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Le Hezbollah est-il une organisation terroriste ?

Patrick Gillard

 

Dans le contexte moyen oriental, une note de lecture sur le mouvement Hezbollah libanais. Les origines et la fondation d’un mouvement islamo-nationaliste.

Bravant l’interdit israélien, Stéphane De Loecker, l’ambassadeur de Belgique au Liban, créait le 19 janvier dernier un nouvel incident diplomatique entre la Belgique et Israël : il rencontrait à Beyrouth Sayyed Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah, le parti politique libanais sorti vainqueur des élections municipales du printemps 2004, bien qu’il figure toujours en bonne place sur la liste des organisations terroristes, dressée par Washington, au lendemain des attentats du 11 Septembre. [1]

Son patron, le ministre des Affaires étrangères belge, le libéral flamand Karel De Gucht, cèdera-t-il aux pressions du gouvernement Sharon-Peres, réitérées lors de sa récente tournée au Moyen Orient, pour que l’Union européenne inscrive également ce parti sur sa liste des groupes terroristes ? Des pressions auxquelles s’ajoutent celles que la Chambre des représentants américaine exerce directement sur l’Union européenne.

Pour le moment, le chef de la diplomatie belge « a confirmé » que la Belgique allait « prochainement définir sa position à ce sujet, sur base d’avis de la Sûreté de l’État, des ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires étrangères », et qu’elle allait la communiquer à l’instance européenne ad hoc. [2]

Avant de prendre sa décision, le ministre De Gucht complètera-t-il son information en consultant le livre détonnant que Walid Charara et Frédéric Domont viennent de consacrer au Hezbollah ?

Cet ouvrage que Le Monde diplomatique a salué en décembre 2004, tombe en tout cas à point nommé, au moment où l’attentat (loin d’être élucidé selon les derniers rebondissements de l’enquête) qui a, entre autres victimes, coûté la vie à l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, et la vague de violence actuelle remettent tragiquement le Liban sur le devant de la scène internationale. [3]

A mille lieues des nombreux préjugés et clichés généralement associés au Hezbollah, ce livre solidement documenté - né de la rencontre, au lendemain du 11 Septembre, entre deux journalistes spécialistes du Moyen Orient, l’un libanais, l’autre français - se situe, de l’aveu même de ses auteurs : « à l’intersection de l’enquête journalistique et de l’analyse politique » (p. 9).

Par le relevé et l’examen minutieux des causes profondes - tant internes qu’externes - de la fondation de ce mouvement chiite et de sa popularité croissante auprès d’une grande partie de la population libanaise (les récents rassemblements de masse organisés par le "parti de Dieu" en sont une preuve manifeste), Walid Charara et Frédéric Domont atteignent largement l’objectif qu’ils s’étaient fixé : « apporter un éclairage nouveau sur l’un des principaux acteurs politico-militaires de la scène proche-orientale » (p. 9).

Centrée exclusivement sur les origines et la fondation de ce "parti de Dieu", la présente note (une autre suivra sur l’évolution du Hezbollah de 1982 à nos jours) a pour but d’offrir des éléments de réponse éclairants à la question : le Hezbollah est-il une organisation terroriste ?

Une approche globale

Les deux auteurs rejettent d’emblée la tendance, assez dominante en Occident, qui vise à réduire le Hezbollah à « une simple officine des services iraniens et syriens » (p. 67), tout en reconnaissant que le soutien de Téhéran et de Damas « a été très utile au "parti de Dieu" dans sa confrontation avec Israël » (pp. 67-68).

Ils écartent de même l’attitude opposée qui consiste « à accuser l’OLP d’avoir créé le Hezbollah » (p. 79), même si, comme nous le verrons, « la "phase palestinienne" au Liban aura indéniablement été l’un [des] facteurs » de sa fondation (p. 80). Ils privilégient en revanche « les dynamiques locales et l’alchimie des facteurs - internes et externes, politiques, socio-économiques et culturels - qui ont conduit à son émergence » (p. 68). Le choix d’une telle approche exige parfois - et c’est le cas ici - que l’on doive remonter assez haut dans l’histoire pour retrouver des éléments d’explication.

Les clivages communautaires

Basée sur le recensement de 1932, la représentation parlementaire, proportionnelle à l’importance des différentes communautés religieuses (chrétiennes et musulmanes) du pays, caractérise fondamentalement la "démocratie" libanaise sous le mandat français (1920-1946). Malgré ses défauts - immobilisme, clientélisme et corruption -, la répartition des charges de l’État du Liban, qui voit le jour en 1943, se fonde également sur ce "communautarisme politique". [4]

En dépit des nombreux changements que le monde, le Moyen Orient et, partant, le Liban ont connus depuis les années quarante, cette dimension multiconfessionnelle, sur le versant communautaire chiite de laquelle le Hezbollah prendra racine, est restée une caractéristique essentielle de la société libanaise contemporaine. Exemple : alors que la guerre civile battait son plein, l’invasion israélienne du Liban en 1982 « a exacerbé les clivages et les tensions intercommunautaires et a participé, par conséquent, à l’affaiblissement et à la marginalisation des mouvements et partis transcommunautaires » (p. 68). Récemment encore, interrogé par le journal Le Soir, Jawad Adra, le directeur d’un institut de sondage libanais, a confirmé que, malgré toutes les tentatives visant à y mettre fin, « le pays est toujours complètement divisé confessionnellement » (Le Soir, 15/3/05, p. 8).

La Naqba et les visées sionistes sur le Sud-Liban

Même si l’on connaît encore assez mal l’impact de l’expulsion, en 1948, de plus de sept cent cinquante mille Palestiniens sur les sociétés arabes avoisinantes - les recherches des "nouveaux historiens" israéliens s’étant assez logiquement cantonnées aux limites géographiques de l’ancienne Palestine -, force est de reconnaître que « la guerre de Palestine de 1948 constitue indéniablement le tournant majeur de l’histoire de l’Orient arabe durant la seconde partie du "court vingtième siècle". » (p. 27)

Pour le pays des cèdres et, en particulier, le Sud-Liban majoritairement chiite, la naqba (ou catastrophe) représente également un événement crucial qui contribuera, dans une certaine mesure, à créer les conditions nécessaires à la fondation du Hezbollah. L’arrivée massive des réfugiés palestiniens y renforce effectivement « l’idée de l’unité de destin entre le Djabal Amil [le Sud-Liban] et la Palestine [qui s’était] répandue parmi ses habitants depuis le début des années vingt » (p. 34).

Au-delà de l’exode palestinien, la guerre israélo-arabe de 1948 concrétise « les convoitises sionistes sur le Sud-Liban » (p. 36). Quelles que soient ses motivations - l’annexion de réservoirs hydrauliques, la création de zones-tampons, etc. -, cette politique expansionniste de l’État israélien, caractérisée par d’incessantes agressions militaires réparties sur une cinquantaine d’années (« le Liban enregistre 140 agressions israéliennes entre 1949 et 1964 ; 3 000 entre 1968 et 1974 ») (p. 37) et deux incursions de plus grande envergure en 1978 et 1982, accentue encore l’impression d’une communauté de destin entre le Sud-Liban et la Palestine. Un élément non négligeable dans le processus de création du Hezbollah.

Les facteurs socio-économiques

La société libanaise s’organise bien entendu aussi en classes sociales aux intérêts divergents. Régulièrement, « les disparités socio-économiques, le développement inégal des régions et les choix géopolitiques des élites dirigeantes (...) exacerb[ent] les tensions dans un pays où le système politique est fondé », comme on l’a vu, « sur le communautarisme ». (p. 71) Quelles sont ces disparités ?

A la fin des années cinquante, par exemple, précisent les auteurs, se référant à un ouvrage d’Elisabeth Picard (Liban, État de discorde, Flammarion, Paris, 1988) qui fait autorité, le Liban créait des inégalités sociales « parmi les plus importantes du monde : 4% de très riches accaparaient 33% du revenu national, tandis que la moitié de la population du pays s’en partageait 18% ! » (p. 72).

Précision importante pour notre propos, puisque c’est dans cette partie du pays que le Hezbollah prendra tout particulièrement racine : « au Sud-Liban, champion du sous-développement le revenu moyen était à cette époque cinq fois moindre qu’à Beyrouth » (p. 72). Face à de pareilles inégalités, la célèbre formule : « les déshérités de leur terre et les déshérités dans leur terre » (p. 77) - lancée par l’imam Moussa Sadr, un des maîtres à penser du Hezbollah, dans le but d’attirer l’attention sur la « communauté de destin [qui] semblait réunir Palestiniens et chiites du Sud-Liban » (p. 77) - prend une tout autre résonance.

A l’autre extrémité de l’échelle sociale, les nantis du Liban ont construit un système politique et économique qui, malgré sa fragilité, laissait une marge de liberté « qui n’avait pas d’égale dans le reste du monde arabe » (p. 72). Ce libéralisme typiquement libanais fit, jusque dans les années soixante-dix, « de Beyrouth la ville-phare de l’Orient arabe » (p. 72), et du Liban, la Suisse du Moyen-Orient.

A partir des années cinquante et soixante, les nombreux laissés-pour-compte de ce capitalisme à la libanaise se sont regroupés, surtout dans « le Sud du pays ainsi que [dans] les banlieues pauvres de la capitale », au sein de mouvements « nationalistes et de gauche » (p. 73), organisateurs des grandes manifestations sociales de l’époque. « L’échec du programme de réformes économiques et sociales » (pp. 73-74), promises par le président libanais, radicalisera encore le mouvement de la contestation où s’inscrit une partie des origines du Hezbollah.

Bien que les grands médias abordent rarement ces questions, tout porte à croire que, si elles ne se sont pas aggravées entre-temps, les disparités socio-économiques libanaises sont à tout le moins encore très marquées de nos jours. Dans le même entretien accordé au journal Le Soir, Jawad Adra, qui ne pratique pas la langue de bois, confirme en tout cas toujours l’existence de groupes sociaux antagonistes lorsqu’il déclare, faisant allusion aux récentes manifestations libanaises : « Si les opposants et les loyalistes se battent pour gouverner le Liban, ce n’est pas pour l’intérêt général mais pour privilégier leurs intérêts personnels. » (Le Soir, 15/3/05, p. 8)

La phase palestinienne et la guerre civile libanaise

L’installation au Liban, en vertu d’un accord passé entre l’État libanais et l’OLP, des feddayin palestiniens, au lendemain des massacres du Septembre noir (1970) perpétrés en Jordanie, coïncide « avec une montée en puissance de la contestation sociale et politique » (p. 71) dans le pays des cèdres. Bon nombre de commentateurs pressés « de la guerre civile libanaise verront dans cette arrivée la cause première du conflit libanais » (p. 71).

Fidèles à leur approche globale, les auteurs écartent cette façon de voir les choses parce qu’elle tend « à atténuer, voire à occulter l’importance des antagonismes politiques et sociaux endogènes qui avaient déjà provoqué un conflit civil limité en 1958 » (p. 71). Reconnaissant l’existence de plusieurs lectures des origines de la guerre civile libanaise, Walid Charara et Frédéric Domont précisent toutefois que « la majorité des analyses s’accordent sur le rôle [qu’]Israël » (p. 39) y a joué. Une précision qui n’est pas sans importance pour notre propos, puisqu’on sait que « la raison d’être du Hezbollah est la résistance à Israël (...) en tant que projet colonial et source de menaces pour son voisinage » (p. 107).

Dès le début de la guerre civile, en 1975, on assiste de fait à une recrudescence des « ingérences israéliennes » (p. 39) au Liban. « Baptisée "opération Litani", la première intervention militaire d’envergure menée par Israël au Sud-Liban le 15 mars 1978 » (p. 42) se solde par un bilan extrêmement lourd : « occupation d’une zone de 700 km2 ; 1 186 civils sont tués, 285 000 déplacés ; 82 villages sont lourdement touchés, et six totalement détruits » (pp. 42-43).

Confronté aux agressions israéliennes contre le Sud de son territoire, l’État libanais, dont la faiblesse relève en partie de l’apathie générale qui caractérise les pays arabes au lendemain de la guerre des six jours, reste incroyablement impuissant. C’est la raison pour laquelle les feddayin, arrivés depuis peu au Liban et au contact desquels les chiites du Sud-Liban - franchissant une nouvelle étape dans le processus qui les rapproche des Palestiniens - vont s’aguerrir, « cristallise[nt] dès lors tous les espoirs » (p. 75), « en premier lieu au Sud-Liban, devenu le champ d’une confrontation quasi quotidienne entre les combattants palestiniens et l’armée israélienne » (p. 76).

La révolution iranienne

Les solides « liens historiques » (p. 95) entre chiites libanais et iraniens ainsi que « les conditions politiques, socio-économiques et culturelles » (p. 102) du Liban de la fin des années soixante-dix ne permettent pas à eux seuls d’expliquer « le ralliement massif de citoyens du pays des Cèdres aux thèses théologico-politiques de l’iman Khomeyni » (p. 102).

Pour tenter d’expliquer le succès du discours iranien au Liban, les auteurs suggèrent de façon convaincante l’idée selon laquelle les thèses défendues par son leader charismatique pourraient y avoir « revêtu aux yeux de ses nouveaux adeptes une pertinence particulière » : pour Khomeyni, rappellent les auteurs, « le monde se divise », contrairement à la vision de l’islam traditionnel, entre « oppresseurs et déshérités » (pp. 103-104) - un schéma dans lequel, étant donné leurs conditions d’existence et l’impuissance de l’État libanais à les défendre face aux incessantes incursions israéliennes, les chiites du Sud-Liban pouvaient effectivement aisément se reconnaître.

L’importance centrale consacrée dans le message khomeyniste à la question palestinienne ralliera aussi, en vertu de la « communauté de destin [qui] semblait réunir Palestiniens et chiites du Sud-Liban » (p. 77), bon nombre de chiites libanais à la cause révolutionnaire iranienne.

Radicalisés au contact des responsables de cette révolution qui s’étaient réfugiés au Sud-Liban avant la victoire de Khomeyni, après l’avoir été en côtoyant des feddayin palestiniens, les chiites libanais adoptent cependant deux attitudes différentes face au message révolutionnaire iranien. Les premiers, notamment des membres de la direction du mouvement Amal [5], prônent la réforme de l’État libanais. Les seconds qui se retrouveront bientôt dans le Hezbollah, soit « une vaste mouvance allant de certains courants au sein du mouvement Amal, en passant par le parti Dawaa [6], jusqu’à une galaxie d’associations et de groupuscules locaux », adoptent, portés « par l’élan révolutionnaire, les thèses théologico-politiques de l’imam Khomeyni » (p. 97).

La filiation révolution iranienne et Hezbollah sera d’ailleurs largement traduite dans l’« Appel aux déshérités », le manifeste qui, « annonçant la création du Hezbollah, va largement s’inspirer des thèses et des concepts de Khomeyni pour définir les grandes orientations du parti » (p. 105).

L’invasion israélienne du Liban en 1982

En affirmant dans une interview accordée à l’hebdomadaire de son parti : « sans l’invasion israélienne [du Liban en 1982], je ne sais pas si le Hezbollah existerait » (p. 69), son secrétaire général Hassan Nasrallah ne reconnaissait cependant dans cette attaque militaire ni l’origine, ni l’acte de naissance de son mouvement.

En réalité, souligne-t-il, cet acte de guerre a « accéléré la fédération des divers groupes et courants » se réclamant d’un islam révolutionnaire et « leur structuration dans le cadre d’une organisation politico-militaire. » (p. 69) En d’autres termes, l’invasion israélienne du Liban en 1982 a mis précipitamment fin au débat ouvert au début des années quatre-vingt entre les divers éléments de la mouvance chiite libanaise pro-khomeyniste « sur ses formes de structuration organisationnelle » (p. 98).

Relevant l’immense défi qui consiste à « unir les forces islamiques au sein d’une même formation politique » (p. 98), des représentants des principaux groupes chiites - « trois du rassemblement des Oulémas de la Bekaa, trois du mouvement islamique Amal, trois des comités islamiques (organisation de masse du parti Dawaa) » (p. 99) - synthétisent leur réflexion commune dans une note, connue sous le nom de « document des Neuf » qui recevra « l’approbation de l’imam Khomeyni » (p. 99). Par la suite, « ces groupes s’autodissoudront pour œuvrer ensemble à la formation du Hezbollah. » (p. 99)

Tout porte donc à croire, comme l’affirme Naïm Kassem, le numéro deux du Hezbollah, que « pendant l’invasion, le parti n’était pas officiellement constitué » (pp. 68-69). Mais « quelques mois plus tard, (...), le Hezbollah a vu le jour et s’est montré actif au Sud-Liban et à Beyrouth » (p. 70). En outre, lors de la période de formation du Hezbollah entre 1982 et 1985, années où l’on assiste à une nouvelle « exacerbation de la lutte armée contre l’occupant » (p. 101), le "parti de Dieu" n’avait « pas de commandement central » (p. 100) parce que son projet politique n’était pas encore finalisé. Ce projet ne sera d’ailleurs rendu public que le 16 février 1985 !

D’essence fondamentalement religieuse, le Hezbollah n’en résulte pas moins d’une longue interaction de facteurs internes et externes, politiques, socio-économiques et culturels, parfois contradictoires, au sein desquels les impacts de la révolution iranienne et de la question palestinienne - résistance à Israël comprise - ont été prépondérants.

L’invasion israélienne du Liban en 1982 a, on l’a vu, précipité la fondation d’un mouvement islamo-nationaliste dont le processus de formation était en cours. Ainsi, là où certains qualifient le Hezbollah de "terroriste", Walid Charara et Frédéric Domont voient plutôt, dans les conditions mêmes de sa fondation, un mouvement de résistance à une double oppression, à la fois intérieure et extérieure.

Patrick Gillard

[1] R.-A. Gutter et G. Papy, « Israël gronde la Belgique qui voit le Hezbollah », dans La Libre Belgique, mercredi 26 janvier 2005, p. 13.

[2] R.-A. Gutter, « De Gucht prône des pressions contre Syrie et Iran », dans La Libre Belgique, mardi 1er mars 2005, p. 14.

[3] Walid Charara et Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste, Fayard, Paris, 2004, 306 p.

[4] Serge Cordelier (sous la dir.), Le dictionnaire historique et géopolitique du 20e siècle, La Découverte, Paris, 2000, pp. 421-422.

[5] (5) Parti et milice chiites du Liban issus du mouvement des déshérités fondé par Moussa Sadr en 1974.

[6] (6) Un des petits frères du parti Dawaa irakien.

Source Terre d’Escale - http://www.terredescale.net

 

Source : AFPS
http://www.france-palestine.org/article1497.html


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