AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


Le Plan de Désengagement entraine une importante expansion de la colonisation en Cisjordanie, mais la résistance palestinienne non-violente se mobilise de plus en plus soutenue par les pacifistes israéliens (les Anarchistes Contre le Mur, Ta'ayush, Gush Shalom, ect..) et les pacifistes internationaux (ISM).
 

Jayyous le 31 décembre
En dépit d'une forte présence militaire israélienne, la population de Jayyous et des pacifistes internationaux et israéliens ont planté aujourd'hui des jeunes plants d'oliviers sur les terres de Jayyous qui avaient été passées au bulldozer. 
75% des terres de Jayyous ont été séparées du village par le mur de l'Apartheid construit par Israel. 
 
Maintenant le gouvernement israélien essaye d'agrandir la colonie illégale de Zufim sur les terres de Jayyous qui sont isolées entre le mur de l'Apartheid et la Ligne Verte.  Au cours des dernières semaines, les entrepreneurs israéliens ont rasé à l'aide des bulldozers plus de 600 oliviers pour l'expansion de Zufim. 
La Cour Internationale de Justice a récemment affirmé que les colonies israéliennes sont une violation du droit international.
 
Vingt fermiers de Jayyous qui possèdent des permis pour passer par les portes dans le mur de l'Apartheid afin d'accéder à leurs champs ont participé à la replantation des arbres.  Ils ont été rejoints par 15 pacifistes internationaux et 150 pacifistes israéliens de Gush Shalom et de Ta'ayush qui ont marché jusqu'aux terres de Jayyous situées du côté israélien. 
Dix-huit véhicules militaires israéliens ont suivi les manifestants pacifiques pendant qu'ils plantaient 50 jeunes plants sur les terres rasées par les bulldozers. 
De là, les protestataires on marché vers la porte dans le mur.  Les soldats ont essayé d'arrêter les protestataires pendant qu'ils approchaient du mur, mais ils ont continué. 
 
Par la suite, le fermier de Jayyous, Sharif Omar, et deux pacifistes de Ta'ayush ont reçu l'autorisation de traverser la porte dans le mur en portant un jeune plant d'olivier qui avait été déracinée par les bulldozers israéliens.  Ils ont alors donné le jeune plant d'olivier aux protestataires qui attendaient de l'autre côté de la barrière.
 
De l'autre côté du mur, les habitants de Jayyous qui n'ont pas d'autorisation pour traverser les portes dans le mur afin d'aller sur leurs terres avaient marché de la proncipale mosquée de Jayyous jusqu'à la porte dans le mur.  Ils ont été rejoints par 20 ISMers et 12 pacifistes israéliens des Anarchistes contre le Mur. 
 
Quand le groupe de 200 personnes a atteint le mur, ils ont rencontrés 50 soldats israéliens et la police des frontières qui ont essayé de les éloigner de la porte de façon agressive. 
 
Le groupe a tenu bon jusqu'à ce qu'ils aient été rejoints par les trois protestataires qui ramenaient le jeune plant d'olivier depuis l'autre côté.  Après des discours, les protestataires sont revenus au village.
 
Cette action a symbolisé le rejet palestinien, israélien et international de la politique de colonisation illégale perpétrée par Israel à Jayyous et en Cisjordanie, et la détermination des pacifistes des trois communautés pour empêcher la perte des terres de Jayyous.
 
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Manifestation contre le Mur à Bil'in le 27 décembre
 
La dernière manifestation contre le Mur à Bil'in (mardi 14 décembre) a entrainé un arrêt de la contruction de 2 semaines.
La communauté locale a organisé une marche le jour d'e lexpiration de cet ordre et a invité à les rejoindre des membres de la Knesset, des officiels Palestiniens, des ISMers et d'autres internationaux.
 
Le lundi 27 décembre, vers 12h30, 200 villageois de Bil'in accompagnés de 13 pacifistes internationaux, le membre du Conseil Législatif Palestinien, Abed Al Jawad Saleh, le ministre Kadura Fares, et le candidat à la présidence palestinienne, Mustafa Bhargouti, ont marché ensemble vers l'endroit où le mur est construit.
 
À 13 h, la marche s'est arrêtée pour écouter une présentation du tracé du mur et de l'expansion prévue des colonies voisines.  Cette présentation a été suivie des discours de ceux dont les noms sont mentionnés ci-dessus et d'Iede Morrar, le Co-coordinateur de la mobilisation contre le Mur de l'Apartheid pour la région de Ramallah.
 
Après qu'une brève visite sur le chantier de construction, le groupe est revenu au village à 14 h.  On s'attend à ce que la construction du Mur recommence bientôt.  La communauté de Bil'in a exprimé son intérêt pour protester contre cette construction et a demandé le soutien international pour résister au mur à Bil'in.

Jérusalem le 2 janvier 2005
 
L'International Solidarity Movement (ISM) prévoit une manifestation de solidarité à l'extérieur du Tribunal de Jérusalem dans le Russian Compound pour le début du procès de Mohammed Mansour.
 
Venez nous aider à condamner la criminalisation par Israel des pacifistes non violents !
 
Le dimanche 2 janvier, Mohammed Khalil Mansour, un organisateur de la communauté du village de Biddu en Cisjordanie, passera en jugement devant la Cour de la Paix de Jérusalem dans le Russian Compound. 
 
Le 26 juin 2004, Mansour a été attaqué, durement frappé et arrêté alors qu'il participait à une manifestation non-violente contre la construction du mur de l'Apartheir à Al Ram.
http://www.ism-france.org/news/article.php?id=1141&type=temoignage&lesujet=Le%20Mur
Mansour a été arrêté avec 5 Juifs Israéliens et trois Palestiniens de Cisjordanie dont deux enfants.

Selon les témoins oculaires, Mansour se tenait avec d'autres manifestants pacifiques quand il a été attaqué et durement frappé par des policiers en civil.  Il a reçu des soins médicaux à l'hôpital de Hadassah pour des blessures au dos (des coups répétés par la crosse d'une arme), une côte cassée (par les coups de la police), des boursouflures au visage, une dent cassée et des problèmes d'audition.
 
Les pacifistes israéliens arrêtés ont été présentés devant la Cour et ont libéré dans la soirée en dépit de leurs demandes pour rester en garde à vue jusqu'à la libération des détenus palestiniens. 
 
La liberté sous caution a été refusée aux quatre Palestiniens et ils été maintenus en garde à vue par la police pendant une semaine avant d'être libérés.
 
Mansour, père de 5 enfants, est accuse d'avoir jeté des pierres, d'agression envers un officier de police, et de résistance à son arrestation.
Il a l'intention de plaider non coupable lors de l'audience de demain.
 
Date : Dimanche 2 janvier 2005
 Heure :  13h30
Lieu : Jerusalem Peace Court, Russian Compound
Contacts :
Avocat, Leah Tsemel : 052.2.601.602
Bureau de l'ISM : 054.6.253.451

Source : ISM Nantes

 

Ce texte n'engage que son auteur et ne correspond pas obligatoirement à notre ligne politique. L'AFPS 59/62,  parfois en désaccord avec certains d'entre eux, trouve, néanmoins, utile de les présenter pour permettre à chacun d'élaborer son propre point de vue."

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