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        Communiqué du ministère palestinien
       
        des prisonniers et des libérés
       
        9 mai 2005
       
        178 martyrs dans les prisons et centres de détention israéliens
       
        une explosion imminente dans les prisons
       
        Le jeune prisonnier Abdel Fattah Youssef Mahmoud Raddad (22 ans) du
        village de Sayda, au nord de la province de Tulkarm, vient de décéder
        dans l'hôpital de la prison israélienne de Ramleh, au nord de Tel Aviv.
       
        Le prisonnier Raddad avait été arrêté après avoir été blessé par
        les forces de l'occupation, lors de leur invasion du village. Il n'a pas
        été soigné tel que l'exigent les traités internationaux, mais il a
        été torturé physiquement et psychologiquement, ce qui a conduit à
        son décès.
       
        Le nombre de martyrs parmi les prisonniers s'élève actuellement à
        178, depuis 1967. Ils sont décédés des suites de la torture, de la négligence
        médicale ou de l'exécution après l'arrestation.
       
        Le ministère des affaires des prisonniers exprime sa vive inquiétude
        du fait de la situation explosive dans les prisons israéliennes, au
        moment où le gouvernement de l'occupation refuse d'assumer ses
        responsabilités vis-à-vis des prisonniers palestiniens. Dans un
        communiqué paru ce matin, il demande à l'Etat de l'occupation
        d'assumer ses responsabilités, le décès de prisonniers étant considéré
        comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, selon la
        loi internationale des droits de l'homme et la loi internationale
        humaine, ainsi que toutes les conventions internationales. De plus, les
        négociations en cours sur la libération des prisonniers sont une
        question importante et vitale pour parvenir à des solutions qui
        participent à la réalisation de la sécurité et de la paix.
       
        Le ministère appelle, dans son communiqué, toutes les organisations
        internationales et juridiques, et notamment la Croix Rouge
        Internationale et l'Organisation Mondiale de la Santé, à
        intervenir pour faire cesser cette attitude insouciante, et assumer
        leur responsabilité humanitaire et professionnelle, mais aussi pour
        agir rapidement pour sauver la vie des prisonniers palestiniens, contre
        la politique délibérée d'assassinats menée par le gouvernement de
        l'occupation. Plus de 1000 prisonniers palestiniens, malades ou blessés,
        sont quotidiennement menacés par la mort.
       
        Communiqué du ministère palestinien
       
        1000 prisonniers malades et blessés face à la politique délibérée
        de la négligence médicale
       
        La mort menace le prisonnier Daraghmeh
       
        Sa main a été cassée lors des interrogatoires, et il attend d'être
        soigné
       
        Le prisonnier Ahmad Lutfi Daraghmeh (34 ans) de Toubas, a été condamné
        à 15 ans de prison, après avoir été arrêté alors qu'il était
        recherché pendant 4 ans.
       
        Le prisonnier Ahmad a passé trois ans en prison. Il avait été arrêté
        en 1991 et détenu pendant trois ans. En 2000, il est de nouveau arrêté
        et détenu pendant un an et demi. Les forces de l'occupation l'ont
        recherché pendant quatre ans, et actuellement, il est de nouveau en
        prison, à Gilboa, et condamné à 15 ans de prison.
       
        Le frère du prisonnier témoigne : "je n'ai eu l'autorisation de
        visiter mon frère qu'après quatre mois de détention. La main de mon
        frère a été cassée lors de l'interrogatoire, le sang est mélangé
        à la chair, et elle est dans un état de décomposition. La mère du
        prisonnier dit : j'ai goûté à toutes les amertumes depuis son
        arrestation. Il a passé sa jeunesse dans les prisons, il est
        actuellement semi -handicapé, mais le but d'Israël est de le
        rendre handicapé à vie. Ahmad ne se plaint jamais, à chaque fois il
        nous dit : Al Hamdu lillâh, il est patient et assume ses responsabilités.
        Je ne dors plus les nuits, je pense toujours à lui. Je souhaite que
        vous fassiez ce que vous pouvez pour le faire libérer. Je n'oublierai
        jamais comment les soldats m'obligeaint à monter ave leur unité sous
        la menace des armes, m'obligeant à l'appeler pour qu'il se rende.
       
        Elle se rappelle quand elle a aperçu son fils dans le tribunal, porté
        par deux jeunes, alors que la plaie de l'opération chirurgicale n'était
        pas fermée encore. Ils lui avaient fait cette opération pour tirer des
        os de son bassin et les mettre sur la main. Elle dit : "Il était
        très fatigué, il semblait prêt à s'avanouir".
       
        Le prisonnier Ahmad est l'un des 1000 prisonniers malades ou blessés
        qui sont toujours détenus dans les prisons israéliennes. Ces
        prisonniers souffrent de divers maux, et subissent la politique de la négligence
        médicale délibérée, qui menace tous les jours leur vie. Du fait de
        cette politique, 37 prisonniers sont décédés dans les prisons israéliennes
        depuis 1967.
       
        Le ministère des affaires des prisonniers lance un appel à toutes les
        institutions juridiques et internationales, leur demandant d'intervenir
        rapidement pour sauver la vie du prisonnier Ahmad Daraghmeh, et d'agir
        activement pour que tous les prisonniers soient soignés.
       
 
 Source : Palestine en marche 
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