| AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP | |
| 
 
 | 
| Rapports de Nadi
        al-asir al-Filistini 
 
        Prisonniers d'al-Quds : confiscation de leur idendité
       
        L'avocat Fawaz Shaloudi a annoncé que les autorités de l'occupation
        ont confisqué les papiers d'identité "bleues" de quatre
        prisonniers de la ville d'al-Quds, qui sont détenus dans la prison de
        Beer Saba'. C'est au cours de sa visite à la prison qu'il a appris que
        les quatre prisonniers visés par cette mesure de déportation sont :
        Alaa Dine Muhammad Abbasi, Wael Muhammad Qasem, Wisam Saïd Abbasi,
        Mahmoud Ishâq Awda.
       
        C'est une grave mesure que les autorités d'occupation ont inaugurée
        envers les prisonniers d'al-Quds, le prisonnier Alaa Abbassi craint
        qu'elle ne s'étende aux autres prisonniers de la ville d'al-Quds et des
        Palestiniens de la partie occupée en 1948, la considérant comme étant
        une forme de punition collective et une mesure de judaïsation de la
        ville d'Al-Quds en chassant sa population.
       
        Maître Shaloudi a indiqué que cette mesure injuste et illégale n'est
        basée sur aucun critère juridique mais sur la non-reconnaissance de la
        légalité de la résistance à l'ocucpation par les habitants de la
        ville d'al-Quds.
       
        Les parents des prisonniers sont humiliés lors des visites à
        la prison de Nafha
       
        Les parents des prisonniers détenus à Nafha ont affirmé avoir subi
        des pratiques humiliantes et des conditions sévères lors de la visite
        qu'ils ont récemment effectués pour voir leurs enfants : ils ont dénoncé
        les mesures prises par la police de la prison, qui les a fait attendre
        pendant des heures sous le soleil brûlant, et les a empêchés de faire
        entrer des vêtements aux prisonniers. Le père du prisonnier Khaled Al
        Azraq a déclaré que les fouilles auxquelles ont été soumis les
        parents, hommes et femmes, sont tellement humilitantes que plusieurs
        parents ont décidé de ne plus accomplir ces visites. Il a affirmé que
        les prisonniers de Nafha se plaignent de l'interdiction faite aux jeunes
        de se présenter aux examens du tawjihi (bac), demandant d'intervenir
        auprès des ministère de l'éducation et ministère des prisonniers,
        afin qu'ils exercent des pressions pour permettre à ces prisonniers de
        passer leurs examens normalement. Les prisonniers de Nafha demandent également
        que les livres scolaires dont ils ont besoin puissent entrer, rappelant
        qu'il y a un manque de livres dans les prisons.
       
        L'épouse du prisonnier Rizq Salah a dénoncé l'état des autocars qui
        les transportent vers les prisons, disant qu'ils sont délabrés, ce qui
        cause beaucoup de fatigue et de tension pour les parents des
        prisonniers, surtout qu'avec les conditions de l'occupation, ils sont
        obligés de faire de longs trajets, se levant à 4 heures du matin pour
        revenir à minuit.
       
        D'autre part,
       
        Qasem al-Azraq, père du prisonnier Daoud al-Azraq, détenu dans la
        prison de Romanim, a déclaré avoir été surpris, le 2 juin dernier,
        lors de sa visite, par le fait que les prisonniers se sont rendus à la
        pièce des visites les pieds attachés par des chaînes, collectivement,
        comme s'ils étaient des animaux. Il a avoué que la situation a été
        très pénible et douloureuse à supporter : "Nous voyons nos
        enfants attachés de cette manière humiliante", indiquant que c'était
        une mesure de punition collective à l'intérieur de la prison, car les
        prisonniers avaient commencé à protester contre leurs conditions de détention.
       
        Il a affirmé que son fils lui a rapporté que les conditions de détention
        sont très mauvaises, que les fouilles à nu se poursuivent et
        s'intensifient, que les amendes pleuvent pour un rien, les détenus
        manquant de toutes conditions humaines.
       
        Refus de libérer un prisonnier malade mental à Salem
       
        L'avocat de Nadi al-asir, Muhannad Kharaz, a déclaré que le prisonnier
        palestinien Muhammad Yaser al-Ju'bari, d'al-Yamoun, qui souffre de
        maladies mentales, est isolé dans la prison de Salem. L'avocat a déclaré
        avoir vu le prisonnier dans la cellule, couché par terre, avec des
        restes de repas sur la tête et ses vêtements, au milieu de détritus
        et de l'urine. Le prisonnier a été isolé après qu'il ait essayé de
        se suicider, en mettant le feu dans la cellule où se trouvait avec
        d'autres prisonniers. Maître Kharaz a demandé au tribunal de Salem de
        faire immédiatement libérer le prisonnier Yaser al-Ju'bari, mais le
        tribunal a refusé, en promettant de le soumettre à un médecin.
       
        Prisonnières de Telmond : les punitions et les fouilles fréquentes
       
        D'autre part, l'avocat Raed Mahamid a visité les prisonnières détenues
        dans la prison de Telmond. Il a déclaré que leur situation devient de
        plus en plus critique, celles-ci étant constamment humiliées et punies
        par la direction de la prison.
       
        Le prisonnière Majida Akram Fudda, de Naplouse, qui est détenue
        administrative, a déclaré que la direction provoquait sans cesse les
        prisonnières par des fouilles corporelles humiliantes. Elle a aussi déclaré
        que les prisonnières ne pouvaient recevoir qu'une fois tous les trois
        mois des vêtements, sinon les vêtements amenés par les parents sont
        ramenés. Elle a dénoncé le retard intentionnel dans les soins aux
        prisonnières. Elle a expliqué que plusieurs prisonnières nécessitent
        des soins urgents, comme Amina Mouna, qui a récemment eu une crise
        d'insuffisance respiratoire, Manal Ghanem et son fils Nour, qui ne sont
        pas soignés, Abeer Amrou, qui souffre du dos, Lina Handawi, qui souffre
        du dos et de l'estomac, Hala Jabr, qui souffre du dos et du cou, Latifa
        Abu Draa et Khouloud Mansour.
       
        Quant à la prisonnière Hala Husni Jabr, de Jénine, elle a déclaré
        que les cellules sont très mal aérées, que le soleil n'y pénètre
        pas et qu'elles sont humides. Les appels sont faits quatre fois par jour
        et si une prisonnière ne peut se lever pendant l'appel, elle est isolée
        pendant 21 jours. Elle a ajouté que les punitions sont fréquentes, et
        celles-ci sont : l'isolement, les amendes, l'interdiction de sortir dans
        la cour, interdiction des soins, interdiction des visites, interdiction
        de faire entrer des affaires, et privation d'eau chaude.
       
 Source : Palestine en marche 
 | |
| Avertissement L'AFPS 59.62 a pour vocation la diffusion d'informations relatives aux événements du Proche Orient. Les auteurs du site travaillent à la plus grande objectivité et au respect des opinions de chacun, soucieux de corriger les erreurs qui leur seraient signalées. Les opinions exprimées dans les articles n'engagent que la responsabilité de leur auteur et/ou de leur traducteur. En aucun cas l'AFPS 59.62 ne saurait être tenue responsable des propos tenus dans les analyses, témoignages et messages postés par des tierces personnes. D'autre part, beaucoup d'informations émanant de sources externes, ou faisant lien vers des sites dont elle n'a pas la gestion, l'AFPS 59.62 n'assume aucunement la responsabilité quant à l'information contenue dans ces sites. | 
Retour - Actualité - Ressources - Dossier prisonniers - Accueil