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      : première cible des arrestations au mois d'avril   Le centre d'information
      sur les prisonniers a annoncé que le nombre de prisonniers en Cisjordanie
      et dans la bande de Gaza est arrivé pour le mois d'avril à 328
      Palestiniens, 296 de Cisjordanie, 32 de la bande de Gaza. Ces arrestations
      ont eu lieu lors des invasions répétées des forces d'occupation des
      villes de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, malgré l'accalmie qui
      dure depuis près de trois mois.Le centre a précisé dans son rapport que la ville de Naplouse tient la
      première place d'après le nombre de personnes arrêtées, avec 66
      personnes, ensuite al-Quds avec 57, qui ont été arrêtées lors des
      menaces d'invasion de la mosquée par les colons sionistes, suscitant des
      manifestations
 importantes contre la violation des lieux saints palestiniens.
 Pour la bande de Gaza, le rapport indique que la zone du nord a été la
      plus touchée par les arrestations, avec 14 personnes, puis Khan Younes
      avec 8 et Rafah avec 7 personnes.
 Le rapport du centre d'information sur les prisonniers a montré les
      souffrances des prisonniers qui sont détenus dans des conditions
      difficiles et qui subissent les mauvais traitements lors des
 interrogatoires, ainsi que leur état de santé, où ils manquent de médicaments
      et de soins médicaux. L'âge des prisonniers n'est pas respecté, ils
      sont privés des visites, les parents étant interdits
 sécuritaires, et lorsque les parents peuvent y aller, ils sont maltraités
      et humiliés.
 Le rapport mentionne les martyrs du mouvement des prisonniers, au cours
      des années de l'Intifada, et la raison de leur décès, il mentionne également
      la répression des femmes palestiniennes détenues, et celle exercée
      contre les enfants détenus, dont les conditions de détention sont très
      pénibles, notant que plusieurs enfants n'ont pas reçu la visite de leurs
      parents depuis leur arrestation.
 Le rapport mentionne la déclaration du ministre des prisonniers et libérés,
      Sufyan Abu Zayda, disant que malgré l'accalmie qui dure depuis plus de
      trois mois, aucune amélioration n'a été décelée dans la question des
      prisonniers, indiquant que le peuple palestinien réclame un agenda
 précis et clair sur la libération de tous les prisonniers, qu'il refuse
      les critères israéliens, et il n'y aura aucune négociation tant que
      tous les prisonniers, et notamment ceux qui sont prisonniers avant les
      accords d'Olso, ne sont pas libérés.
 Le rapport a dévoilé une nouvelle méthode mise au point par les
      services de renseignements israéliens pour arracher des aveux lors des
      interrogatoires. Cette nouvelle méthode consiste à faire une promesse au
      détenu que s'il avoue, il aura des facilités, il sera libéré ou aura
      la peine minimum. Mais l'instructeur revient peu à peu sur ses promesses
      et le prisonnier se retrouve dans une situation aussi inhumaine qu'avant.
 Concernant la détention administrative, le rapport indique que les
      prisonniers administratifs sont de plus en plus nombreux. Pour le seul
      mois d'avril, 100 Palestiniens ont été arrêtés sans qu'aucune charge
      ne leur soit signifiée. Ils ont été répartis dans les prisons du
      Naqab, de Meggido et Aylon. Ils sont interdits de se mêler aux autres, et
      sont interdits de visite.
 Concernant les anciens prisonniers, détenus avant les accords d'Oslo
      (1996), plusieurs sont interdits de visite depuis plusieurs années, et la
      plupart ont une santé fragile.
 Muhammad Badr, le directeur du centre d'information sur les prisonniers,
      lance un appel pour dénoncer toutes les pratiques terroristes israéliennes
      à l'encontre des prisonniers, et toutes les violations des conventions
      internationales sur les droits de l'homme et les droits des prisonniers.
 Il a insisté sur le rôle nécessaire des médias, locaux, arabes et
      internationaux pour soutenir la cause des prisonniers, dénoncer les
      violations israéliennes de leurs droits et de lever le slogan : ni
      accord,
 ni négociations sans la libération de tous nos prisonniers.
 
 
 Traduit par le Centre d'Information sur la Résistance en Palestine
 
 Source
      : Palestine en marche  
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