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1705 kilomètres de solidarité contre 675 kilomètres de mur

La course "contre le mur, en Palestine" organisée samedi 6 mai par la Maison des jeunes "Carpe Diem" de Comines Belgique et relayée par une quarantaine d'associations dont l'AFPS-Nord-Pas-de-Calais, a recueilli un franc succès.

Le défi était de battre le mur symboliquement : que les distances parcourues par tous les participants soient supérieures à la longueur prévue pour le mur.

Pari gagné et de loin ! 1705 km

Le parcours a traversé  le pont de la Lys reliant Comines-France et Comines-Belgique, façon de montrer qu'il faut construire des ponts et non des murs entre les hommes.

Un village réunissait des stands d'associations, une expo photos permettant ainsi d'en savoir plus sur ce que vivent aujourd'hui les Palestiniens.

Article NORD ÉCLAIR - DIMANCHE 7 ET LUNDI 8 MAI 2006   >>

3 photos   >>

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"Je déclare Bethléem, ville ouverte"

Dr Victor Batarseh, maire de Bethléem

 Lettre de "Open Bethlehem" , le 23 février 2006

 Craintes de l'installation d'une nouvelle colonie 
avec la construction du mur autour de Bethléem.

La dernière partie du mur séparant Bethléem de Jérusalem sera terminée dans quelques jours.

 Le mur autour de la tombe de Rachel à  Bethléem ne séparera pas seulement les différents sites chrétiens de la région mais sera aussi le début d'un nouveau fait accompli : Une colonie qui deviendra la résidence de quelques-uns des groupes religieux les plus extrémistes d'Israël.

 L'ultra orthodoxe Kever Rahel Fund a annoncé l'année dernière qu'il projetait de construire environ 400 appartements sur ce lieu. Le chantier démarre cette semaine. Les colons projettent d'emménager dans des maisons construites autour de la tombe dès que le mur sera terminé.

 La population de Bethléem craint que la ville devienne un nouvel Hébron - où les colons ont chassé les Palestiniens de leurs maisons et intimident et harcèlent la population locale avec le soutien de l'armée. Hébron était autrefois la ville la plus commerçante de la région et à présent, c'est une ville fantôme. L'association "Christian Peacemaker Teams" y assure une présence permanente pour surveiller et dénoncer les exactions de l'armée et des colons contre la population locale.

 Un ancien membre du parlement israélien, Hanan Porat, est cité aujourd'hui hui dans Haaretz : "Avec l'aide de Dieu nous progressons vers le maintien d'une présence permanente juive et d une yeshiva permanente à la tombe de Rachel, comme l'a préconisé Rabbi Kook (un fondamentaliste sioniste religieux), qui permettra aux Israéliens de revenir vers ce qui leur appartient".

 Le maire de Bethléem, Dr Victor Batarseh, Palestinien chrétien, a déclaré : "La récente confiscation de terres et les travaux autour de la tombe de Rachel sont illégaux et n'ont aucun fondement  sécuritaire. C'est un acte d'expropriation. C'est une menace sérieuse contre l'économie et contre la vie sociale de la ville. En tant que Maire, je partage la crainte de tous le habitants, chrétiens et musulmans. Il s'agit du premier pas vers la construction d'une nouvelle colonie en plein cœur de Bethléem. C'est ainsi que ça a commencé à Hébron, il y a quelques années".

 Dans un appel à la communauté internationale, il  ajoute  : "Nous appelons tous les dirigeants religieux et politiques à intervenir et à protéger les droits légaux de la ville de la Nativité. La ghettoïsation de Bethléem ne détruit pas seulement d'anciennes communautés mais détruit aussi la recherche de la paix au Moyen-Orient et porte atteinte à l'intégralité du concept de la loi internationale".

 La construction rapide de la dernière section du mur séparant Bethléem de Jérusalem survient après le rejet par la Cour suprême israélienne  de la plainte de 18 familles palestiniennes et des municipalités de Bethléem et de Beit Jala afin de changer le tracé du mur autour de la tombe de Rachel.  Il en résulte que cette zone sera comprise à l'intérieur des limites de la municipalité de Jérusalem, en violation des accords d'Oslo. Faut-il encore rappeler que le mur a été déclaré illégal par la Cour de justice de La Haye le 9 juillet 2004 ?

 La zone de la tombe de Rachel, qui fut un quartier animé et une artère centrale entre Bethléem et Jérusalem, a vu fermer 72 de ses 80 commerces au cours des quatre dernières années. La tombe elle-même, qui fut un lieu saint de pèlerinage pour les trois religions, est aujourd'hui interdite aux habitants de la ville. Les alentours ont été ravagés pour faire place nette à l'extension de la base militaire autour de la tombe, après confiscation des maisons et des commerces familiaux et excision d'un site majeur du cœur de Bethléem. Le mur pénètre 1,5 km à l'intérieur des frontières de la ville et confisque 3 km2 de ses terres.

 Leila Sansour, directrice de "Open Bethléem" déclare  : "C'est une course contre la montre. Israël a volé notre terre pour construire une colonie. C'est un désastre. Une cité d'importance mondiale peut disparaître bientôt. Nous appelons au désengagement de toutes les sociétés qui soutiennent ou sont engagées dans ce projet illégal. Le retrait du financement est une des rares options non violentes qui nous soit possible.

 Pour plus d'informations :

London Office

Patrick Orr : 020 7222 5479

Charlotte Carson : 020 7222 8443

 Bethlehem Office

Carol Dabdoub :  + (972) 2 274 1241 ext. 2470; M. (972) 545439841

Bethlehem Mayor’s Office  Tony Murcus : + (972) 22 741323/4/5.

"Open Bethlehem"  (Bethléem ville ouverte) a été créé à Londres et Washington par le Maire de Bethléem le 9 novembre 2005, qui a déclaré Bethléem ville ouverte et a annoncé  la création d'un passeport de Bethléem.

 'Open Bethléem' est une initiative qui a pour but de promouvoir Bethléem comme une destination essentielle pour le tourisme et les investissements. L'essence du message est que Bethléem reste une ville d'ouverture et de diversité, avec une tradition centenaire d'accueil des voyageurs, des réfugiés et des pèlerins du monde entier. 

 'Open Bethléem'  : www.openbethlehem.org

 Avec la complicité de AbdelFattah Abu-Srour alrowwadtheatre@yahoo.com

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6 février 2006

 LES RESPONSABLES DES EGLISES À JÉRUSALEM
EXHORTENT LES EGLISES DU MONDE ET TOUS LES CHRÉTIENS
À PLAIDER EN FAVEUR DE LA PAIX

« Ils pansent à la légère la blessure de mon peuple en disant Paix,
Paix alors qu’il n’y a point de Paix », Jérémie 6,14

« Un membre souffre-t’il tous les membres souffrent avec lui » I Corinthiens 12,26

« Écris la vision…»……Habakkuk 2,2

 

Aux Églises et frères et sœurs chrétiens dans le monde :

Grâce et Paix sur vous de Jérusalem.

Le Conseil Mondial des Églises avec les Eglises et les agences internationales se sont réunis pour une initiative chrétienne spéciale : Une Action internationale de l’Église pour la Paix en Palestine et Israël, du 12 au19 mars 2006. Cette initiative vient des participants au Programme d’Accompagnement Oecuménique en Palestine et Israël (EAPPI) et de Pax Christi International. EAPPI a commencé il y a trois ans, en réponse à un appel des Églises de Jérusalem. Aujourd’hui, à un an du 40ème anniversaire de l’Occupation illégale de la Palestine par Israël, nous renouvelons notre appel et vous exhortons à participer activement à la semaine mondiale du plaidoyer chrétien pour une paix juste.

Pendant ces 39 années, les Églises, les responsables des Églises et simples chrétiens ont travaillé sans relâche et patiemment au plaidoyer pour la Paix en Palestine et Israël. Maintenant que la situation continue à se détériorer et que les opportunités de paix sont à l’abandon, il est crucial pour les Chrétiens de faire entendre leur voix vigoureusement sur la scène publique. Avec leurs prières et leurs actions de solidarité, les Églises de Jérusalem et de la Terre Sainte attendent de vous que vous parliez avec l’autorité morale que donne la foi chrétienne. Les législateurs et politiciens de vos pays doivent être informés que les Églises sont tout à fait conscientes des souffrances continuelles subies par l’Occupation et l’insécurité qui s’en suit et deviennent encore plus activement concernées par la recherche d’une paix juste. Tous les gouvernements nationaux ont la responsabilité de faire observer le droit international et les Chrétiens doivent en demander compte à leurs gouvernements.

Nous demandons à tous les Chrétiens de prendre en considération le rôle prophétique de l’Eglise, du pouvoir et de l’importance du témoignage public afin que les souffrances, les injustices et l’insécurité de l’Occupation, qui touchent autant les Israéliens que les Palestiniens - qu’ils soient Chrétiens, Musulmans ou Juifs – deviennent une priorité essentielle pour tous les gouvernements nationaux.

Le regard positif donné au retrait unilatéral de la Bande de Gaza a servi à détourner l’attention mondiale des réalités de la Cisjordanie et de Jérusalem Est. Il y a une extension continue du contrôle militaire israélien. Les colonies continuent de croître et la terre est illégalement confisquée pour la construction du mur qui a été internationalement condamnée.

Les villes de Cisjordanie sont condamnées à mort économiquement et la population vit avec une peur permanente des incursions militaires. La sécurité dans les Territoires Palestiniens est en crise et l’Autorité Palestinienne doit être soutenue dans ses efforts pour imposer le règne de la loi et en même temps être tenue responsable dans l’accomplissement de ses actes.

Le prix de l’Occupation est également excessivement élevé pour ceux qui vivent en Israël. Le pays est dominé par l’insécurité, la peur et la pauvreté ainsi que par une spirale d’injustices sociales non contrôlées.

Les Palestiniens Chrétiens sont confrontés aux mêmes luttes et subissent la même situation désespérée que les autres Palestiniens, mais nous faisons également face à un taux élevé d’émigration hors de Palestine. La présence chrétienne en Palestine est importante pour toute la Société et nous sommes inquiets par l’avenir de notre communauté ainsi que par les institutions qui servent à tous les Palestiniens.

La même solution est nécessaire pour arrêter la souffrance en Israël et en Palestine. Une paix juste acquise par les négociations accompagnée par la loi internationale. Une fin de l’Occupation illégale est le premier pas vers une paix réelle et la sécurité pour Israël et la Palestine. La Paix, la Justice et la Sécurité pour la Palestine amènera la Paix, la Justice et la Sécurité en Israël.

Nous continuons à prier pour la paix à Jérusalem et à insister sur le fait qu’une Jérusalem partagée et ouverte, qui respecte les droits et la souveraineté des trois religions et de deux peuples, est essentielle pour une paix juste au Moyen Orient.

La réflexion chrétienne sur la loi et la justice nous amène à demander une solution de deux Etats basée sur la loi internationale qui permet d’obtenir un État (palestinien) viable, contigu indépendant et souverain.

Nous confirmons une vision de Paix avec une Justice basée sur la réconciliation. Nous en qualité de Chrétiens croyons au pouvoir et à la présence de Dieu. Notre foi est une source d’espoir et de persévérance. C’est cet espoir qui nous amène à confirmer que la situation actuelle peut et doit être changée. Nous appelons à des efforts de non violence pour amener la paix et nous condamnons dans les termes les plus forts tous ceux qui emploient la violence et des actes terroristes.

Cependant, la situation est urgente. Chaque mois qui passe éloigne de la possibilité d’une solution négociée. Plus sont construites des colonies et plus le Mur est édifié sur des terres confisquées plus les communautés de Cisjordanie sont loin les unes des autres. De même, comme les Musulmans et les Chrétiens ont de plus en plus de restrictions d’accès aux Lieux Saints, plus particulièrement Jérusalem, la population ne peut pas voyager et les familles sont séparées. Des enfants Palestiniens sont illégalement détenus et davantage de Chrétiens Palestiniens quittent la Terre Sainte en raison du manque de travail, de sécurité et d’espoir dans l’avenir. Par conséquent un État Palestinien viable, contigu, devient moins vraisemblable. Chaque jour repousse une solution à court terme.

Nous espérons et prions pour que les Chrétiens dans le monde se regroupent dans la semaine du 12 au 19 mars pour témoigner pour la paix. C’est notre prière que vous allez affirmer à vos dirigeants afin qu’ils prennent en compte la souffrance de la population et leur demander d’entreprendre des actions spécifiques pour la paix.

Les Chrétiens de Jérusalem, Bethléem et Ramallah se retrouveront dans des offices religieux le 12 mars pour lancer l’Action Internationale de l’Eglise pour la Paix en Palestine et Israël et faire entendre la voix Chrétienne pour une juste Paix. Rejoignez nous dans votre propre pays et interpellez votre gouvernement.

C’est votre solidarité avec la Grâce de Dieu qui nous aide à être des partisans de la Paix et des ministres de la Réconciliation dans cet endroit déchiré par la guerre. Dieu nous a donné une vision de paix avec justice : rejoignez-nous pour « écrire la vision ».

 Les Patriarches et les Chefs des Églises de Jérusalem

Traduction du Secours Catholique / Caritas France

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IDF bars Palestinians from some West Bank crossings

by Amira Hass, Haaretz Correspondent

publié le 17 février http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/684024.html

Traduction Brigitte Persson  

 De nouveaux barrages routiers entre la Cisjordanie et Israël

Un ordre militaire a pris effet la semaine dernière interdisant aux Palestiniens, possédant un permis de séjour en Israël, d’entrer en Israël par les routes que les Israéliens utilisent pour rentrer de la Cisjordanie au pays.

L’ordre interdit également aux Israéliens de transporter par ces routes des Palestiniens possédant un permis d’entrée valide.

L’Administration des frontières du Ministère de la Défense a planté des panneaux sur toutes les autres routes d’accès de la Cisjordanie vers Israël et prévenu que les non Israéliens n’avaient pas le droit d’utiliser ces routes. Cependant, les panneaux définissent explicitement comme “Israéliens” non seulement les citoyens et résidents de l’État, mais aussi les touristes et tous ceux autorisés à immigrer en Israël par la Loi du Retour.

« L’armée a été obligée de se re-déployer à cause de l’exploitation des points de passage par les éléments terroristes qui commettent des actes terroristes en Israël » a déclaré le porte-parole des forces armées israéliennes. Le porte-parole a aussi insisté sur le fait que transporter des Palestiniens via un passage réservé aux Israéliens était contraire à la loi et serait puni en conséquence.

L’ordre a été signé par le Général Yair Naveh, commandant des forces armées en Cisjordanie, le 15 décembre dernier. Il autorise l’Administration civile à déterminer quels passages seraient utilisés par les non Israéliens et aussi à déterminer “les arrangements qui seront appliqués à ces points de passage”. De plus, elle définit qui est israélien, utilisant la même définition que celle inscrite sur les panneaux.

Le 3 janvier, le Brigadier Général Kamil Abu Rokun, chef de l’Administration Civile, a signé la liste des 11 passages que les Palestiniens seraient autorisés à utiliser et déclaré que l’ordre prendrait effet un mois après. Huit de ces 11 passages ne sont pas sur la ligne verte, mais soit à l’intérieur de la Cisjordanie, soit à l’intérieur des territoires annexés à Jérusalem en 1967. L’ordre émet une exception : les Palestiniens employés par les organisations internationales – quelques centaines de personnes – pourront entrer en Israël par deux routes réservées aux Israéliens. L’une d’elles est la  Tunnel Road, qui relie les colonies de Gush Etzion à Jérusalem par le sud et l’autre est le check-point de Hizma utilisée par les colons vivant au nord et à l’est de Jérusalem.

Haaretz a appris que les organisations internationales basées à Jérusalem avaient protesté auprès de l’Administration civile, que leurs ouvriers palestiniens, qui voyagent avec leurs collègues étrangers en Israël, seraient obligés d’emprunter des passages différents. Suite à ces protestations, les ouvriers palestiniens ont été autorisés à prendre le Tunnel Road et le check-point de Hizma, réservés aux Israéliens.

Un porte-parole de l’Administration civile a déclaré que le problème des points de passage était en cours de discussion et qu’une décision n’avait pas encore été prise. En attendant, les ouvriers peuvent utiliser ces deux passages, de façon à pouvoir continuer à travailler régulièrement.

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Hamas au pouvoir : une ruse de l’Histoire ?
publié le mardi 28 février 2006

Brahim Senouci (afps)

Un vieil adage dit que l’Histoire avance souvent par son mauvais côté.

On a abondamment glosé sur la victoire du Hamas. Nombreux sont ceux qui l’interprètent comme un recul de la société palestinienne, une reproduction à l’identique de la tentation des sociétés arabo-musulmanes à la crispation identitaire et à la sortie de l’Histoire. Jamais le proverbe « comparaison n’est pas raison » n’a été aussi pertinent que dans le cas qui nous occupe. Les peuples arabo-musulmans vivent sous la férule de satrapes sanglants qui ne doivent leur survie qu’à la bienveillance complice de l’Occident. En fait, ils sont gouvernés par procuration par des régimes dont le cadet des soucis est le bien-être du peuple dont ils usurpent la charge. L’opposition démocratique y a été depuis longtemps laminée au profit d’une opposition religieuse jugée plus commode à contenir en raison du caractère fruste de son idéologie.

Lire la suite: http://www.france-palestine.org/article3228.html

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Encore 5 Palestiniens abattus par l’armée israélienne à Naplouse

publié par www.france-palestine.org  le vendredi 24 février 2006

Lors de l’opération militaire israélienne en cours pour la cinquième journée à Naplouse en Cisjordanie, 5 Palestiniens ont été tués par balles ce jeudi.

Depuis 5 jours l’armée israélienne mène une opération militaire meurtrière à Balata, à Naplouse, dans le silence assourdissant des médias occidentaux...

Lire la suite et voir les photos : http://www.france-palestine.org/article3183.html

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Naplouse : Les soldats israéliens interdisent aux secours médicaux d’accéder à leurs victimes

publié par www.france-palestine.org  le jeudi 23 février 2006

La dernière attaque israélienne contre le camp de réfugiés de Balata et la ville de Naplouse dure depuis 4 jours, avec son cortège de morts et blessés, et l’interdiction aux ambulances d’accéder aux victimes.

Depuis que l’incursion dans le camp de réfugiés de Balata a commencé le 19 février à 1h du matin, le travail des secouristes a été rendu impossible par les Forces d’Occupation Israéliennes(FOI).

En ce moment, toutes les entrées du camp de réfugiés de Balata sont bloquées...

Lire la suite et voir la photo : http://www.france-palestine.org/article3181.html

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Communiqué de l’AFPS

L’expression démocratique des Palestiniens doit être respectée

 publié le lundi 20 février 2006

 

Au lendemain des élections législatives palestiniennes du 25 janvier, la communauté internationale a unanimement salué leur bon déroulement dans le respect de la démocratie et de la transparence. Aujourd’hui, les dirigeants israéliens non seulement réaffirment la pérennisation de l’occupation illégale, mais...

Arik Scheinerman, de Kfar

  Sylvain Cypel

publié le samedi 7 janvier 2006.

 La scène se passe en février 1982. La paix avec l’Egypte a quatre ans. Ministre de la défense d’un gouvernement dirigé par Menahem Begin, leader historique de la droite nationaliste, Ariel Sharon est en visite au Caire. Comme à chaque déplacement, Shimon Shiffer, chroniqueur du quotidien populaire Yediot Aharonot, est du voyage...

 

"Chaque soir, raconte-t-il, Arik appelait sa vieille maman au village. "Comment vas-tu ? Comment vont les vaches à la ferme ? - Bien, bien", répondait-elle. Et chaque soir, elle concluait par cette même phrase : "Tu es encore chez les Arabes, mon fils ? Ne crois pas un mot de ce qu’ils te racontent..."

Ariel Sharon vient de là. De cette éducation-là, de cet enracinement dans la défiance envers un environnement arabe hostile qui a toujours marqué, à des degrés divers, la quasi-totalité de la société juive israélienne et de cette conviction ancrée que cette hostilité est, au fond, irrémédiable parce que naturelle au monde arabe. De sa personnalité complexe, foisonnante, paradoxale à souhait, on ne peut comprendre les éléments structurants ni les conflits intérieurs sans partir de là : de l’enfance et de l’adolescence du petit Ariel Scheinerman, dans une famille installée en 1922 à Kfar Malal, un mochav, un village agricole semi collectif.

Lire la suite de l'article sur http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-728453,0.html

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Ehoud Olmert
un défricheur dans le rôle du dauphin

Gilles Paris -publié le dimanche 8 janvier 2006.

"C’est un changement qui se mesure à petites touches : une protection renforcée, l’interdiction d’un jogging matinal dans son quartier de Jérusalem, des appels de dirigeants étrangers et la présidence d’une réunion extraordinaire du conseil des ministres, jeudi 5 janvier, au cours de laquelle il a brièvement posé au côté du fauteuil vide d’Ariel Sharon qui luttait au même moment pour sa vie. "

 Ehoud Olmert est le Premier ministre d’Israël par intérim et le possible chef du parti Kadima fondé par son mentor et auquel les sondages prédisaient, jusqu’à présent, une victoire écrasante aux élections législatives du 28 mars. Il lui revient aujourd’hui d’assurer une continuité sans pouvoir se prévaloir d’un titre d’héritier en bonne et due forme.

Lire la suite : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-728408,0.html

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Après Sharon, le processus de paix au Moyen-Orient

publié le dimanche 8 janvier 2006

MIFTAH 07, janvier 2006

Contrairement à l’opinion populaire et à ce que de nombreux médias et analystes politiques ont affirmé récemment, à savoir que les Palestiniens ont perdu un partenaire avec qui ils pouvaient travailler, en réalité les Palestiniens sont débarrassés d’un dirigeant qui ne pratiquait que l’unilatéralisme.

Lire la suite : http://www.france-palestine.org/article2918.html

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Leïla Shahid annonce, dans une interview à l'hebdomadaire Politis, son remplacement par Hind Khoury .

Bienvenue donc à Madame Khoury qui arrivera en France début janvier et que nous accueillerons le plus rapidement possible dans le Nord.

Elle était jusqu'à présent Ministre d'État de l'Autorité Palestinienne déléguée aux Affaires de Jérusalem

Elle sera donc désormais Déléguée Générale de Palestine en France.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-727229,0.html

http://www.palestine-solidarite.org/debat.Hind_Khoury.110805.htm

http://www.primo-europe.org/showdocs?rub=11.php

http://66.102.9.104/search?q=cache:BQx_OcuL9coJ:www.un.org/Depts/dpa/dpr/Paris%25202005/final%2520prog%2520F.pdf+%22Hind+Khoury%22&hl=fr

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LA PALESTINE ABANDONNÉE

 

(3 janvier 2006)

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« Le Monde diplomatique » publie, dans son numéro de janvier 2006, deux importants articles sur le conflit israélo-palestinien. Le premier, écrit par Hussein Agha et Robert Malley, réfléchit sur « le pouvoir palestinien à bout de souffle », alors que se préparent les élections législatives du 25 janvier ; l'autre, du militant pacifiste Uri Avnery, mesure les changements politiques intervenus dans ce pays à la veille des élections générales de mars 2006. Le texte ci-dessous fait le point sur le virage de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, concernant la solution du conflit.

Lire la suite :  http://www.monde-diplomatique.fr/dossiers/palestine/

Alain Gresh

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Un nombre record de femmes
en campagne pour les élections palestiniennes

Hazel Ward/ AFP-L’Orient le Jour - publié le jeudi 8 décembre 2005.

 "Un nombre record de femmes vont tenter de se faire élire au Parlement palestinien lors des élections législatives de janvier, notamment les épouses et les veuves de personnalités politiques de premier plan."

Les épouses et les veuves de personnalités politiques ou islamistes sur les rangs

Une loi adoptée en 2004 par le Conseil législatif palestinien (CLP) autorise un quota d’au moins 13 femmes au sein de cette instance de 132 sièges, soit 8 de plus que précédemment. Dans la foulée de cette nouvelle législation, un nombre sans précédent de femmes ont fait irruption sur la scène politique palestinienne.

Ainsi, plusieurs femmes se sont présentées aux élections municipales en cours dans les territoires palestiniens, les premières depuis 28 ans.

139 femmes ont participé au premier tour de ce scrutin, tenu en Cisjordanie en 2004, enlevant 52 sièges dans les conseils locaux, soit 17 % du total de ces sièges. Un nombre tout aussi important de femmes, notamment des islamistes, devraient également participer aux législatives prévues le 25 janvier.

« Les femmes au sein du Hamas ont joué différents rôles, en particulier dans les conseils municipaux, alors pourquoi pas au CLP ? » s’interroge Rasha Rantissi, veuve du chef du mouvement islamiste Hamas, Abdelaziz Rantissi, assassiné par Israël le 17 avril 2004. « Nous n’avons pas encore vu la liste, mais toutes les femmes du Hamas sont qualifiées pour y figurer et être candidates aux élections législatives », ajoute Mme Rantissi, interrogée par l’AFP à son domicile de Gaza. Selon des sources proches du mouvement radical, l’épouse d’un haut responsable du Hamas, Ismaïl Haniyeh, pourrait également se présenter au scrutin de janvier.

Wafa Abdel Rahman, directrice de la publication Filastiniya et militante en faveur de l’augmentation du quota des femmes, affirme que les candidates n’ont pas nécessairement placé le droit des femmes au centre de leur plate-forme. « Rasha Rantissi ne se présente pas en tant que femme, mais comme l’épouse de quelqu’un qui a été tué par Israël », explique-t-elle à l’AFP. « Elle fait campagne en se fondant sur l’héritage de son mari. Une plate-forme de femme, cela ne fait pas partie du discours » du Hamas, précise-t-elle. Rantissi chercherait ainsi à marcher sur les traces de l’ancienne ministre Intisar al-Wazir, la veuve du numéro 2 de l’OLP Abou Jihad, assassiné par Israël en Tunisie, en 1988.

« Nous nous battons depuis 2002 pour un quota de 20 % pour les femmes au sein du Parlement palestinien, c’est pourquoi ces élections sont très importantes », souligne Wafa Abdel Rahman.

La semaine dernière, Fadoua Barghouthi, femme du leader de l’intifada Marwan Barghouthi, avait annoncé sa participation aux élections locales de décembre. « Avant l’introduction des quotas, peu de femmes étaient impliquées dans la vie politique », relève Mme Barghouthi. « Désormais, il y aura plus d’un millier de femmes au sein des conseils municipaux, puisqu’au terme de la loi, deux femmes doivent siéger dans chaque municipalité », ajoute-t-elle.

Les femmes représentent quelque 47 % des 1,34 million d’électeurs inscrits dans les territoires palestiniens. Selon Mme Barghouthi, « cela aura certainement un impact sur le régime, car les femmes représentent la moitié de la population dans les territoires palestiniens, et nous sommes désormais représentées à la fois dans les conseils locaux et législatifs ».

 Hazel Ward/AFP-L’Orient le Jour

Mercredi 07 Décembre 2005 | Beyrouth L’Orient-Le Jour   http://www.lorient-lejour.com.lb/pa...

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C’est quitte ou double pour tous
publié le jeudi 8 décembre 2005

Ghassan Khatib, Pour la Palestine n°47 http://www.france-palestine.org/article507.html

Pour La Palestine poursuit la publication de prises de positions palestiniennes.

Le résultat brut du retrait unilatéral israélien de Gaza se verra seulement dans la suite et dépendra de ses conséquences dans les camps israélien et palestinien. Il dépendra aussi de ce que sera l’étape suivante dans le conflit israélo-palestinien.

Il y a deux scénarii possibles. Le premier voit Israël, sur la lancée du plan unilatéral à Gaza, poursuivre des étapes unilatérales en Cisjordanie, telles que celles que nous pouvons observer actuellement, avec la continuation de la construction du Mur et de l’extension des colonies. En ce cas, il n’y aura pas de vainqueur. Les deux parties perdront l’occasion de relancer le processus de paix et d’appliquer la Feuille de Route. L’un et l’autre sont d’une importance cruciale pour substituer des négociations à la violence et permettre aux deux côtés d’aboutir à leurs objectifs respectifs, sans le faire au détriment des droits légitimes de l’autre partie.

Dans l’autre scénario, la communauté internationale, menée par les Etats-Unis par l’intermédiaire du Quartette, fait montre de la volonté politique nécessaire et applique la pression politique nécessaire pour ramener les deux parties aux négociations afin s’assurer de la mise en oeuvre de la Feuille de Route. Comme en parallèle à ces deux scénarios, le Premier ministre Ariel Sharon est face à deux choix possibles. Le premier consiste à compenser le désengagement de Gaza par un accroissement de la colonisation en Cisjordanie, ce qui entraînera une confrontation avec la partie palestinienne. S’il choisit cette voie les Palestiniens et les Israéliens perdront tous les deux au profit de leurs minorité extrémistes qui trouveront là un terrain de jeu adéquat pour poursuivre leurs activités contre la paix.

L’autre option pour Sharon est d’utiliser l’atmosphère actuelle de calme relatif pour remplacer son approche unilatérale par des négociations bilatérales qui s’appuieront de manière positive sur le désengagement de Gaza. Ceci renforcera la position de ceux, qui des deux côtés, sont en faveur d’une solution pacifique au conflit. Un retour à des négociations fructueuses est la seule manière de créer une situation où tout le monde soit gagnant en réduisant la marge de manœuvre des groupes violents et extrémistes.

Les signes qui émanent du gouvernement israélien pour l’instant ne sont pas positifs. De nouveaux appels d’offre pour des colonies, la continuation du Mur qui pénètre de plus en plus profond dans le territoire palestinien occupé et des incursions militaires mortelles ne servent qu’à renforcer l’impression que Sharon a choisi la première option.

Le temps est venu qu’une troisième partie entre en scène, qui encourage et renforce les deux camps afin qu’ils choisissent la meilleure voie après Gaza. Après tout c’est ce dont le Quartette et d’autres joueurs de premier plan dans la communauté internationale avaient assuré les Palestiniens quand ils tâchaient de les convaincre qu’il était très important que le retrait de Gaza se passe en douceur.

Il ne peut pas y avoir des gagnants et des perdants dans le conflit israélo-palestinien de manière générale et plus particulièrement après le désengagement de Gaza. Soit tous seront gagnants, soit tous seront perdants. Une paix juste et négociée est la seule façon de s’assurer que les deux camps soient gagnants. L’unilatéralisme, le non respect du droit international et une non implication de la communauté internationale feront de nous tous des perdants.

Publié le 29/8/2005

© http://www.bitterlemons.org

Traduction : Claude Léostic

Ghassan Khatib est est co-éditeur de la revue en ligne Bitterlemons. Il est actuellement ministre de la Planification au sein de l’Autorité palestinienne, après avoir été, pendant de longues années un analyste politique et directeur du JMCC (Jerusalem Media and Communication Center). Politiquement, il est membre du Parti du Peuple (ex Parti communiste).

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La société israélienne a perdu ses repères
publié dans l'Humanité le samedi 10 décembre 2005

Pierre Barbancey

Le départ de Sharon du Likoud et l’élection du syndicaliste Peretz à la tête du Parti travailliste entraînent des bouleversements politiques.

Israël est-il en train de tourner une page de son histoire politique ? Deux événements qui viennent de survenir, le laisseraient penser, bien qu’il soit encore trop tôt pour l’affirmer. En tout cas, le vieux dirigeant pacifiste de Gush Shalom (le Bloc de la paix), Uri Avnery, ne cache pas son intérêt et parle de « séismes ». L’un d’eux « a été l’élection d’ Amir Peretz à la tête du Parti travailliste. L’autre est le départ de Sharon du Likoud pour former un nouveau parti. Soudain, le paysage politique a changé au point d’être méconnaissable », estime-t-il. Certains parlent même d’un glissement à gauche.

Le 10 novembre, Shimon Peres, quatre-vingt-deux ans, qui convoitait la direction du Parti travailliste et donc la candidature au poste de premier ministre, est battu par Amir Peretz, cinquante-trois ans, leader de la puissante confédération syndicale Histadrout.

La surprise est de taille et dépasse le cercle travailliste. Qu’un syndicaliste vise, en bonne position, la tête du gouvernement est en soi une secousse importante. Mais qu’en plus il s’agisse pour la première fois d’un « juif oriental » - comme on dit en Israël pour les séfarades - alors la société israélienne perd ses repères et pourrait retrouver ses esprits.

« Sois notre deuxième Rabin », s’est exclamé Chlomo Artzi, l’un des chanteurs les plus populaires en Israël, en s’adressant à Peretz. Dans le journal Yediot Aharonot, il a même écrit : « Merci Amir, il existe encore un espoir de paix dans ce pays. » Sharon s’est empressé de quitter le Likoud et de créer un nouveau parti, Kadima (En avant), pour ratisser au centre. Preuve que la question sociale est de plus en plus prégnante.

Recentrer la question sociale

Pour se faire élire, Amir Peretz a certainement activé tous les appuis que lui donne sa stature syndicale. Mais il a aussi fait jouer ses origines de juif du Maroc, son vécu à Sderot, ville peu favorisée. Ce qui ne l’a pas empêché d’annoncer la couleur depuis plusieurs mois : « Jusqu’à maintenant, j’ai observé une certaine réserve à propos de l’importance des processus diplomatiques et de leur influence sur l’état de la société et de l’économie, mais quand on s’attaque à la substance même d’une partie des citoyens israéliens au nom d’une idéologie cruelle, et qu’on tente de décrire cette crise comme un coup du destin, je me dois de dire que l’idéologie en matière économique rejoint l’idéologie qui a conduit à l’obstruction au processus de paix. »

Le propos est clair, la question économique et sociale doit retrouver une place centrale dans le débat politique, ce qui pourrait lui permettre, dans le même temps, de capter les voix des séfarades (jusque-là électeurs du Likoud et du Shas), les laissés-pour-compte de la société, après les Arabes israéliens dont Peretz recherche aussi les suffrages. Il pointe du doigt l’une des anomalies de la société israélienne qui consiste à classer les gens à gauche ou à droite non selon leurs opinions politiques, économiques ou sociales mais en fonction de leurs options concernant le conflit avec les Palestiniens. Pourtant, 1,5 million de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et le chômage ne cesse de progresser.

Si certains s’enthousiasment comme Ran Cohen (Meretz), « la gauche a des chances de retourner au pouvoir », d’autres tempèrent les ardeurs. C’est le cas d’Avid Dabush, coordinateur du Forum des associations de chômeurs en Israël, qui reconnaît qu’il y a « un certain espoir avec Peretz », mais qui ajoute aussitôt : « Il y a néanmoins beaucoup de suspicions. Les gens veulent juger sur des actes pas sur des paroles. C’est vrai qu’ils voient de plus en plus le lien entre l’occupation, les colonies et la situation économique. Mais ça n’a pas développé pour autant une conscience politique. » Membre de la direction de la Histadrout, Jihad Akel est aussi modéré. Il se félicite que « la question sociale devienne prioritaire » mais appelle à continuer les luttes et espère que « la question palestinienne ne sera pas écartée sous le prétexte du social ».

Une mini-révolution

Pour Efraim Davidi, du secrétariat du Parti communiste israélien, « l’offensive capitaliste a été telle que les problèmes sociaux, qu’on a toujours voulu cacher, reviennent en force ». Il ajoute : « Nous sommes prêts à coopérer avec un gouvernement qui prône la justice sociale et une paix juste. »

La fête n’a d’ailleurs pas duré longtemps pour Peretz. Après avoir fait retirer les ministres travaillistes du gouvernement Sharon, il a dû faire face au départ de la plupart des députés de son parti ainsi que de Shimon Peres (parti soutenir son ami « Arik »). Avec les sondages qui donnent Sharon gagnant, il modère son discours relatif au conflit israélo-palestinien. Il veut conforter son nouveau pouvoir et renforcer son parti afin de se lancer dans la course électorale. Avec un programme qui, s’il était appliqué, pourrait s’avérer être une mini-révolution en Israël, un programme de paix inscrit dans un contexte social où est dénoncé le gaspillage de l’argent au profit de la guerre, de l’occupation et des colonies, au détriment des couches les plus défavorisées de la société israélienne. Les écueils sont nombreux et autour de lui on fait savoir que « Peretz n’est pas un communiste, il est plutôt comme Blair » !

Il est également fort à parier que la question sécuritaire, cheval de bataille de Sharon, va revenir fortement sur le devant de la scène. La tension qui prévaut depuis plusieurs jours le montre.

article paru dans l’Humanité du 8 décembre 2005

http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-12-08/2005-12-08-819520

Israël : La fin de la route pour les Bédouins

Les bédouins arabes sont des citoyens israéliens et beaucoup d'entre eux combattent dans l'armée israélienne.
Mais une tentative pour les expulser de leurs terres a abouti à des clashes violents avec la police.

Consulter tout l'article : http://www.france-palestine.org/article2782.html

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A l’occasion des fêtes de fin d’année,
la Société des Amis d’Al Rowwad
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Soutenez Al Rowwad [http://www.amis-alrowwad.org/aider.htm]

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L'équipe des Amis d'Al-Rowwad

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Conférence internationale à Bethléem publié le mercredi 28 décembre 2005

Najib Farrar, PNN

Une conférence internationale sur la non-violence se tient à Bethléem
en présence d’environ 350 personnes venues du monde entier.

L’Afps y est présente.

Ce soir, la conférence s’ouvrira à Bethléem sous les auspices de Holy Land Trust. Elle durera trois jours avec la participation d’approximativement trois cent cinquante personnalités qui représentent une vaste palette d’institutions, de religions, et de secteurs sociaux. Le président Abbas devait participer à la cérémonie d’ouverture mais s’est excusé et enverra un représentant à sa place.

Seront présents entre autres : Mary King, conseillère de l’ex-président Jimmy Carter, Bernard Lafayette, compagnon de lutte de Martin Luther King, Jean-Marie Muller, directeur du MAN (Mouvement Alternatif Non-violent) en France, Gene Sharp, spécialiste mondial des questions du pouvoir et de la stratégie non-violente et d’autres encore.

Durant la cérémonie d’ouverture, trois lettres seront lues : une lettre de Kofi Annan, le Secrétaire général des Nations Unies, une de l’ex-président américain Jimmy Carter et une troisième de Desmond Tutu, titulaire du prix Nobel de la Paix. Parmi les différentes activités qui se dérouleront dans le collège Terra Sancta près de Manger Square (place de la Mangeoire), on compte un atelier intitulé « Non violence en Palestine ». Parmi ses participants seront présents : Hind Khoury, Ministre d’état aux affaires de Jérusalem, Mustafa Barghouti, secrétaire général de l’Initiative Nationale et Mubarak Awwad, dirigeant du Centre Non Violence International à Washington.

La seconde session est intitulée « Le mouvement palestinien non-violent » auquel un certain nombre de militants et de représentants des organisations internationales vont assister. La troisième, « Non violence et religion en Palestine », comprendra entre autres l’archevêque Attallah Hanna, le sheikh Tayseer Tamimi et le père Alex Awad.

La conférence s’achèvera vendredi soir avec une grande marche vers le mur de séparation pour protester collectivement contre sa construction et le point de passage qui est devenu un complexe sécuritaire démesuré plus qu’un check point.

Depuis ses quartiers de Washington, Mubarak Awad a accusé Israël de tenter d’empêcher la conférence d’avoir lieu en interdisant l’entrée de quatre de ses hôtes étrangers en Israël. Lorsqu’ils ont déclaré refuser ces décisions, ils ont été détenus dans une cellule de l’aéroport. Leurs noms sont : Vittoria Arjouni, Italie ; Michael Horvil, Afrique du Sud ; Luke Sharn, Australie et Patricia Masimort, Écosse. De plus, Israël a refusé de délivrer des visas sans justification à six autres personnes.

Le Dr. Awad, qui a été déporté par les autorités israéliennes en 1988 pour avoir participé à la résistance non-violente, n’a été autorisé à revenir qu’après être devenu citoyen américain. Il a dit que beaucoup de raisons motivaient l’organisation d’une telle conférence à Bethlehem, y compris le fait que la conférence elle-même est une forme de résistance au mur et au siège de la ville. Elle fera également revivre les activités politiques dans la ville et amènera de la vie dans les hôtels à la période de Noël.

Awad a déclaré qu’il était nécessaire que le monde entende la voix de la résistance populaire en Palestine, dont la non-violence est un héritage important, entre autres grâce au fait qu’elle rendra le monde plus attentif a la lutte des Palestiniens pour la justice et la liberté. Cette conférence construira également des ponts entre les Palestiniens et le reste du monde. La résistance non-violente a une histoire profonde et des symboles forts, dont entre autres Mahatma Gandhi et Martin Luther King.

Cette lutte a un passé mais également une actualité et un avenir. Awad a ajouté que la conférence abordera le thème de la religion et que chrétiens, musulmans et bouddhistes parleront ensemble du concept de la non-violence.

Awni Jubran, coordinateur général de la conférence, a affirmé qu’une des priorités de la conférence était d’avoir un grand nombre de participants et de personnes qui soutiennent la cause palestinienne et la non-violence de manière a ce qu’ils influencent leurs communautés et l’opinion publique internationale. L’événement a également pour but de faire connaître mieux ce moyen de lutte aux Palestiniens.

Pour toute information supplémentaire : www.holylandtrust.org ou www.celebratingnv.org

Palestine news network, 27 décembre 2005   www.pnn.ps/french

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Déclaration de Luisa Morgantini,

Femme en Noir et membre du Parlement européen, du groupe Gue-Ngl,

présidente de la commission développement de l'UE

Bruxelles, le 15-12-2005

L'UNION EUROPÉENNE DOIT DIRE LA VERITE

La décision prise le 12 décembre à Bruxelles par les 25 ministres des Affaires étrangères de ne pas publier l'ébauche d'un rapport extrêmement critique vis-à-vis de l'activité d'Israël à Jérusalem-Est avec un accent particulier sur le mur de séparation et l'activité concernant « les colonies illégales » fournit une aide objective aux forces extrémistes palestiniennes et à la politique israélienne d'annexion de territoires.

Dans sa déclaration officielle concernant la décision, le Ministre des Affaires étrangères du Royaume Uni, Jack Straw,  s'est référé aux «circonstances changées en Israël et dans les territoires occupés, » et a dit aussi que « publier le rapport maintenant était inopportun parce que l'UE ne veut pas se trouver mêlée à la politique israélienne domestique en période préparatoire aux élections. »

Ce n'est pas une bonne raison pour dissimuler le rapport écrit par les missions à Jérusalem, Tel Aviv et Ramallah des 25 membres de l'UE et programmé pour être discuté au Sommet européen les 15 et 16 décembre.
Le document critique Israël pour la destruction de maisons palestiniennes à Jérusalem-Est, pour la réduction du nombre de permis de travail pour les Palestiniens et l'imposition d'un système de «taxation discriminatoire ». Il appelle l'activité d'Israël à Jérusalem-Est une « violation, à la fois, des obligations de la feuille de route et du droit international » et signale les zones de Ramot, French Hill, East Talpiot , Gilo, Pisgat Ze'ev et Har Homa comme des « colonies illégales ». Il souligne aussi que la barrière de sécurité se construit malgré le jugement de 2004 de la Cour internationale de Justice contre la barrière. Comme on peut le lire dans le rapport, les actions d'Israël à Jérusalem-Est « démontre clairement l'intention israélienne de transformer l'annexion de Jérusalem-Est en fait concret. »

Ces activités « réduisent la possibilité d'arriver à un accord sur le statut final de Jérusalem, menace de rendre impossible toute solution sur la coexistence de deux états physiquement viables et sont contraires au droit international. »

Il n'est pas douteux que le retrait de Gaza a été un développement positif, même s'il s'agit d'un acte unilatéral du gouvernement Sharon ; et il n'est pas douteux non plus que le rôle européen consécutif au retrait de Gaza, y compris la présence européenne à la frontière de Rafah, est très importante. Nous devons cependant nous souvenir que Gaza n'est pas toute la Palestine, mais seulement une petite partie des territoires occupés en 1967. Nous ne pouvons pas nous faire l'écho des paroles de Solana quand il a affirmé que « ce rapport est unilatéral », parce que ce rapport s'appuie sur des FAITS, que l'Union européenne veut cacher.

Nous devons rester fermes ­utilisant la nécessaire diplomatie, bien sûr ­ mais si l'Union européenne s'en tient à son rapport annuel sur les droits humains dans lequel il appelle Israël à « tempérer les fermetures, geler l'expansion des colonies et arrêter la construction de la barrière à l'intérieur du territoire palestinien occupé », dans ce cas, nous ne pouvons pas nous contenter de notre présence à Rafah ; nous ne pouvons pas être indifférents maintenant et nous ne pouvons pas retarder l'action jusqu'au élections israéliennes, quand il y aura un plus petit territoire disponible pour un État palestinien coexistant avec l'État israélien.

Soutenir le Président palestinien Mahmoud Abbas dans sa lutte pour la démocratie, la paix et pour la fin de toutes les violences signifie arrêter les incursions militaires israéliennes dans les villages et les villes palestiniennes, mettre fin aux meurtres stratégiques, aux arrestations arbitraires, à l'expansion des colonies et de reprendre le processus de négociation malgré les forces extrémistes. J'espère que l'Union européenne pourra utiliser tout son pouvoir diplomatique pour la paix, pour créer deux peuples et deux États avec Jérusalem comme capitale commune.

Je demande à quiconque qui veut une paix juste et durable et une fin à toutes les violences et au terrorisme, d'où qu'il vienne, de demander à l'Union européenne de ne pas cacher la vérité.


Le rapport que l’UE veut cacher
publié le mardi 20 décembre 2005 :

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Palestine : l’Union Européenne CENSURE !

publié le jeudi 22 décembre 2005

Marc P.

Un rapport circonstancié a été établi sur la situation d’annexion illégale et de non-respect de « la feuille de route » par Israël, au nom des représentations diplomatiques consulaires des États de l’U.E. basées à Jérusalem et Ramallah.
Il vient d’être censuré sur décision du Conseil des ministres des 25 États de l’U.E. Cette atteinte à la véracité et l’honnêteté de l’information a été prise par la plus haute instance politique de la diplomatie européenne.

 

Ce nouveau recul de l’Europe par rapport au droit international dont les violations par Israël sont clairement soulignées dans le rapport vient après :

·    le refus d’appliquer la motion votée à une large majorité par le Parlement européen en avril 2002, suspension de l’accord d’association Europe/Israël

·    la vente de sous-marins allemands lanceurs des missiles balistiques, dont un tiers du prix est assuré par le gouvernement allemand

·    la vente par la France, d’un tramway et son exploitation, à Israël pour relier les colonies illégales autour de Jérusalem Ouest et EST colonisation dénoncée dans ce rapport

·    la collaboration France/Israël en matière de drones [1]

·    la venue en France, pour conseiller les forces de maintien de l’"ordre", des deux chefs israéliens de la répression des populations palestiniennes

·    la déclaration de Javier Solana de sanctionner le peuple palestinien si son choix démocratique ne plaisait pas à l’U.E, en suivant en cela la diplomatie guerrière des USA

Cette censure montre le décalage réel entre les déclarations soporifiques de l’Union européenne et la réalité de ses actes et de sa diplomatie concrète.

En censurant ce rapport d’experts diplomatiques et politiques, les ministres européens, dont celui de la France, ont décidé de mentir au peuple, bafouant le plus élémentaire principe de la démocratie.

Marc P.

Le rapport que l’UE veut cacher
publié le mardi 20 décembre 2005 :

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Devoir d’inventaire

Denis Sieffert

POLITIS - paru le 12 janvier 2006

Le « dernier combat » d’Ariel Sharon n’est pas tant pour sa survie ­ foin des clichés ! ­ qu’une bataille d’image que d’autres mènent pour lui avec une aimable indulgence. Et il y a quelque chose d’intéressant dans cette obstination politico-médiatique à faire de ce baroudeur un homme de paix. Évidemment, c’est moins la réputation de Sharon qui importe dans cette affaire que la conception de ses laudateurs. Et notamment ceux, démocrates, plutôt de gauche, qui l’encensent après l’avoir beaucoup détesté. Au-delà de l’image du Premier ministre israélien, c’est l’idée que ceux-là se font de la paix qui inquiète pour l’avenir. Et ce qui inquiète plus encore, c’est le gouffre qui sépare cette vision médiatiquement dominante de la perception palestinienne...

Lire la suite :  http://www.politis.fr/article1568.html

Denis Sieffert est aussi l'auteur du livre "Israël/Palestine, une passion française"
et de "La guerre de l'information. Désinformation et fausses symétries dans le conflit israélo-palestinien"

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