AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- DOSSIER  PRISONNIERS  PALESTINIENS -o-


Des artistes, des directeurs de film et des ministres en grève de la faim, solidaires aux prisonniers palestiniens 

 

Le Centre International de Presse

24 Août 2004

 

Environs 75 palestiniens, dont des artistes, directeurs de film et des ministres ont juin la tente de solidarité, dressée du dehors du bâtiment de Conseil Législatif Palestinien (CLP), dans la ville de Gaza, ils arrivant à leur troisième jour de grève de la faim ouverte en solidarité avec les 7200 prisonniers palestiniens, qui ont entré dans leur dixième jour de grève, dedans les prisons et camps de concentrations israéliens.

Dedans la tente, et couché dans son lit, Fayeq Jarada, un directeur de film palestinien, a déclaré qu’il avait entré en cette grève de la faim solidaire au nom de l’Association des directeurs de film palestiniens pour Cinéma et Télévision, afin de répandre un peu de lumière sur la souffrance et la lutte des prisonniers palestiniens.

 

« Notre grève va continuer pourvu que les prisonniers palestiniens continuent leurs et pourvu que les violations israéliennes des droits du prisonniers continuent », a déclaré Jarada.

 

Parlant des réactions à leur grève, Jarada a souligné que plusieurs artistes égyptiens proéminents et écrivains ont envoyé des lettres de solidarité avec leur grève.

 

Sur les activités des directeurs de film palestiniens, Jarada a affirmé qu’il y a des projets pour faire des documentaires sur cette période de la grève et ces films vont être bientôt mis à l’écran pour le peuple, notant que plusieurs films avaient été faits avant sur la souffrance des prisonniers dedans les prisons israéliennes, dont un dirigé par lui-même, « Loin du Soleil ».

 

Sa’eed Al Bitar, un autre directeur de film palestinien, a affirmé qu’il et son camarade Jarada avaient demandé de participer dans la grève, afin de tirer l’attention vers les activités et répandre un peu de lumière sur la situation difficile des prisonniers.

 

« Nous essayons de créer un élan parmi les artistes arabes et intellectuelles, parce que nous avons reçu des lettres de solidarité et appels téléphoniques de la part des artistes égyptiens et auteurs et j’ai entendu que le Syndicat des Artistes jordaniens va tenir un meeting pour organiser un sit-in afin de montrer leur solidarité avec les palestiniens. Nous avons aussi reçu des appels téléphoniques des artistes et directeurs de film de la Syrie, qui essayent de créer aussi un mouvement parmi les artistes syriens », a ajouté Al Bitar.

 

Pendant notre présence dans la tente, un autre appel, est venu de la part du proéminent artiste égyptien, Fardos Abdel Hamid, qui a affirmé qu’elle aussi va joindre leur grève de faim ouverte, à Caire, en solidarité avec les palestiniens dans la tente et dedans les prisons.

 

Dans un autre lit, le ministre des Affaires des Détenus et Prisonniers, Hesham Abdel Razeq, qui est dans la grève depuis le début.

« Ces tentes sit-in ont été transformées en tentes pour une grève de faim permanente, trois jours avant, et nous voulons continuer cette grève pour soutenir la grève de la faim des prisonniers palestiniens dedans les prisons israéliennes…il y a aussi des tentes pareilles, dressées à Rafah, Naplouse, Hébron, Bethléem et Ramallah et nous continuons  la grève jusqu’à ce que les demandes des nos prisonniers soient accomplies par le Service des prisons israéliennes », a conclu Abdel Razeq.

 

Ensemble aux 65 civils et figures proéminents, dans la tente des grévistes à Gaza, il y a aussi 15 femmes, dont des mères des prisonniers.

 

La mère de prisonnier Rami Salem, qui a été condamné à 13 ans de prison et actuellement il a passé deux ans et demi dans la prison de Hadarim, a déclaré qu’elle continuerait sa grève jusqu’au moment que les prisonniers rompront leur grève.

« Nous demandons que les pays arabes et internationaux se tiennent à coté des prisonniers, parce qu’ils défend une cause et nous demandons aux communautés palestiniennes en Europe et les Etats-Unis d’intensifier leurs activités et manifestations de solidarité avec les prisonniers », Om Rami a dit.

 

Elle a transmis un message à son fils, Rami, lequel elle n’a vu pas depuis six ans, avant d’être arrêté il avait vécu à Ramallah, en lui demandant de continuer sa grève de faim jusqu’au moment quand leurs demandes pour des meilleures conditions de détention seront accomplies.

 

« Nous sommes avec eux et nous ne les oublierons jamais. Nous espérons et prierons à Allah que leurs demandes soient accomplies ».

 

La semaine dernière, le cabinet palestinien et le Président Arafat ont jeûné un jour en solidarité avec les prisonniers palestiniens.

Source: http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Aout/128.html

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