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      sur le mouvement des prisonniers et questions sur les initiatives de solidarité
 Samedi 17 sept. 2004
 Nous
      avons pu joindre aujourd'hui Mahmoud Ziade, président du Comité des
      Familles de prisonniers.  La situation est très préoccupanteLes familles continuent à agir en attendant la fin des négociations.
      Mais  il est très difficile pour elles d'avoir des informations
      directes sur la lutte dans les prisons.
 Les avocats n'arrivent pas à contacter les responsables du mouvement. En
      effet, les autorités israéliennes ne cessent pas de les transférer
      d'une prison à l'autre. La direction unifiée des prisonniers se trouve
      dispersée.
 Selon Mahmoud, les femmes prisonnières pourraient se remettre en grève
      de la faim dès demain car les négociations les concernant se 
      passent  particulièrement mal.
 Tout cela doit nous interpeller en France et en Europe. Où en est le
      mouvement de soutien aux prisonniers après la journée du 4 sept ? 
      Il faudrait  de toute évidence une réunion unitaire du comité de
      soutien aux prisonniers avec l'ensemble des composantes du mouvement de
      soutien à la Palestine.
 A Montpellier, le jeûne de solidarité avec les prisonniers palestiniens
      commencé il y a quinze jours a été reconduit encore aujourd'hui samedi
      17 sept.  sur la Place de la Comédie.
 Mais au-delà que pouvons nous faire tous ensemble dans les semaines qui
      viennent ? Il y aura  plusieurs occasions de mobilisation sur la
      Palestine , meetings, manifestations, FSE de Londres, Semaine contre le
      mur autour du 9 novembre, Tournée des syndicalistes palestiniens du 16nov
      au 1er dec, Journée internationale des droits de l'homme, etc.
 Il faut que
      chacune de ces dates soit l'occasion d'une action spécifique de solidarité
      avec le mouvement des prisonniers. Ce mouvement n'est pas terminé. La
      solidarité unitaire avec les détenus doit s'inscrire dans la durée .
 La question des 7500 prisonniers ne doit plus être occultée quand, derrière
      le mur de l'apartheid, c'est toute la Palestine est en train de devenir
      une immense prison. Arafat est parmi tous les chefs d'état élus, le seul
      qui soit un président-prisonnier. Gaza est la plus grande prison du
      monde. On est en train d'emmurer tous les habitants de Cisjordanie. Le
      dernier cercle de l'enfermement est celui des prisons et des camps. Il
      faut que la campagne contre le mur soit aussi une campagne contre
      l'emprisonnement des 7500 prisonniers, contre la torture et l'isolement
      des prisonniers, contre la situation scandaleuse imposée aux femmes
      prisonnières, contre l'enfermement des 400 enfants de 13 à 16 ans.
 Mahmoud Ziade espère que la prochaine  journée des prisonniers en
      Palestine, le 17 avril prochain devienne, grâce à nous tous, une journée
      internationale des prisonniers. Le 17 avril devrait être l'occasion d'un
      rassemblement international à Bruxelles, et pourquoi pas, le point
      culminant de la marche européenne pour les prisonniers qui avait été évoquée
      par plusieurs des intervenants à la réunion du 20 août à Paris quand
      avait été formé le comité de soutien aux prisonniers. Il est temps de
      nous réunir pour parler ensemble de tout cela.
 
 José Perez
 
 Source : Liste Assawra
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