| 
        
          | 200 000 Palestiniens déjà
            directement pénalisés par le "Mur",selon la Banque mondiale2
 "Le Mur se situe entre les
            enfants et leurs écoles, les étudiants et leur université, les
            malades et leur médecin, entre les parents et leurs enfants, entre
            les villages et leurs puits, entre les paysans et leurs champs"
            Uri Avnery3Le tracé du Mur ne prend pas en considération les
            besoins et les droits de la population palestinienne, créant des
            situations aberrantes aux conséquences dramatiques et durables.
 Qalqilya :
            ville-fantôme |  
          | 
              
                |  | La ville de Qalqilya (50 000 habitants) est
                  totalement encerclée par le Mur. Un seul point de contrôle
                  militaire la relie avec le reste des Territoires palestiniens.
                  Les hommes et les marchandises ne peuvent le franchir qu'avec
                  un permis et sont soumis à l'arbitraire des militaires
                  israéliens. De ce fait, le Mur asphyxie un centre économique
                  qui permettait l'écoulement de la production agricole de plus
                  de 32 villages de la région. Qalqilya fait aujourd'hui face à un taux de chômage de
                  70%.
 6 000 habitants ont déjà quitté la ville4
 |  Mas'ha privé de
            terres et d'eau 98% des terres de ce village
            ont été confisquées pour la construction du Mur ou bien sont
            situées de l'autre côté. Pour y accéder, les cultivateurs
            doivent désormais parcourir jusqu'à 10 kilomètres et emprunter
            une porte sous contrôle militaire israélien, à condition d'être
            munis d'une autorisation délivrée arbitrairement par l'armée. Les difficultés croissantes
            pour se rendre sur leurs terres et les cultiver, pourraient
            contraindre les agriculteurs à laisser en friche leurs propriétés
            et ainsi se les voir confisquées par le gouvernement israélien (en
            vertu d'une ancienne loi ottomane fréquemment invoquée pour
            exproprier les paysans palestiniens).55 autres villages sont ainsi coupés de leurs terres et des
            puits qui les alimentent.
 Privés de leur unique source de revenus, leurs habitants n'ont
            d'autre choix que de partir.
 
 |  
          | 
 2Etude de cas du rapport
            de la banque mondiale, mars 20033Le Mur diabolique, Uri Avnery, 03 mai 2003
 4Rapport de l'UNRWA Impacts de la première phase de la
            barrière sur les districts de Qalqilya, Tulkarem et Jénine, 15
            juillet 2003
 |  |