AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


 

                       Journal  des Palestiniens            

               N° 126 

29- 06 au 06- 07
Par  M.Lemaire  
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources d'informations de la résistance). ensuite patiemment je fais les recoupements...
Vous retrouverez ce journal sur le site http://www.nord-palestine.org/Journaux_Palestiniens.htm  
ps : # veut dire important (a mes yeux) :

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Sommaire : 
1Politique Palestinienne (en Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne

3 Politique internationale des territoires occupés 

4 La palestine en chiffre & au jour le jour
Décompte des pertes humaines
Détails par région

6 Les brèves

6-1 Point de vue de Dahlan : Nous considérons tout retrait israélien une victoire pour les palestiniens
7 Dossier
7-1 Point de vue de Doron Rosenblum : Lassitude, nous t’avons rencontrée, sans mots.
7-2 Dossierde Abdel Nasser Awni Ferwana : A l'occasion de la journée mondiale de solidarité avec les victimes de la torture
7-3 Point de vue de René Backmann :  Un mur dans les têtes
7-4 Pont de vue de  ISM Naplouse : Le jour d'après
8 Annexe
Vient de Paraître... "Quand on a peur, on perd la vue"

                29-04 au 06-07 :   Peuple Palestinien  : 2 tués   -  54 blessés
                                                                             
1  Politique Palestiniene 
1-1  Processus de paix :
02-07
Le ministre des Affaires civiles a assuré que les Ports et les Passages terminaux seront la réussite ou l'échec du retrait assurant qu'il n'y a pas d'accord sécuritaire sans liaison sociale, politique et géographique entre la Cisjordanie et la bande de Gaza et et influencera le futur du processus de paix....

05-07
# Le premier ministre, Ahmed Qureï a signalé qu'il n'y a aucun avantage de parler de la paix pendant qu'Israël continue sa politique agressive contre le peuple palestinien ...

Il a exprimé, sa forte inquiétude des dernières actions israéliennes en Cisjordanie, particulièrement celles visant la construction du mur de la honte, l'expansion coloniale et l'isolement de la ville de Jérusalem de son voisinage palestinien dans le but de l'annexer à Israël.
Ahmed Qureï espère que le retrait israélien de Gaza et du nord de la Cisjordanie soit une réussite , et exhorte la Communauté internationale qu’elle assume ses responsabilités afin que le retrait soit entier et pas un redéploiement, et exhorte la Communauté internationale à offrir une aide financière dans le but de développer la bande de Gaza et la Cisjordanie.
SOURCE : IPC+WAFA
06-07
Le président Mahmoud Abbas, souhaite rencontrer Sharon avant le retrait de la bande de Gaza : "J'ai dit que le sommet avait été difficile et que les résultats étaient minces. Mais il y a eu un accord sur la poursuite des contacts et la tenue d'une nouvelle réunion avec le Premier ministre israélien, à l'issue des préparatifs, qui pourrait donner de meilleurs résultats"
(Reuters)
05-07
# M. Zahar a affirmé que l'Autorité palestinienne et le Fatah, le parti au pouvoir, "jouent avec le feu" en monopolisant le dossier du retrait israélien sans consulter les autres mouvements.
"En premier lieu c'est le Fatah qui est responsable de cette situation. Nous n'accepterons pas du tout d'être de simples figurants dans cette affaire et ne permettrons à personne de cueillir les dividendes des sacrifices offerts par le Hamas et le peuple palestinien pour la libération de notre terre", a-t-il dit.
"Nous parlons d'une terre libérée grâce à notre sang et non pas par la négociation. Nous n'avons pas accepté la présence de l'occupant sur cette terre et nous ne permettrons pas qu'elle soit distribuée à ceux qui ne la méritent pas",
(afp- 11h15)

1-2 Les grandes manoeuvres
02-07
# Le ministre des Affaires civiles aimerais connaître la position de l'Egypte en ce qui concerne le passage terminal de Rafah avec l'Egypte, signalant que le passage terminale devrait être un passage égypto- palestinien et que l'ANP est prêt de donner des garanties sécuritaires au côté israélien.
02-07
Le ministre des Affaires civiles a insisté sur l'idée que le retrait est un espoir pour réaliser la paix dans la région entière et a demandé la Communauté Internationale de presser Israël d'appliquer la feuille de route et permettre de reconstruire les villes et les villages détruits par les forces de l'occupation israélienne et revivre l'économie palestinienne.
SOURCE : IPC+WAFA
 

1-3
Sur le terrain
L’AP prête pour le retrait
28-06
Au sein de l’Autorité palestinienne, on attend avec impatience de voir le Goush Katif, car les dirigeants de l’AP craignent que le retrait ne se fasse pas en temps voulu
l’Autorité palestinienne souhaite la réussite du retrait israélien, comme préparation à la mise en œuvre de la Feuille de route, selon les intérêts du peuple palestinien."
# Mohamed Dahlan : "Israël n’est pas sérieux au sujet du retrait de la Bande de Gaza".

01-07

Les résistants inscrit aux Brigades des Martys d'al-Aksa ont réclamé leur intégration dans les rangs des forces palestiniennes de sécurité.
Leur porte-parole, Abou Wael, qu'ils attendaient désormais la réponse de l'Autorité palestinienne.
06-07
# Mahmoud Zahar, : "Le Hamas "ne permettra à personne de le désarmer"
"Qui va défendre le Hamas? Est-ce l'Autorité palestinienne, la sécurité préventive qui a arrêté nos membres ou le service des renseignements qui est en train de collecter des informations sur le Hamas?",
"Notre réponse est claire, nous ne permettrons à personne de nous désarmer et personne n'ira en prison parce que l'Autorité palestinienne le veut ou à la suite de pressions israéliennes et américaines
(afp)
 

1-4
Gouvernement cherche coalition
30-06
Le Hamas demande la création d'une commission spéciale chargée de superviser le transfert de pouvoir dans la Bande de Gaza.
30-06
Le président Mahmoud Abbas a rejeté cette demande.
AP
01-07
# Le président Mahmoud Abbas a invité le Hamas & le Djihad islamique à rejoindre le gouvernement palestinien immédiatement pour préparer un transfert de pouvoir dans le calme dans la Bande de Gaza après l'évacuation israélienne
"Nous sommes très sérieux dans notre appel à un gouvernement d"union nationale' et nous allons entamer le dialogue avec nos frères des factions palestiniennes à cette effet".
"Notre politique, c'est celle d'une seule autorité, une seule arme, et nous accueillons tous les partis politiques pour y participer",
AP
01-07
# Le Djihad islamique a fait savoir qu'il rejetait l'invitation, précisant qu'il ne ferait parti d'aucun gouvernement palestinien "tant que persistera l'occupation ".
03-07
# Le mouvement de résistance Hamas a annoncé par la voix de Moushir Al-Masri. "Le Hamas a décidé de ne pas participer à un cabinet d'union nationale, mais le mouvement insiste pour que soit créé un comité national unitaire pour superviser le retrait israélien de Gaza" "Nous insistons sur la tenue "le plus tôt possible d'élections législatives".
"Former un gouvernement d'union à ce stade si tardif ne servirait à rien", a déclaré Mouchir al Masri, porte-parole du mouvement, tout en assurant que celui-ci n'avait pas pris une décision irréversible.
(afp- 21h50)
 
Réunion du Comité central de l'OLP,.
03-07
Le président Mahmoud Abbas a contesté qu’il pourrait exister des désaccords parmi les membres du Comité central d'OLP,.
03-07
Farouk Al-Kadoumi, (secrétaire général du Comité central) : "Nous avons étudié le rétablissement de l'Autorité palestinienne aussitôt que des solutions seront trouvés aux problèmes qui pourraient accompagner le retrait israéliende la bande de Gaza.",
03-07
Le premier ministre Ahmed Qureï a considéré la réunion du comité central comme historique et très important, mentionnant que la réunion a discuté de la réalité du Fatah, pour tout ce qui concerne l'OLP et l'importance de l'unité nationale dans cette phase.
Il a indique que le comité central du Fatah était d'accord pour renforcer l'unité nationale, en appréciant l'accord du Caire ; expliquant qu'un comité avait été formé dans le but de renforcer et activer l'Autorité palestinienne.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5856
03-07
Nabil Sha'ath, un membre du comité central et son porte-parole a affirmé que les discussions portait sur la paix juste et globale dans la région.et que le comité avait discuté les moyens par lesquels le peuple palestinien peut transformer le retrait israélien de Gaza en victoire et consisterait un bon début pour le retrait de la Cisjordanie ainsi de Jérusalem.
Sha'ath a insisté sur l'importance de mener des procédures garantissant la vie démocratique et que des élections seraient effectuées qui aboutiraient à une conférence générale
SOURCE : IPC+WAFA

1-7 Action contre la politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
03-07
Le Chef négociateur palestinien, Saeb Erakat a dit que les palestiniens doivent sérieusement "penser" aux déclarations du premier ministre israélien en ce qui concerne l'expansion coloniale dans la Cisjordanie.
# Sharon ayant déclaré que'' l'application du plan israélien de séparation et du retrait israélien de la bande de Gaza visaient à renforcer des colonies et de l'expansion coloniale en Cisjordanie ''.
Saeb Erakat ''C'est clair que Sharon vise par l'application du plan de séparation et du retrait israélien de la bande de Gaza et le nord de Cisjordanie, à faire de ce plan comme une alternative de la feuille de route,'',
Il a d’autre part affirmé, à la radio de'' la Voix de Palestine '', que l'ANP est inquiète de telles déclarations, ajoutant que les Etats-Unis et l'Union Européen étudier sérieusement ces déclarations.
'' J'ai croit que Sharon voudrait dire non pour reprendre les négociations après l'application de son plan unilatéral , et donc le Quartet et les Etats-Unis doivent immédiatement présenter un nouveau plan dans le but de faire du retrait une partie de la feuille de route ''
SOURCE : IPC+WAFA
06-07
Mahmoud Zahar, : "Le Hamas ne restera pas les bras croisés à Gaza si la Cisjordanie est attaquée".
"Notre cause nationale ne s'arrête pas à la Cisjordanie, Gaza ou Jérusalem. Notre cause au Hamas c'est la Palestine, toute la Palestine",
(afp- 11h15)

1-8   Politique extérieure
(Reuters) –
# Un peu de géopolitique  : la bande de Gaza.
Adossée à la mer Méditerranée à l'ouest et à l'Egypte au sud, cette étroite bande côtière, est de plus en plus isolée par la colonisation israélienne qui a coupé le territoire palestinien en 2
Elle est sans débouché et sans véritable ressource ce qui a pour conséquence d'aggraver jour après jour la crise économique.
(L'an dernier, la Banque mondiale avait prévenu que la Palestine pourraient durement pâtir d'une fermeture des frontières par Israël après son départ de la bande de Gaza, ou d'une suspension de l'approvisionnement en eau et en électricité….)
02-07
Palestiniens & Israéliens conviennent de la nécessité d'établir une liaison directe pour les voyageurs et les marchandises destinés à la Cisjordanie au lendemain, , du retrait israélien de la bande de Gaza.
Les Palestiniens, proposent une autoroute enterrée le long d'une tranchée, un projet à leurs yeux plus économe, plus rapide à construire et plus souple.
Cependant, les Israéliens ne veulent surtout pas d'une liaison susceptible de porter atteinte à leur sacro-sainte sécurité. Ils ont proposé une liaison ferroviaire reliant sans arrêt Gaza au sud de la Cisjordanie.
Nb : La construction d'une voie ferrée coûterait entre 175 et 200 millions de dollars et prendrait au moins trois ans, …
Les Israéliens envisagent aussi de construire une ligne ferroviaire destinée au transport du fret entre Gaza et le port israélien voisin d'Ashdod, où serait construit un terminal spécifique
(avec Ap- Afp)
02-07
Le ministre de l'Energie et des ressources naturels , Dr. Azam Al Chawa , a assuré qu’il avait accord entre l'Autorité Nationale Palestinienne et l'Egypte, sur l'utilisation du réseau de gaz trouvé dans les territoires palestiniens, et le transport et la vente du gaz palestinien, trouver dans le champ '' Marina '' ...
le gaz naturel serait acheminer vers la ville égyptienne d'Al Aresh pour transformation par les manufactures ''British '', afin de le vendre aux payes européens et aux Etats-Unis.
Le ministre a affirmé, que le gaz naturel a été découvert à côté de la mer de Gaza et que la qualité de ce gaz est parfaite et avait été considéré un des meilleurs gaz naturel du monde, notamment parce que le pourcentage de Méthane est 99.4 % et ne contenait pas de soufre.
Le ministre a ajouté que l'ANP avait donné en 1999 à la manufacture de '' British '' le droit de la prérogative pour 20 ans, expliquant que cette prérogative donnait encore les droits des revenus de gaz, 30 % de la manufacture de (CCC ) ,60 % de la manufacture de ''British '', 10 % de la manufacture de la Coffre de l'Exportation Palestinienne.
Le ministre a déclaré que dans les semaines prochaines, l'ANP devrait signer un autre accord avec l'Egypte pour transférer le gaz par gazoduc dans le but de fournir le générateur de Gaza en gaz à la place du carburant qui est très cher.
SOURCE : IPC
 
Sommet de l'Union Africaine
04-07
Le présidentMahmoud Abbas a déclaré que le temps est arrivé d’en finir d’un demi-siècle d’injustice vis-à-vis du peuple palestinien
Abbas a affirmé qu'il était inacceptable de continuer à utiliser la politique de double standard à l'égard des résolutions internationales, en demandant la formation d'un haut comité africaine afin de faire avancer le processus de paix et implémenter le processus de paix la " Feuille de route ".
Le président Abbas a souligné que le peuple palestinien avait choisi le chemin de la négociation et de la paix afin d'avoir sa liberté et indépendance nationale, mais que le gouvernement israélien continuait à construire des colonies et le Mur d'Apartheid, exproprier de la terre, afin de changer le caractère de la ville de Jérusalem.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5894

1-9 Diplomatie
02-07
Le conseiller à la sécurité national Jibril Rajoub a laissé entendre qu'après l'évacuation israélienne de la Bande de Gaza, prévue à la mi-août, des dirigeants de factions palestiniennes comme Khaled Mashaal pour le Hamas, Ahmed Jibril pour le Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG) et Nayef Hawathmeh, chef du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) pourraient regagner le territoire palestien.
AP

2  Politique Israélienne
2-2 Des Canons ... pas du beurre
Désobéissance : les soldats s’organisent
27-06
En Israël on les appelle les "sarbanim", les "récaciltrants" qui refusent d’obéir aux ordres de Tsahal. 25 soldats, qui ont décidé qu’ils ne prendraient pas part à l’évacuation des habitants des localités juives de la bande de Gaza et de Samarie, ont pris d’ores et déjà les services d’un avocat.
Tous sont passibles du tribunal militaire et ont besoin de conseils juridiques pour organiser leur défense. Le gouvernement et l’état-major de Tsahal ont fait savoir qu’ils ne montreraient aucune clémence avec les "désobéissants".(...)
Un soldat de l'armée de l'Air déchu
27-06
Un soldat de l'Armée de l'Air, qui avait indiqué à ses supérieurs qu'il ne pourrait pas participer au démantèlement, a été limogé de l'armée. Cette affaire fait suite à d'autres renvois qui ont eu lieu dans la Marine, la branche Technologie et Logistique et l'unité de Golani. Ces affaires ont été rapidement ''enterrées'' par l'armée, qui craint l'émergence d'un courant beaucoup plus conséquent d'insubordination.
28-06
Le caporal Avi Bieber qui avait refusé de participer le week-end du 25-6 à la destruction par l'armée, de bâtiments abandonnés dans la colonie juive de Gush Katif a été mis aux arrêts pour 56 jours.
Reuters

2-3 Sur le terrain
06-07
Dans un communiqué publié à l'issue d'une réunion dans la nuit, le Conseil des implantations juives de Cisjordanie et Gaza, la principale organisation de colons, a convié ses sympathisants à participer massivement, à partir du 18 juillet à 16h00 à des marches vers le Goush Katif,
(afp)
06-07
M. Peres affirme "En planifiant des marches massives vers le Goush Katif "les colons dressent le peuple contre eux". "Ils vivent dans la bande de Gaza comme dans un ghetto, et il n'y a aucune raison de les y maintenir et de continuer à gaspiller des dizaines de milliards de dollars dans la colonisation
(afp)

2-4 Les grandes manœuvres
Tsahal détruit des maisons dans le Goush Katif
26-06
L’armée a lancé dimanche après-midi une opération dans le Goush Katif au cours de laquelle des bulldozers ont détruit dix maisons désaffectées, datant de l’occupation égyptienne, se trouvant près de la localité de Shirat Hayam, non loin de Nevé Dekalim. L’objectif de cette intervention ; empêcher l’installation de nouvelles familles juives dans ces habitations qui devaient être restaurées prochainement. (...).
29-06
colonie illégale juive de Shirat Hayam (Bande de Gaza) –
Une cinquantaine de soldats se sont heurtés à un groupe de dizaines de jeunes colons au cours d'une opération qui visait à évacuer ces jeunes colons d'un poste avancé qu'ils ont installé dans une maison palestinienne abandonnée près de leur colonie de peuplement.
On si ces incidents ont fait des blessés….
29-06
La police israélienne s'est heurtée à des extrémistes de droite dont le "Foyer national" qui tentaient de bloquer les principales routes pour protester contre le plan israélien de retrait unilatéral de Gaza Les affrontements ont eu lieu dans la bande de Gaza et sur le territoire israélien. La police qui avait mobilisé quelque 6.000 hommes, a arrêté pas moins de 169 manifestants.
AP
29-06
Des militaires israéliens ont tiré des coups de sommation pour évacuer des militants d'extrême droite barricadés dans une maison vide appartenant à des Palestiniens, située à la sortie de la colonie
Ces ultras retranchés ont finalement été délogés en début de soirée, a indiqué une porte-parole de l'armée.
Les forces de sécurité ont également délogé les squatters ultra-nationalistes, qui s'étaient installés dans une maison palestinienne des environs.
AP
30-06
Une dizaine de bus transportant soldats et policiers en tenue anti-émeutes ont investi le Palm Beach Hotel de Gaza, où 150 extrémistes juifs, étaient retranchés derrière des barbelés depuis des semaines. Les manifestants ont été évacués, certains quittant les lieux d'eux mêmes et d'autres se laissant transporter, mais personne n'a résisté violemment.
La plupart de ces extrémistes venaient des implantations "dures" de Cisjordanie, certains appartenant même au Kach, (le mouvement raciste).
30-06
L'armée israélienne a décrété "Une limitation temporaire d'entrée dans la bande de Gaza a été imposée à la suite des incidents qui ont eu lieu au cours des dernières 24 heures", a déclaré la porte-parole, en référence aux violences de colons extrémistes.
L'ordre, signé par le commandant de la région sud de l'armée israélienne, le général Dan Harel, signifie que seuls les habitants des colonies de la bande de Gaza, les travailleurs employés dans des secteurs vitaux et les journalistes y seront admis.
(afp- 11h10)
01-07
Entretien avec le quotidien "Haaretz",
Sharon a réaffirmé que son plan de retrait serait "appliqué selon le calendrier approuvé, dans sept semaines à compter d'aujourd'hui". "Nous ne laisserons personne lever la main contre un soldat israélien ou un officier de police
AP
01-07
Vingt-quatre heures après avoir a décrété le territoire "zone militaire fermée", l'armée israélienne a levé vendredi l'ordre limitant l'accès à la Bande de Gaza.
Toutefois.. , Israël a lancé un nouvel ordre limitant le transfert de matériel .
Colonie illégale de Morag ( Bande de Gaza )
04-07
L'armée israélienne aurait commencé à démonter les préfabriqués qui abritaient ses soldats dans la colonie, en prélude à l'évacuation de cette zone côtière, ont rapporté des témoins et l'armée israélienne.
Selon Tsahal, cette évacuation de matériel non indispensable est destinée à préparer l'évacuation de l'ensemble des colonies
AP
Soutien au plan de retrait
01-07
# A) Enquête réalisée par l'institut de sondage Dahaf
62% des Israéliens sont aujourd'hui favorables à ce retrait ( 53% au début du mois de juin) .
Cette hausse est largement due à ces violences, affirme Dahaf.
AP
b) sondage du quotidien Maariv
54% des Israéliens y sont favorables,
34% contre et
12% sont indécis ou sans opinion.
(afp)
c) sondage du Yedioth Ahronoth,
62% des Israéliens soutiennent ce retrait,
(alors que cette adhésion - qui avait atteint 75% lors de l'annonce du plan - était retombée à 53% il y a trois semaines, voire à 48% d'après une autre étude,
31% contre
2-5 Gouvernement cherche coalition désespérément
03-07
# Le gouvernement a voté à une forte majorité contre le report d'au moins trois mois du retrait de la bande de Gaza
La proposition émanait d'un ministre membre du Likoud, parti de Sharon.
Dix-huit ministres ont voté contre le report, tandis que trois ministres, dont celui des Finances Benjamin Netanyahu se sont prononcés en faveur d'une proposition du ministre de l'Agriculture, Israël Katz de retarder l'évacuation de la bande de Gaza.
(ats -12:42)

 

2-6 Pays corrompu cherche …
Un proche d'Ariel Sharon à la tête de l'Office national de radiodiffusion
30-06
Le Premier ministre Ariel Sharon continue de placer ses pions sur l'échiquier des institutions de l'Etat. Après avoir réussi à faire élire Zeev Bielsky à la tête de l'Agence juive, c'est à présent au tour d'Eli Landau, proche du chef du gouvernement et de son suppléant Ehoud Olmert, d'être pressenti pour le poste de directeur de l'Office national de radiodiffusion.
 
2-8 Social (à l'israelienne) Des canons…pas de beurre
29-06
Seuls 25% des patients en soins intensifs bénéficient d’un lit
L’union des médecins urgentistes et la branche médicale de la Histadrout réclament plus de moyens de la part du ministère de la Santé. En effet, seuls 25% des patients hospitalisés en soins intensifs bénéficient d’un lit dans l’unité adéquate. Selon les médecins, les lits disponibles en soins intensifs représentent 1.54% des capacités totales, ce qui constitue un des taux les plus bas du monde occidental.

9 Mur de la Honte
Dans un avis rendu en juillet 2004, la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ) a jugé illégale la construction de ce mur et a exigé son démantèlement, tout comme l'a fait ensuite l'Assemblée générale de l'Onu.
Israël n'a cependant pas tenu compte de ces exigences, et entend achever la réalisation du mur de la honte
06-07
# Le ministre de la Défense Shaoul Mofaz a ordonné d'accélérer les travaux du mur de la honte dans les semaines à venir, en particulier dans la région de Jérusalem.
(afp)
06-07
Boïm (vice-ministre de la Défense,) "Le mur qui s'étirera du nord de la Cisjordanie jusqu'au sud de Hébron sera opérationnelle d'ici le mois de décembre", "Il y a encore des segments où il y a des retards, mais des solutions seront apportées, et le rythme de construction est rapide"
06-07
M. Mofaz a proposé la modification du tracé d'un des segments du mur de la honte, celui qui entoure la colonie juive d'Ariel, située profondément en territoire palestinien dans le nord de la Cisjordanie,
Cette modification vise, à laisser sous contrôle palestinien plusieurs villages palestiniens qui se retrouveront selon l'actuel tracé dans la partie qui sera sous contrôle israélien après l'édification de la barrière, a précisé la radio.
Les changements proposés par M. Mofaz doivent être débattus par le gouvernement….
AP

2-10 Politique colonialiste israélienne (Colonisation & colonies)
26-06
# Israël a décidé de retarder le transfert de la ville de Kalkilia, qui devait être confiée cette semaine aux forces palestiniennes conformément aux arrangements conclus lors de la rencontre entre le Premier ministre Ariel Sharon et le chef de l’AP Abou Mazen.
Le gouvernement entérine le projet Nitsanim
26-06
Le gouvernement a entériné dimanche matin, durant le conseil des ministres, le projet Nitsanim: en cas de réalisation du retrait, les habitants du Goush Katif pourraient s'installer dans la région des dunes de Nitsan et au nord d'Ashkelon. (...) Le projet Nitsanim devrait comprendre les dunes de Nitsan ainsi que le nord de la ville d'Ashkelon.
Le gouvernement a mis sous condition qu'un minimum de 200 familles accepte d'y être transféré.
Retrait de Gaza: Construction d'immenses campings militaires
27-07
Les préparations au Plan d'expulsion du Goush Katif s'accélèrent. Tsahal est actuellement en train de construire deux camping militaires géants aux alentours de la bande de Gaza. Selon le site Ynet, qui publie un rapport détaillé de l'état des travaux, ces immenses complexes provisoires pourront abriter chacun plus de 7000 soldats (...)
 
kibboutz Yad Hannah
29-06
Les habitants de la localité de Homesh dans le nord de la Samarie, appelée au démantèlement, seront relogés dans le kibboutz Yad Hannah, en vertu d'un accord qui a été conclu avec les membres du kibboutz. Yad Hannah est le dernier kibboutz communiste du pays.
05-07
# Le quotidien israélien de Ha'aretz a rapporté que les forces israéliennes ont pris possession de plus de 2 000 dunums de la terre agricole au nord de la Cisjordanie.
Le journal a ajouté que la terre serait utilisée pour construire un grand camp militaire dans lequel logerait des soldats responsables de l'évacuation des quatre colonies dans le cadre du plan de dégagement.
Haaretz.
05-07
Et en effet, depuis quelques semaines, l'administration israélienne civile a distribué au moins 16 ordres expropriations aux citoyens du village de Burka, Sebastia, et Bazariyeh
La mairie de Burka, Mamoun Qaid a déclaré : ces terres sont les plus fertiles terres au nord de la Cisjordanie et nous ferions de notre mieux pour les garder

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5914
05-07
Les autorités israéliennes ont rasé huit maisons palestiniennes et une station service dans Jérusalem-Est,( zone annexée en 1967 par Israël. Ps : Cette opération n'a jamais été reconnue par l'Onu. ) dans une zone où doivent être aménagés des espaces verts
(Reuters) –
06-07
"Désengagement"
# Shaul Mofaz (ministre de la Défense ) "Environ 41.000 soldats, hommes et femmes et 3.800 policiers" seront déployés"
" Les soldats seront positionnés en cercles, six au total. Les policiers seront majoritaires dans le premier cercle, intérieur, tandis que soldats et policiers composeront le dernier, le plus situé à l'extérieur"
Dix-sept bataillons de réservistes remplaceront les conscrits. Près de 4.000 policiers participeront directement aux opérations de retrait, tandis que des effectifs supplémentaires sont prévus pour gérer les cas de désobéissance civile par les opposants au retrait.
AP

2-12 Prisons & tortures
04-07
#  Un Comité parlementaire israélien a confirmé, après la visite de la prison de Majedo, que des exemplaires du Coran avaient effectivement été déchirés par des geôliers pendant une opération de fouilles le 7 juin 2005.
Le comité parlementaire a assumé que cet incident était un cas exceptionnel qui devrait être examiné pour en tirer les conclusions.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/
 
03-07
#  Des détenus palestiniens en Israël ont décidé de commencer une grève de la faim en solidarité avec 14 prisonniers enfermés en isolement dans les prisons Ohaly Qidar, Eshel et Asqalam .
La Société des Prisons palestiniens, (SPP), a déclaré dans un communiqué de presse, que les 14 détenus avaient été renfermés en isolement depuis plus de 4 ans. Cette punition est considérée comme illégale par la loi internationale.
Les détenus sont:

Prison Qhalhy Qidar à Beir Sheva :
1. Jamal Abou al-Haija
2. Abdullah Barghouti
3. Ahmad Shukri
4. Ya'coub Hamad
5. Nizar Ramadan
Prison d'Eshel à Beir Sheva
1. Hassan Salama
2. Ahmad al-Moghrabi
3. Mazin Malsa
4. Mahmoud Issa
5. Mohammad Ahmad Saleh
6. Hani Jaber
Prison d'Asqalan :
1. Mousa Doudin
2. Mohammad Jaber Abdo

3. Mo'taz Hijazi

Le communiqué de SPP a rapporté que les détenus avaient appelé les organisations palestiniennes et les instituts de travailler au niveau local et international afin de mettre fin aussitôt que possible leur tragédie.
De plus, les détenus ont souligné que les factions palestiniennes ne pouvaient pas être engagées dans une trêve alors que les prisonniers palestiniens restent encore enfermés dans les prisons israélienes, affrontant quotidiennement de l'humiliation par des geôliers israéliens.
" La détention solitaire est la mort au ralenti, elle provoque des effets négatifs à la santé physique et physiologie des détenus, alors qu'ils sont placés dans des cellules petites, humides et pleines d'insectes et sont les sujets des violations et insultes quotidiennement ",
selon SPP.

Politique internationale des territoires occupés 
3-3 Pays Arabes & voisins
#  Accord Egypto-israélien sur le déploiement de garde-frontières égyptiens sur les 14 km de long à la frontière, le long d'un couloir surnommé "Philadelphie"
04-07
Sharon. : "Nous sommes très proches d'un accord qui devrait être signé d'ici dix jours à deux semaines et qui prévoit le déploiement de 750 garde-frontières égyptiens à la frontière", a affirmé un responsable à la présidence du Conseil qui a requis l'anonymat.
Omar Souleimane (général), "Il reste les derniers détails à régler". "Il s'agit d'un protocole militaire qui devrait être signé entre officiers supérieurs de deux pays et qui ne remettra pas en cause les clauses du traité de paix conclu entre les deux pays prévoyant notamment la démilitarisation du Sinaï égyptien
Cependant …
Le président de la commission de la Défense et des Affaires étrangères Steinitz a dénoncé le déploiement d'une force égyptienne, qui serait équipée notamment de véhicules blindés et mieux armée que les policiers actuellement déployés à la frontière. "Il s'agit d'une remise en cause de la démilitarisation du Sinaï égyptien qui représente le principal succès de l'accord de paix que nous avons signé" en 1979, affirmé M. Steinitz à la radio militaire.
WAFA ... 
3-6 Usa
30-06
#  Le Congrès américain a entériné l’aide annuelle accordée par les Etats-Unis à Israël. Elle a été approuvée par 393 voix contre 32 qui se sont opposées. Israël obtiendra une assistance d’un montant de 2,52 milliards de dollars, comprenant 2,28 milliards de dollars d’aide militaire et 240 millions de dollars d’assistance civile.
Bush & Sommet du G8
02-07
# Bush a annoncé que le "conflit palestinien" sera à l'ordre du jour.
"Nous allons également parler du conflit palestinien. Il est possible que les pays du G8, puissent aider les Palestiniens"
(afp- 18h52)
02-07
Interrogé sur l'aide au développement allouée par les Usa, ( 0,16% du Produit intérieur brut ) contre 0,87% pour la Norvège, Bush s’est rappelé que son pays dispose d'un "système de taxation qui encourage les personnes privées à donner"…
"C'est pourquoi je rappellerai à nos amis du G8 que l'aide aux pays en voie de développement est plus que des dons gouvernementaux. C'est cela, mais c'est aussi des contributions généreuses de personnes privées…",
(afp- 18h52)
Au sujet des nombreuses manifestations anti-Bush et anti-guerre en Irak annoncées à Copenhague lors de sa venue, le chef de la Maison Blanche a affirmé: "Cela va parfaitement. C'est l'avantage de se rendre dans une société libre (...). Je m'attends à ce que les gens expriment leur opinion".
(afp- 18h52)

4 Territoire palestinien occupé : 
4-1 Décompte des pertes humaines (Depuis le début de l'Intifada le 25 septembre 2000 )
2-1 Palestine : 
Civils & résistants  tués                                                                                 : 4.066
                                                                                                            dont : 658 de moins de 21 ans
Internationaux  soutenant la Palestines                                                          : 118 (chiffre tout a fait minimal)
Palestiniens blessés par les forces israéliennes et les colons                          : 44.847
 
(balles réelles ou caoutchoutées, gaz lacrymogène, autres moyens)
Arrêtés     :                                                                                                    :  40.385
En prison  :                                                                                                    :+/- 8.200
Pacifistes en prison ou arrêtés                                                                         : + 89
Autres actes           
Journalistes tués                                                                                            :  9
Nombre de maisons palestiniennes détruites ou partielemnt démolies               :  66.259
2-2 Occupants:
Israéliens  tués                                                                                               : 1.052
                                                                                                                   ( 327 militaires/policiers)
Israeliens  blessés                                                                                          : 5.781
                                                                                                                   ( 1192 militaires/policiers)
Chiffres tenu à jour  par ML (suivant un décompte gouvernemental palestinien& Ap, Afp (pour la Palestine& Afp pour Israël)

4-2 Détails par région



Cisjordanie
Bethléem.
Camp de réfugiés d'Aida, (nord de Bethléem)
30-06
Les forces de l'occupation israélienne ont blessé deux enfants et un vieil homme
après avoir ouvert le feu à la mitrailleuse contre les maisons du camp, selon des témoins.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5791
02-07
Selon des sources médicales, Mariam Eissa, 69 ans, a été griévement blessée après avoir été écrasée (volontairement ?) par une voiture conduite par un colon.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5825

 

Jérusalem.
03-07
Un policier israélien a succombé à ses blessures après être tombé quelques heures plus tôt alors qu'il poursuivait des Palestiniens qui jetaient des pierres lors d'une des régulière manifestations contre la construction du mur de la honte, près de Jérusalem, selon la police.
AP

 

Hébron (sud de la Cisjordanie)

27-06

Mohammad Hussein Ashour, retournait chez lui lors que les soldats israéliens l'ont arêté & maltraité à un check point
Ashour a été transporté à l'hôpital gouvernemental d’Hébron
30-06
Deux maisons dans lesquelles vivaient 15 personnes ont été rasées à Hébron par des bulldozers de l'armée, selon les témoins.
(afp- 12h31)
Al-Deirat, (sud-ouest de Hébron)
30-06
Trois maisons, qui abritaient 24 personnes, ont été détruites par des bulldozers dans le village, non loin de la colonie juive de Karmel.
Les familles affirment n'avoir reçu les ordres de destruction que mercredi.
(afp- 12h31)
 
village d'Al Manzal à l'est de Yatta
02-07
Sadi Al Harini , Monzar Al Harini , et un pacifiste israélien de paix ont été blessés par les tirs des soldats israéliens qui ont attaqué une manifestation anti-mur dans le village
Les forces de l'occupation ont imposé une clôture militaire autour la région et ont ouvert le feu contre les habitants, les empêchés d'arriver à leur terres où des bulldozers israéliens se trouvaient.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5815
 
village de Dora (Hébron)
03-07
Les Foi ont blessé Nabil Abu Zanid , après que les soldats ont envahi le village et procédé à des fouilles de manière provocante.
SOURCE : IPC+WAFA
 
Ramallah
01-07
9 manifestants palestiniens et israéliens ainsi qu'un soldat israélien ont été blessés près de Ramallah lors d'affrontements qui ont eu lieu pendant une manifestation contre la barrière de la honte, selon des sources militaires.
 
Village de Bil'in à l'ouest de Ramallah
02-07
Les soldats israéliens ont attaqué la manifestation pacifique contre la construction du mur de séparation (4eme mois de manif)
Les soldats ont ouvert le feu et ont utilisé les bombes lacrymogènes et à commotion contre les manifestants
Selon le correspondant, les soldats de l'occupation ont attaqué les manifestants blessant 14 citoyens, dont trois pacifistes israéliens de paix et arrêté 4 d'autres et les ont conduit vers une destination inconnue.
 
Naplouse.
29-06.
Une cellule du martyr Massoud Ayyad aux Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa". a annoncé avoir abattu deux soldats israéliens qui s'étaient égarés à Naplouse lors d'une incursion  dans la ville
(suivant un appel téléphonique anonyme)
Afp.- 14h28 & Reuters)
Rappel : Massoud Ayyad est un chef des Brigades assassiné par Israël à Gaza au début de l'Intifada.
 
village Masha
03-07
Selon le correspondant de WAFA, un groupe de colons extrémistes de la colonie illégale d'Al Kan', ont attaqué maison de Hani Amar, sous la protection de l'armée israélienne causant la panique parmi ces enfants et des graves dégâts a la demeure.
La maison est devenue une prison entourée par des murs et des fils de fer barbelés de quatre côtés.

 

Camp de réfugiés de Balata (Naplouse) )
06-07
Khaled Mousseimi, a été tué d'une balle à la poitrine lors d'un accrochage avec des soldats accompagnant des colons selon des sources sécuritaires palestiniennes et des témoins.
Un autre homme a été blessé dans l'accrochage
(afp)
 

Bande de Gaza
29-06
L'armée israélienne a imposé une interdiction temporaire d'entrée dans la bande de Gaza "à la suite des incidents des dernières 24 heures", a déclaré la porte-parole de l'armée en référence aux violences de colons extrémistes.
(L'ordre signifie que seuls les habitants des 21 colonies de la bande de Gaza, les travailleurs employés dans des secteurs vitaux et les journalistes y seront admis.)
Afp.
 
Beit Hanoun,( nord de la bande de Gaza)
30-06
L'armée israélienne a annoncé avoir lancé hier soir une attaque aérienne contre ce qu'elle a présenté comme un arsenal palestinien. a indiqué un porte-parole militaire à l'AFP.
Les résidents ont affirmé que le missile a frappé une station du pompage de l'eau
 
Khan Younés(sud de la bande de Gaza)
29-06
Tirs de plusieurs obus de mortier contre des colonies juives de la région blessant légèrement un ouvrier thaïlandais, selon une source militaire.
29-06
L'armée israélienne a tiré à l'arme automatique vers des jeunes, blessant Mohammed Khreis, et Dia' Abou Hatah deux enfants de 5 et 12 ans, selon une source médicale.
Khan Younés, au sud de la bande de Gaza,
Al Mawasi, (près de Khan Younés)
30-06
Les colons israéliens ont continué leur agression contre les citoyens de la région d'Al Mawasi, en blessant cinq citoyens, qui avaient été enfermés dans leurs maisons.
AP
Colonies illégales
Morag
02-07
Des militaires israéliens ont tiré un obus de char contre Mohmed Al Najar , dans la nuit de vendredi à samedi.
Selon une source militaire israélienne, il tentait de poser une bombe près de la clôture entourant la colonie ...
Bilan : Mohmed Al Najar est grièvement blessé par les éclats d'obus
(ats 00:40 & wafa)
Quartier dMaouassi, situé prés des colonies illégales du Goush Katif,
03-07
Selon des sources israéliennes, trois jours après la publication des photos de torture et de lapidation de l'adolescent par des colons extrémistes dans la région d'Al Maouassi , la police israélienne a confessé que les accusés n'ont toujours pas été arrêtés...Les accusés de la colonie illégale de ''Tal Yam ''ont été photographié a lors qu'ils frappait Halal Majadyda , 16 ans, d'Al Maouassi ( bande de Gaza). Il a été sauvé par un journaliste d'Yediot Aharonot avec l'aide de l'armée.
Quatre autres Palestiniens ont également été blessés.
Selon des sources médicales, Halal est actuellement dans un état critique
SOURCE : IPC+arabs48

06-07

Un porte-parole militaire israélien à fait état de deux Palestiniens armés "touchés" par des tirs de soldats alors qu'ils tentaient de s'infiltrer à Morag.
Bilan : 1 tué & 1 blessé
(afp)
 
Deir el-Balah
05-07
Un Arabe israélien serait venu tenter de convaincre des habitants palestiniens de Deir el-Balah de signer des documents de ventes de terrains…
L’homme a percuté onze Palestiniens, des villageois et des policiers en tentant de s'enfuir avec sa voiture après avoir été pris à partie…,
Bilan : 11 blessés
(afp- 22h50

6 Les brèves
6-1 Point de vue de Dahlan : Nous considérons tout retrait israélien une victoire pour les palestiniens
29-06
Mohamad Dahla, le ministre des Affaires civiles, qui est aussi chargé du portefeuille de la retraite israélienne, a déclaré que le côté palestinien traiterait toute retraite israélienne de n'importe quelle partie de la terre palestinienne comme une victoire de la volonté des palestiniens
...
Dahlan qui parlait aux journalistes dans la ville de Gaza de la coordination de la retraite avec le côté israélien, a affirmé que la coordination se concentrait sur trois question : le terminal de Rafah, le passage en sécurité en Gaza et la Cisjordanie, l'aéroport et le port de Gaza.
L'officiel palestinien a ajouté que la coordination était aussi établie aussi pour les actifs dans les colonies israéliennes, qui devraient être évacuées, alors qu'un autre point de la coordination était le statut légal de la bande de Gaza et le nord de la Cisjordanie après le retrait.
Il a confirmé que la partie israélienne continuait à essayer de gagner du temps dans le processus de coordination, en soulignant que l'Autorité palestinienne avait demandé des informations complètes de la part israélienne sur les actifs des colonies, mais jusqu'à ce moment dans une réponse.
En principe, Israël évacuera les passages, mais des détails sur ces opérations n'ont été encore discutés. Le passage de Karni travaillera encore, mais avec des technologies avancées, qu'Israël y veut apportées.
Il a mentionné qu'Israël n'était pas intéressé d'avoir une liaison entre la bande de Gaza et la Cisjordanie,
disant qu'il préférait la situation actuelle de rester comme ça après le retrait israélien.
'' Le gouvernement israélien n'a pas compris l'issue de l'aéroport international de Gaza et il ne voudrait pas que nous l'utilise ou même fixer après leur retrait prévoit ''.
En ce qui concerne les opérations de contrebande à travers les frontières égyptiennes , Dahlan a affirmé que la troisième partie devrait être impliquée à cette issue , ajoutant que la seule condition des palestiniens était de nettoyer les frontières de la présence des soldats israéliens.
Le ministre a dit que l'ANP avait offrit à toutes les factions palestiniennes de participer dans la coordination du retrait israélien.
'' Ces factions n'ont pas donné déjà des réponses, elles n'ont pas une décision de participer d'arranger la coordination en ce qui concerne le retrait israélien de la bande de Gaza et le nord de Cisjordanie'', a-t-il assuré, ajoutant que c'est une chance pour tout le monde.
Dahlan a répété l'appel du premier ministre palestinien qui avait lancé un appel aux factions palestiniennes afin de participer au gouvernement d'une unité nationale
.

http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=5780

7 Dossier

7-1 Point de vue de Doron Rosenblum : Lassitude, nous t’avons rencontrée, sans mots.
Le pays est tout entier rempli du " désengagement ". Celui-ci domine l’horizon de notre vie comme une chaîne de montagnes dont on ne peut savoir ce qui se trouve de l’autre côté mais dont on ne peut pas ne pas évoquer la présence si l’on veut décrire notre vie. Le " désengagement " est, chaque jour, le premier titre des bulletins d’information et il remplit chaque week-end des journaux entiers ; le " désengagement " est rapporté par le menu et dans l’alarme comme si c’était la chronique brûlante de la veille – au point qu’on en oublie presque un point de détail : c’est qu’il n’a pas encore eu lieu.
Ce détail tout à fait marginal – que le désengagement est une affaire pendante, un événement encore à venir – est quasiment englouti. Fatigués de le voir toujours situé dans le futur, nous avons décidé que c’était déjà un fait réel, accompagné d’événements bouleversants même s’ils relèvent de la rubrique ‘horoscope’. Le " désengagement " est ainsi devenu le plus grand et le plus retentissant pré-évenement de l’histoire du pays : des chansons ont déjà été écrites sur ce sujet, des enquêtes historiques ont déjà été menées, au moins deux livres, rétroactifs et a priori, ont déjà été publiés à ce propos. Et qui n’est pas venu ? Le désengagement.
Mais il viendra ; pourquoi être mesquin face à un si grand événement à l’ombre duquel tout se réduit et s’annule : l’économie, le social, le politique lui-même, pour ne rien dire de la politique étrangère et des rapports avec les Palestiniens – qu’est-ce qui y échappe ? " L’aéroport de Dahaniyeh sera-t-il ouvert ? ", demande Condoleeza Rice. Et nous lui répondons, d’un air plein d’importance, que " nous en discuterons seulement après le désengagement ". Quand Amos Yaron quittera-t-il ses fonctions ? " Après le désengagement ". Et les primaires du parti travailliste ? Elles seront, semble-t-il, repoussées " jusqu’après le désengagement ", évidemment. Même chose pour la prise en main de la corruption, la lutte contre les accidents de la route, les plates-formes électorales, les réparations à l’infrastructure routière et tout le reste. Il se peut que même le désengagement soit repoussé jusqu’après le désengagement.
Au fondement de l’auto-négation, auto-abolition de la politique israélienne à l’ombre du désengagement, il y a deux axiomes apparemment inébranlables : le premier, c’est qu’il s’agit d’un événement fondateur, crucial, quasiment apocalyptique, comparable en importance à la création de l’Etat, si pas à l’expulsion d’Espagne et même au génocide (au moins aux yeux des colons). Le second axiome énonce que seule une figure mythologique comme Ariel Sharon – mi-Hercules, mi-Colosse – est capable de porter sur ses épaules cet immense fardeau appelé désengagement.
Mais, malgré toute l’importance du précédent que constitue l’évacuation de colonies absurdes plantées au cœur d’une population hostile, le " plan de désengagement " est-il aussi révolutionnaire, " fondateur ", à en retourner les montagnes, que ce qu’on en fait ? N’avons-nous vraiment pas connu de retraits plus profonds que celui-là ? – d’autant que le désengagement ne s’accompagne d’aucune vision ni d’aucun message au-delà d’une tactique de repli. Le désengagement n’aurait pas pris un volume pareil, ni rempli notre existence au-delà de toute mesure s’il n’était né comme l’option par défaut de l’auto-usure, l’aridité idéologique, ainsi que de la fatigue et du désespoir de tout autre projet politique. Autrement dit, nous avons là une illusion d’optique : le plan de désengagement n’est pas si important ni si grandiose que l’espace politique idéologique qui l’entoure est aride et vide.
Quant à Sharon – apparemment le seul homme vivant capable de charger ce fardeau-là sur ses épaules – il se pourrait que lui aussi bénéficie d’un crédit un peu exagéré, malgré toute sa ruse et son ingéniosité. Peut-être avons-nous ici aussi devant nous une espèce d’illusion d’optique : Sharon ne paraît un géant que par le nanisme de tous les autres. Ceux-ci – dans tous les partis fatigués et décolorés – essaient d’apparaître comme des opposants pleins d’ardeur au " plan de désengagement ", ou comme des supporters dotés de tel ou tel degré d’enthousiasme ; mais même ceux d’entre eux qui semblent les plus passionnés – depuis les divinités déclinantes du parti travailliste jusqu’à Benjamin Netanyahou et Limor Livnat – ont l’air quelque peu fatigués, las, comme quelqu'un qui a perdu le goût même de la politique. On dirait qu’à l’exception des deux aînés, Sharon et Shimon Peres (et en dehors des éclairs de bizarrerie et de folie d’Ehoud Barak), personne parmi les politiques n’a aujourd’hui quoi que ce soit à proposer ; et il ne se manifeste à l’évidence, chez eux, nulle envie de concrétiser ce rien qu’ils proposent.
Que la naissance du désengagement ait eu lieu dans l’improvisation avec pour but de faire face à des accusations criminelles ou qu’il soit destiné à " placer le processus diplomatique dans le formol " ou à " arranger l’occupation autrement " (comme le plaident des livres entiers de théologie qui ont déjà réussi à être filés autour de cet événement à venir), une chose est claire : il n’est pas né dans l’audace et l’héroïsme, ni dans l’éclat aveuglant d’une trouvaille de génie. Le désengagement a surgi d’une profonde lassitude : lassitude du système politique qui a perdu ses justifications idéologiques à gauche comme à droite ; lassitude peut-être aussi de Sharon à son propre sharonisme.
Quid du lendemain du désengagement ? Qui aura la force de continuer ? Peut-être l’idée sera-t-elle bonne, alors, d’envisager de vendre la politique elle-même à Haïm Saban, ou à tout autre investisseur privé. Comme ça au moins, nos affaires seront menées par des gens motivés, orientés vers un profit quelconque.
Doron Rosenblum
Haaretz, 24 juin 2005
Version anglaise :
[Traduction de l'hébreu : Michel Ghys]

7-2 Dossier : A l'occasion de la journée mondiale de solidarité avec les victimes de la torture
par Abdel Nasser Awni Ferwana, ancien prisonnier et directeur du département des statistiques au ministère des affaires des prisonniers et libérés
 
Entre l'arrestation et la détention, des milliers d'histoires. La torture a également ses histoires et ses moments douloureux. A chaque souvenir, la souffrance s'intensifie, et nous ressentons le désir de vengeance, à cause de ce que nous avons subi et de ce que subissent encore nos prisonniers, cette torture systématique et mortelle, dès les premiers instants de l'arrestation. Cette torture qui se poursuit et qui accompagne toute la période de la détention mais dont les conséquences demeurent même après la libération et la fin de la détention. Bien que libérés depuis des années, nous sommes encore soumis à la torture et nous souffrons de ses conséquences, la prison est toujours en nous, nous vivons toujours en prison, la torture nous poursuit, nous élance, nous fait souffrir. Nous sommes toujours prisonniers...
Le 26 juin, les Nations-Unies et les organismes agissant en faveur des prisonniers et des droits de l'homme célèbrent la journée mondiale de solidarité avec les victimes de la torture. C'est le jour décrété par l'Assemblée générale des Nations-Unies en 1997 pour mettre fin à la torture, soutenir et réhabiliter ses victimes et activer la convention contre la torture.
L'organisation internationale a voté plusieurs traités internationaux interdisant la torture, le premier étant la déclaration mondiale pour les droits de l'homme en 1948, dont l'article 5 interdit la torture, puis la convention internationale des droits civiques et politiques de l'année 1966 dont l'article 7 interdit la torture, qui furent suivies par d'autres traités visant à interdire la torture, et le 10 décembre 1984, la convention contre la torture est adoptée, avant d'entrer en vigueur le 26 juin 1987.
Cette convention définit la torture comme étant " tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne aux fins notamment d'obtenir d'elle ou d'une tierce personne des renseignements ou des aveux, de la punir d'un acte qu'elle ou une tierce personne a commis ou est soupçonnée d'avoir commis, de l'intimider ou de faire pression sur elle ou d'intimider ou de faire pression sur une tierce personne, ou pour tout autre motif fondé sur une forme de discrimination quelle qu'elle soit, lorsqu'une telle douleur ou de telles souffrances sont infligées par un agent de la fonction publique ou toute autre personne agissant à titre officiel ou à son instigation ou avec son consentement exprès ou tacite. Ce terme ne s'étend pas à la douleur ou aux souffrances résultant uniquement de sanctions légitimes, inhérentes à ces sanctions ou occasionnées par elles. "
La torture dans les prisons israéliennes a commencé dès le début de l'occupation, elle a été largement pratiquée sur les prisonniers palestiniens et arabes. Elle a été adoptée en tant que pratique systématique et institutionnelle, et a constitué une partie intégrante et indissociable du traitement des prisonniers. Des centaines de milliers des fils de notre peuple sont passés par des expériences terribles de torture. Ils ont été soumis à différentes formes de torture, plus de 80, physiques et morales, et la plupart sont un mélange des deux. Les formes de torture physique, comme le shabeh ou les coups, causent des douleurs vives et un effondrement général. Quant à la torture morale, comme les insultes, les menaces de mort ou les atteintes à la famille, la détention en isolement, elle est cause de troubles psychologiques importants, et provoque la peur et l'effroi.
La torture vise à détruire l'être palestinien, à démolir l'être humain, physiquement, moralement et psychologiquement. La torture vise à destructurer la personnalité du Palestinien, à modifier son comportement et sa réflexion, afin qu'il devienne un fardeau pour sa famille et sa société. Ces dures expériences ont laissé des traces profondes dont les répercussions risquent de durer pendant des générations encore. Les conséquences négatives de la torture ne se limitent pas aux détenus, mais elles s'étendent pour toucher les familles et les enfants, les pères et les mères, les proches, mais aussi le cercle des amis et des voisins.
Israël est le seul Etat au monde qui a légalisé la torture - interdit et dénoncé mondialement, sous toutes ses formes, physiques et morales. Il l'a intégrée dans ses institutions sécuritaires et judiciaires, lui assurant une couverture légale et juridique. Les recommandations de la commission israélienne Landau publiées partiellement le 30 octobre 1987 orientent les services des renseignements vers les moyens de pression psychologique au cours des interrogatoires des détenus. Ces recommandations furent adoptées par la Knesset israélienne le 8 novembre 1987. Ce fut la première pierre pour une loi effective autorisant l'utilisation de la torture sur les prisonniers, ce qui a permis aux services de renseignements israéliens d'agir avec une couverture légale et sans crainte d'être poursuivis ou contrôlés, en exerçant toutes sortes d'actes répressifs contre les prisonniers.
Suite à des efforts entrepris par des associations humanitaires palestiniennes et quelques associations israéliennes et internationales, la Cour suprême israélienne a promulgué en septembre 1999 une décision interdisant l'utilisation de moyens corporels contre les prisonniers palestiniens, y compris le shabeh ou les secousses violentes, la privation de sommeil, l'attitude de la grenouille, considérant ces moyens illégaux.
Mais cette décision ne s'appuie pas sur l'interdiction absolue de la torture, mais plutôt sur l'absence de loi autorisant les services sécuritaires à utiliser les pressions corporelles contre les prisonniers. Malgré cela, la torture n'a pas cessé dans les prisons de l'occupation. Cette décision n'a pas été appliquée effectivement, l'utilisation de la torture n'a pas été limitée ou restreinte, malgré la clarté du texte international interdisant toutes sortes de traitements cruels, inhumains ou dégradants, qu'ils soient physiques ou moraux, et à tout moment.
La torture dans les prisons et centres de détention israéliens ne se limite pas aux jeunes ou aux combattants de la résistance, mais elle est pratiquée sur les jeunes filles et les femmes. Les prisonnières subissent encore pire, comme les harcèlements sexuels, les menaces de viols, ou le viol effectif, de même que les enfants prisonniers sont soumis à la torture et aux mauvais traitements. Rares sont les enfants prisonniers n'ayant pas subi une des formes de torture, même quand il s'agit de viser les parents de l'enfant, ses proches ou ses amis.
Les médecins israéliens participent à la torture, ou du moins, ils couvrent ou aident les tortionnaires, au lieu de soulager les prisonniers blessés ou malades : les blessures et les maladies s'aggravent, ce qui a mené au décès de quelques prisonniers, en prison ou hors de prison. 70 prisonniers sont décédés depuis l'occupation, du fait de la torture, et 39 prisonniers sont décédés à cause de la politique de négligence médicale, alors que 71 prisonniers sont décédés ayant été exécutés lors de leur arrestation.
Nous pouvons affirmer, sans aucune exagération, qu'il est difficile de décrire la sauvagerie des tortionnaires israéliens. La laideur dépasse toute description, la souffrance est plus puissante que tout ce qui peut être écrit ou décrit.
Les pratiques de l'occupation, quel que soit son nom ou son lieu géographique, sont des pratiques répressives et inhumaines, terroristes et sanguinaires. L'occupant bafoue le droit international et le droit humain, il viole les droits de l'homme par la force des armes, il profite du silence international et modifie de fond en comble la terminologie, la résistance devient pour lui du terrorisme, et la torture devient un moyen de limiter le terrorisme. Ce que le monde a pu découvrir concernant les pratiques et les violations dans les prisons américaines en Irak, se déroule quotidiennement et depuis des dizaines d'années dans les prisons israéliennes.
Mais alors que les photos des tortures dans les prisons américaines ont réussi à sortir des prisons, très peu d'articles ont été écrits sur les prisons israéliennes, et personne ne proteste, ni dénonce, alors que l'occupation est la même.
Un an après la publication des photos des soldats américains se délectant de plaisir en torturant les prisonniers irakiens, dénudés, et souriant rien que parce qu'ils violaient l'honneur et la dignité arabes des prisonniers, les geôliers de la section 7 de la prison israélienne Asharon, où se trouvent des enfants, ont pris des photos scandaleuses de nos enfants prisonniers, dénudés, pour briser leur mouvement de grève qu'ils avaient entrepris, comme s'ils voulaient commémorer à leur manière le scandale d'Abu Ghrayb. Le même phénomène s'est répété un mois après le scandale de la profanation du saint Coran à Guantanamo, lorsque les soldats israéliens de la prison de Meggido ont également profané le Coran en le déchirant devant les prisonniers.
Ces images qui ont bafoué la dignité humaine, profané le saint Coran, sont une forme de torture. Ces images visuelles, ces histoires lues ou écoutées, racontées par tel ou tel prisonnier, de Palestine ou d'Irak, resteront gravées dans les esprits, et ne s'effaceront pas de sitôt de la mémoire. Un jour viendra où les peuples sauront se révolter et regagner leur dignité bafouée et leur honneur violé.
Pour nos prisonniers libérés, il est incontestable que les jours, les mois et les années passés dans les mortels cubes en ciment ou dans les tentes des camps de concentration nazis ne peuvent passer sans laisser des traces psychologiques et corporelles sur les prisonniers. Leur état nécessite une attention particulière après leur libération, ils ont besoin d'intérêt, de soutien, de réhabilitation et d'insertion dans la société. Ils ont besoin d'un traitement équitable et approprié, d'encouragement et de solidarité pour enrayer les conséquences négatives de la torture. Ils doivent pouvoir trouver des possibilités de travail digne, afin de pouvoir vivre avec leurs familles dans la fierté et la dignité, eux qui ont donné leur jeunesse pour la liberté. Nous leur devons au moins cela.
www.palestinebehindbars.org 26 juin 2005
Traduit par le Centre d'Information sur la Résistance en Palestine


7-3 Point de vue de René Backmann :  Un mur dans les têtes

Un des meilleurs connaisseurs de l’Etat hébreu publie "les Emmurés", une enquête de fond sur la crise et les peurs de la société israélienne

En Israël aussi, un passé qui ne passe pas… Ce n’est pas propre à ce pays: regardez, sur le temps long, la difficulté de la France à aborder Vichy ou la période coloniale. Les nations jeunes éprouvent encore plus de difficultés à considérer les pans peu reluisants de leur histoire. Ce qui est propre à Israël, c’est l’importance centrale du déni. Du double déni, puisque au déni israélien répond une forme différente de déni palestinien, que j’étudie également. Déni de soi, et déni de l’autre. En France, Vichy ou la période coloniale sont des épisodes très douloureux, mais ne mettent pas en question la constitution de la nation. En Israël, le déni de la manière dont l’Etat s’est constitué touche à un pilier central de l’édifice national. Il explique une partie des peurs qui hantent la société. D’où la difficulté, pour la plupart des Israéliens, à se projeter dans ce qui rendrait possible un avenir pacifique au Proche-Orient. Le déni fondamental porte sur 1948. Il faut se souvenir des célèbres phrases de Ben Gourion: "Nous n’avons pas expulsé un seul Arabe" et de Golda Meir: "Les Palestiniens n’existent pas, ce sont des Arabes." Elles résument les deux refus fondateurs: celui d’admettre une responsabilité israélienne dans la création du problème palestinien et l’existence d’un fait national palestinien légitime. D’où la difficulté à reconnaître que, depuis 1967, Israël occupe indûment un autre peuple. Ces deux aveuglements, qui pèsent toujours sur l’état d’esprit d’une majorité d’Israéliens, sont accompagnés par la perception d’une "infériorité morale" de l’adversaire arabe. La question que posent de plus en plus de chercheurs israéliens est: pourquoi a-t-on besoin d’élaborer et d’enseigner aux enfants une histoire falsifiée? Aujourd’hui, lorsqu’ils étudient les événements menant à la création de l’Etat d’Israël, les "nouveaux historiens" israéliens, que je préfère appeler, comme Tom Segev, "les premiers historiens sérieux", concluent qu’il y a eu expulsion, entre 1947 et 1950. A l’époque, les rapports des officiers qui évacuaient les populations indiquaient: la zone une telle a été "purifiée", "nettoyée".

En 1948, un "nettoyage ethnique"? Les archives montrent que la moitié des Palestiniens sont expulsés manu militari ou s’enfuient paniqués avant l’attaque des Etats arabes contre Israël, le 15 mai 1948. En mars-avril 1948, par exemple, la mise en œuvre du plan D génère des expulsions massives. Des travaux d’historiens israéliens montrent qu’il y avait, depuis les années 1930, une logique de "transfert". La direction du Yishouv (la nation israélienne en formation) était convaincue qu’il serait impossible de bâtir un Etat juif en y maintenant la population arabe. Mais il faut des "conditions particulières" pour transformer un souhait, même vif, en actes: la guerre civile que déclenche le plan de partage va fournir ces "conditions". Perçu comme injuste par les Palestiniens, ce plan attribue 60% du territoire au tiers de la population. Et dans l’espace alloué à l’Etat juif vivent… 46% de Palestiniens, une menace jugée mortelle par le Yishouv: comment assurer la pérennité d’un "Etat juif" avec la moitié de la population qui ne le serait pas? La guerre civile, vu le rapport de forces, va permettre de mettre en œuvre un projet d’expulsion soigneusement tu jusque-là.

La reconnaissance de l’expulsion, clé de la paix? De la paix, non. On peut imaginer une "paix froide", après un retrait israélien général des territoires. Mais la "réconciliation historique", inscrite dans le préambule de l’accord d’Oslo, ne se fera pas sans bilan du passé – des deux côtés, d’ailleurs. Si les Israéliens continuent d’éduquer leurs enfants dans le mensonge fondateur – "les Arabes sont partis volontairement" –, aucune "réconciliation" ne sera possible. Mais le "travail de mémoire" n’est pas la condition de la paix. Seule la fin de l’occupation, lorsque les Israéliens constateront qu’elle n’entraîne pas la "fin de tout", de leur propre existence, leur ouvrirait la possibilité de s’engager collectivement dans ce nécessaire travail de vérité. Reste que le déni du passé constitue un lourd handicap. En 2000, à Camp David, pour Ehoud Barak, le thème des réfugiés doit être marginalisé, et pas question d’admettre une quelconque responsabilité israélienne fondamentale. Pour les Palestiniens, c’est exactement le contraire. L’expulsion et la condition de réfugié sont constitutives de leur identité. "Nous ne pouvons l’évacuer de la négociation", disent-ils. Cela étant, ils ajoutent: nous sommes un peuple de réfugiés; si vous, Israéliens, faites un geste symbolique, si vous reconnaissez être à l’origine du problème, nous pourrons alors accepter une solution dans laquelle très peu de réfugiés "retournent". Les Palestiniens voulaient être reconnus dans leur identité historique. Pour les Israéliens, élevés dans l’idée qu’ils n’ont expulsé personne, c’était manifestement encore impossible.

Victimes contre victimes. David Grossman expliquait que "être fort et se percevoir comme faible est une terrible menace". A la source de cette inversion du sens, il y a la permanente perception de soi comme victime. Aussi répréhensibles que soient leurs actes, les Israéliens, dans un "réflexe pavlovien", selon le chroniqueur de "Haaretz" Gideon Levy, estiment qu’ils sont toujours les agressés, ils ne font que se défendre. Voyez comment a été présentée par la "hasbara" (la communication officielle israélienne) l’éclatement de la seconde Intifada. Celle-ci commence au lendemain de la visite de Sharon sur l’esplanade des Mosquées. Des jeunes jettent des pierres sur des juifs au mur des Lamentations, puis affrontent la police. Celle-ci tire, sur eux et sur la foule des fidèles musulmans. Les 7 morts et 200 blessés palestiniens sont, pour l’essentiel, non des lanceurs de pierres mais des gens âgés, au sortir de la mosquée Al-Aqsa. Même si les morts et les blessés sont palestiniens, chacun en Israël a accepté la thèse officielle: ""Ils" avaient tout préparé, "ils" ont voulu la violence."
La "hasbara" a immédiatemment martelé que l’Autorité palestinienne, après l’échec de Camp David, avait "planifié" l’Intifada, et qu’Israël en détenait les preuves. Depuis, le général Amos Malka, qui commandait l’Aman (les renseignements militaires), a eu un débat très vif avec son second, que je raconte dans mon livre. Il a révélé que cette thèse était une fabrication rétroactive, qu’aucun rapport officiel préalable n’indiquait une volonté de la direction palestinienne de passer à la violence.
Cela étant, la "victimisation" israélienne, qui l’empêche de voir l’interlocuteur pour ce qu’il est – un occupé –, est en concurrence avec une démarche symétrique du côté palestinien, où la comparaison fréquente avec la Shoah, l’utilisation à tort et à travers du mot "génocide" sont très préjudiciables au mouvement national. En Israël, la "victimisation" va de pair avec la primauté absolue accordée au "sécuritaire". "Nous disons que nous sommes agressés et qu’ils sont les agresseurs, expliquait Ben Gourion dans les années 1930. Sur le plan sécuritaire, c’est exact, mais sur le plan politique, les agresseurs, c’est nous." Le primat du sécuritaire, central dans la mentalité majoritaire des Israéliens, induit la pérennisation du rapport de domination et l’"oubli" des conditions politiques qui rendraient une paix possible.

Le gâchis d’Oslo. Potentiellement, Oslo a été un accord extraordinaire: chacun reconnaissait l’autre. Non inscrite, la création de l’Etat palestinien était implicite, par l’échange de la terre – le retrait des territoires contre la paix. L’accord survient à l’issue de la première Intifada. Après Oslo, l’Intifada s’arrête. Arafat "rentre" en Palestine. Mais très vite, les tropismes sécuritaires israéliens reprennent le dessus. Les négociations suivantes portent quasi exclusivement sur les aspects sécuritaires, au mépris des enjeux politiques de fond. Et le "processus d’Oslo", en s’enlisant, a débouché sur un gâchis.
Souvenez-vous: le premier attentat après Oslo est commis par un colon d’Hébron, qui assassine 29 Palestiniens au caveau des Patriarches, en février 1994. Quelle est la réponse israélienne? Imposer le couvre-feu aux Palestiniens de la ville, pour éviter le risque de vengeance. Aucun colon n’est évacué, alors qu’une évacuation générale des "fous d’Hébron" aurait, à ce moment, bénéficié d’un soutien massif des Israéliens. La logique sécuritaire de l’occupation, c’est ça: que le terroriste soit palestinien ou israélien, dans les deux cas, les Palestiniens se retrouvent bouclés par l’armée. Cette logique-là est catastrophique.

Pour Sharon, le temps joue en faveur d’Israël. Voir en l’autre un égal en droits et en dignité, c’est très difficile pour des Israéliens qui ne peuvent surmonter la peur qu’il leur inspire qu’en le dominant. Mais les questions posées par Oslo sont toujours vivaces. Déjà, le retrait unilatéral annoncé de Gaza relève d’une forme d’acceptation de la réalité. En arrivant au pouvoir, Sharon n’avait aucune intention de le faire. Il s’y est résolu parce que ses services et l’opinion ont admis qu’on ne peut maintenir 7000 colons au milieu de 1,2 million de Palestiniens à Gaza. Depuis les années 1980, Sharon a un plan, dont il ne s’est jamais écarté: laisser 50% de la Cisjordanie et Gaza aux Palestiniens, pour y créer quelques "bantoustans", en gardant la maîtrise des frontières. Il pense que le conflit sera très long et estime – comme les islamistes palestiniens – que le plus déterminé l’emportera. Il l’a dit: "Ni moi ni mes petits-enfants ne verront la paix." Il est convaincu par toute l’histoire du sionisme que le temps joue en faveur d’Israël. Qu’il y aura des avancées, des reculs, mais que le sionisme finit toujours par être gagnant avec le temps. Il a raison pour le passé, mais je me demande si nous n’entrons pas dans une période où le temps joue contre la logique traditionnelle israélienne.

L’occupation, guêpier mortel ? En profondeur, la société israélienne vit une crise interne comme le pays n’en a jamais connu. L’Intifada a fait resurgir les grandes questions " existentielles " posées par 1948 et 1967. L’occupation n’est pas seulement insupportable aux Palestiniens, elle a des effets dévastateurs sur la société israélienne. D’un côté, d’anciens tropismes " coloniaux " qui se sont puissamment renforcés mènent au rêve d’un nouveau " transfert ". De l’autre, de plus en plus d’Israéliens sortent du déni. Beaucoup sont las, d’autres très inquiets des dérives de leur société. Dans l’histoire du sionisme, dès les années 1910 jusqu’à Avraham Burg (ancien président de la Knesset et de l’Agence juive) aujourd’hui, en passant par un Martin Buber dans les années 1930, il y a toujours eu un " camp moral " qui craint que l’imposition par la force de la domination sur l’autochtone et le refus de son identité et de son humanité ne finissent dans la tragédie pour celui qui l’impose. Historiquement, ils ont eu tort. Mais aujourd’hui, hormis dans l’influente frange mystique ultranationaliste, qui reste minoritaire, de plus en plus de gens se disent que la situation n’est plus tenable, qu’Israël " va dans le mur ".
En l’absence de perspective, de plus en plus de gens sentent confusément que le problème n’est pas de parvenir à un accord de paix, mais de mettre fin à l’occupation, parce qu’elle est un guêpier mortel. Le problème, c’est que l’idée d’un retrait général des territoires est terriblement déstabilisante, parce que ce retrait poserait des questions de fond aux Israéliens sur eux-mêmes, à commencer par le rapport mythique à Eretz Israël dans lequel des générations ont été élevées.

René Backmann

Semaine du jeudi 23 juin 2005 - n°2120 - Réflexions
Le Nouvel Observateur


7-4 Pont de vue de   ISM Naplouse : Le jour d'après
Plusieurs jours se sont passés depuis la grande invasion de Naplouse et des camps de réfugiés environnants effectuée en plein jour par l'armée israélienne.  Bien qu'il y ait beaucoup de spéculations, il n'y a eu aucun déclaration officielle sur la raison de l'opération. Ce l'on peut dire avec certitude, c'est que cela ne fait pas vraiment partie des termes ou de l'esprit d'un cessez-le-feu. 
De plus, l'importance de l'invasion prouve que ce n'a pas pû être un abus commis par un seul groupe de soldats.  Mobiliser des dizaines de véhicules blindés, un drone, des hélicoptères Apache et des avions de combat F-16 demande l'autorisation de quelqu'un de relativement haut placé. Quelqu'un d'un certain rang et avec d'importantes responsabilités, quelqu'un qui est bien au courant des conséquences de l'invasion d'une ville au coeur de la Cisjordanie.
Quelqu'un qui savait qu'il faisait une entorse à la paix de façon arrogante et claire devant des caméras de télévision.  Quelqu'un dans le même esprit qu'Ariel Sharon, qui est allé sur un lieu saint islamique pour provoquer sciemment les Palestiniens.  Malheureusement, le manque de réponse des puissances extérieures prouve que les tacticiens israéliens et leurs troupes ont encore une nouvelle fois agi en toute impunité.
Pendant que le monde ignore les souffrances commises à son égard, la population de Naplouse continue de vivre avec les difficultés auxquelles elle s'est habituée.  Cette ville a souffert terriblement. 
Bien qu'il n'y ait aucun sursis dans les incursions nocturnes, les arrestations et les assassinats, les dures sanctions socio-économiques ou dans l'humiliation aux checkpoints, les graves attaques militaires ont diminué depuis les discussions de Sharm Al Sheikh.  Bien qu'il n'y ait eu aucun meurtre et aucune démolition de maison dans cette invasion, les effets ont été réels et ont persisté bien après que les troupes se soient retirées.
Une génération entière, dans un lieu où les enfants représentent plus de la moitié de la population, grandit avec l'expérience prédominante dans ces années formatrices du cotoiement de la mort et de la destruction perpétrée par une armée qui envahit leurs rues. 
Selon une étude réalisée par les étudiants relativement privilégiés de l'université de Bir Zeit, 18% des enfants ont été personnellement témoins du meurtre d'un de leurs camarades par l'armée israélienne. 
Dans un endroit comme le camp de réfugiés de Balata, tous les enfants ont vu des maisons réduites en poussière par des missiles, des bulldozers ou des explosifs.  Beaucoup auront vu des corps carbonisés dans les gravats, ou des camarades abattus dans leurs maisons ou dans leurs classes, ou des frères martyrsés ou des parents emprisonnés.  Tous auront vu les adultes de leur famille humiliés par des soldats adolescents.
Les adultes aussi sont profondément affectés.  Quand l'armée est venue, chacun s'est arrêté de travailler et s'est inquiété d'une éventuelle reprise des grandes invasions. 
Nous entendions souvent les gens commenter la présence massive de soldats : "Tout cela n'a pas été fait pour rien" "C'est une grande opération, elle tuera un bon nombre de personnes."  ou, "Ils nous bombarderont ce soir."  Spéculaient-ils. 
Nous avons attendu, en observant les jeeps et les hummers pendant cinq heures, tendus et en alerte, et en nous préparant à l'attaque.  Quand ils sont partis, nous pensions toujours à l'Apache au-dessus de nos têtes et nous nous demandions s'il allait tirer. 
Nous avons attendu et nous nous sommes inquiétés, en assistant, vraiment seulement à l'occasion, les médecins et les malades. 
La plupart du temps nous étions là, seulement à attendre, les pensées et les sentiments dominés par l'armée menaçante. 
Le jour suivant, impatients et privés de sommeil, les résidants étaient hébétés ou maussades.  La violence entre les jeunes s'était sensiblement accrue.
Les dommages sont durables.  S'il n'est pas donné maintenant un sursis au harcèlement militaire ou des ressources pour reconstruire leur société, les dommages seront irréparables.
source en anglais :
www.palsolidarity.org
source en français :
www.ism-france.org


Annexes                                  Vient de Paraître... "Quand on a peur, on perd la vue"
 
 
 
                                                "Quand on a peur, on perd la vue"
                                                   RICHA Rolland ( Al Faraby )
 Ed. Société des Écrivains - ( ISBN :  2-7480-2364-1 )
 L'Envol d'une Colombe [ Extrait ]
Il ne répond pas. Il continue son dessin. Le trait est ferme. Les courbes épousent l’oiseau. A des endroits, elles sont fines, à d’autres larges. Elles sont tendres et fragiles. L’innocence est là. Les ailes sont courtes et larges. Elles enveloppent et protègent la vie. Le bec droit. L’œil vif. Curieux de tout ce qui bouge autour. Avide de connaissance. Samir ajoute des traits qui accentuent chaque détail, chaque caractère du dessin.
De temps à autre, il s’arrête, prend du recul, fixe l’œuvre comme pour mémoriser le travail.
 
à tous les amis de la Résistance Paletinienne : Pour toute initiative autour du livre, prendre contact avec l'auteur ( alfaraby@aloufok.net )

 

 

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