothèque du tribunal, Dar al-Kutub al-Fakhriya, la bibliothèque Khaliliya, bibliothèque de l’école Salhiya, bibliothèque de l’institut arabe, bibliothèque de la zawiya Bukhariya, bibliothèque de l’école al-Ashrafiya al-Sultâniya, Bibliothèque al-Budayrî, bibliothèque de l’école Aminiya, etc

Avant l’invasion sioniste en 1967, les bibliothèques d’al-Quds renfermaient plus de 100.000 ouvrages et plus d’un demi-million de documents et registres historiques. Depuis cette date, la ville subit un viol et un vol caractérisés pour effacer ce patrimoine et judaïser cette partie de la ville. »

 

V - Al-Quds occupée : solidarité

 

La Ligue des Etats arabes proteste auprès de l’ONU contre les violations « israéliennes» dans la ville d’al-Quds et la mosquée al-Aqsa. Cependant, puisque les protestations verbales ne servent à rien, alors que la mosquée est en train d’être partagée dans le temps et l’espace, M. Rassim Ubaydat, membre du conseil de l’action nationale et civile dans al-Quds, a déclaré qu’il n’y a aucun soutien réel et sérieux à la population maqdisie, mis à part des déclarations et des communiqués. Il a avoué que l’Autorité palestinienne ne versait à la ville d’al-Quds que 14 millions de dollars américains par an, ce qui constitue 1% de son budget, contre 37% de son budget pour les services sécuritaires.

Il a précisé que ce faible taux accordé à la ville d’al-Quds tient aux pressions exercées sur l’AP par les pays donateurs qui définissent la destination de leur « aide ». Quant à l’occupation, elle consacre 129 millions de dollars par an rien que pour judaïser la ville d’al-Quds, en plus des sommes consacrées (de 574 à 861 millions de dollars) à la colonisation, sans oublier les dons accordés par les milliardaires juifs aux projets de l’entité coloniale.

Le Parlement arabe a demandé à l’ONU le 7 mars d’assumer ses responsabilités envers al-Quds contre les autorités de l’occupation. On se demande cependant quelle est la responsabilité de ce Parlement, qui se contente d’appeler les autres à assumer leurs responsabilités. C’est le résultat de l’abandon de la Palestine entre les mains de la communauté internationale, ONU et autres organismes, qui a progressivement entamé toute crédibilité des instances arabes.

Le Parlement jordanien réclame l’expulsion de l’ambassadeur sioniste de la Jordanie, à cause de la politique de judaïsation menée par l’occupant. Depuis plusieurs années, le parlement jordanien ne cesse de réclamer la fermeture de l’ambassade sioniste, mais la décision reste aux mains du roi. C’est la « démocratie » jordanienne, tant appréciée par l’Occident. L’Institution Internationale al-Quds a demandé, dans un message envoyé au gouvernement jordanien, de se plier aux réclamations du parlement.

Le « defense for Children International » a produit un court film sur l’école « al-Itarat » menacée de destruction par les forces de l’occupation. Elle est située dans Khan al-Ahmar, à l’est d’al-Quds, et scolarise les enfants des Arabes Jahhalin. Fondée en 2009, dans la zone dite C, elle accueille 70 élèves. En novembre 2013, les colons de « Kfar Adomim » ont réclamé sa destruction.

 

Dans un article, dr. Hanna Issa secrétaire général du conseil islamo-chrétien de soutien à la ville d’al-Quds, propose de multiplier les sites internet et les pages facebook portant sur la situation dans la ville d’al-Quds, afin de contrer la propagande sioniste dans le monde et ce, dans la majorité des langues. Selon lui, une telle démarche est capable de modifier l’opinion internationale quand elle réalisera qu’elle est trompée par la propagande mensongère de l’occupant. De plus, des communiqués de la part des associations de solidarité avec le peuple palestinien portant sur la situation dans la capitale palestinienne occupée peuvent rappeler à l’opinion publique l’enfer vécu par les Maqdisis.

 

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