AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- DOSSIER  PRISONNIERS  PALESTINIENS -o-


Les prisonniers dans l’hôpital de la prison d’Al Ramla 

sont exposés aux méthodes les plus affreuses de torture

 

ISRAEL, 18 juillet 2004, IPC
Le « Club du Prisonnier Palestinien » a affirmé hier que les prisonniers détenus à l’hôpital de la prison d’Al Ramla, en Israël, s’exposaient aux plus affreux opérations de torture et qu’ils souffraient de l’inattention médicale et de la dégradation des circonstances sanitaires.
Le Club a déclaré, dans un communiqué publié hier, que son avocate Hannan Al Khatib avait pu rencontrer un nombre des prisonniers et qu’elle était mise au courant de leur mauvaise situation, signalant que plus que 200 prisonniers se trouvaient dans cette prison.
Le prisonnier Mansour Mouqada, 26 ans, de la ville de Salfit en Cisjordanie, a dit à l’avocate que : « les soldats de l’occupation m’ont laissé couler du sang pour une période de 30 jours à l’hôpital de « Bilson », après m’avoir détenu le 2 juillet 2002. Ils m’ont insulté et il m’ont mal traité ».

Il a encore affirmé que l’inattention médical commise contre lui à donner la paralyse de doits de son pied droit, de l’avulsion de la moitié de son estomac et l’a remplacée par une du plastique et d’autre problèmes comme dans l’urination.
Il a aussi continué que : « même lorsqu’il m’ont transféré à la cour de Tel Avive, les gardes m’ont frappé deux fois, de plus, le chauffeur du jeep qu’il me transférait m’a frappé lorsque j’avais les mains et les pieds enchaînés ». 
Le communiqué a aussi reporté le témoignage du prisonnier Saed Issa, 31 ans, qui s’était exposé à une tentative d’assassinat. Il a indiqué à l’avocate que les soldats israéliens l’ont transféré à l’hôpital d’Al Ramla et qu’il était investigué deux fois lorsqu’il était enchaîné sur un lit malgré sa maladie et sa blessure.
Il a continué qu’il était transporté au centre d’investigation à « Al Jamala » où il était resté 3 mois pour finir là l’investigation et qu’il était menacé au cours de l’investigation militaire de détenir sa mère, sa sœur et sa femme.
Il a dit en criant que : « à l’hôpital Al Ramla il m’ont pas donné des médicaments pour calmer mes douleurs pourtant j’ai tant demande. Cet hôpital n’est même pas considéré comme un vrai hôpital parce que j’ai vu plusieurs cas qui souffrent sans avoir le soin…».
Il a aussi signalé que la balle était encore dans son pieds gauche, à coté des shrapnels installés dans ses os d’où des douleurs terribles et qu’il avait vraiment besoin d’une chirurgie urgente.
Le rapport du Club a en outre affirmé qu’il y avait un mineur à l’hôpital de la prison, qui s’appelait Salem, 14 ans, du camp de Balata, dont les mains étaient coupées et qu’il avait besoin du soin et d’attention.
Finalement, le Club du Prisonnier Palestinien a appelé tous les établissements de droit de l’homme et les organisations médicale d’accroître leur soin des blessés et malades aux prisons israéliennes à la lumière de l’indifférence des autorités des prisons concernées. 

 

Source: http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Juillet/084.html

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