| Haaretz,
      9 décembre 2004http://www.haaretz.com/hasen/spages/511984.html
   Sur
      les manuels scolaires palestiniens et israélienspar Akiva Eldar
   (trad
      : Gérard, pour La Paix Maintenant)
 
 [Un examen des manuels scolaires israéliens et palestiniens montre
      comment les deux côtés racontent l'histoire du conflit, chacun de son
      propre point de vue, en ignorant l'autre]
 
 
 Les hommes politiques israéliens citent périodiquement les manuels
      scolaires
 palestiniens comme la preuve parfaite que les Palestiniens continuent à
 éduquer à la haine et non à la paix. Le dernier en date est Ariel
      Sharon,
 qui a déclaré en faire le test (des bonnes intentions) des nouveaux
 dirigeants palestiniens. Le candidat du Fatah, Mahmoud Abbas (Abou Mazen),
      a
 relevé le gant, mais en a immédiatement jeté un autre au ministère
 (israélien) de l'éducation. Vous voulez examiner notre éducation à la
      paix?
 Faites, mais, par réciprocité, nous devons nous aussi regarder ce qui se
 passe du côté israélien.
 
 Il n'est pas du tout certain qu'à ce test, le système israélien
      obtienne une
 meilleure note que son voisin palestinien. Bien qu'il soit difficile de
 trouver dans les manuels israéliens de franches incitations à la haine,
 comme on peut en trouver dans les manuels jordaniens et égyptiens, le Dr
 Ruth Firer, de l'Université hébraïque de Jérusalem, l'une des pionnières
      de
 la recherche en matière de textes scolaires, affirme que l'endoctrinement
 dans les livres israéliens est simplement plus subtil. Cela explique,
 dit-elle, pourquoi les messages pénètrent plus facilement. Il est plus
 difficile de détecter un stéréotype caché dans une image qui semble
 innocente que dans une autre présentée de telle manière qu'elle
      "vous mène
 vulgairement par le bout du nez".
 
 Les résultats d'une étude qu'elle a menée avec le Dr Sami Adwan, de
 l'université de Bethléem, spécialiste de l'éducation à la paix et aux
      droits
 de l'Homme, ont paru récemment dans un livre publié par le Georg Eckert
 Institute for International Textbook Research in Germany, sous le titre
      "The
 Israeli-Palestinian Conflict in History and Civics Textbooks of Both
 Nations." L'étude examine 13 manuels israéliens (2682 pages) et 9
      manuels
 palestiniens (1207 pages), et révèle une sorte d'image en miroir, où
      chaque
 côté place la responsabilité de la violence sur le dos de l'autre.
 
 Ce que les manuels scolaires israéliens nomment "évènements",
      les
 Palestiniens les appellent "soulèvements" ; la guerre de 1948
      dans les
 manuels israéliens est la "guerre d'Indépendance", et la
      "Naqba"
 (catastrophe) dans les manuels palestiniens.
 Les manuels israéliens considèrent le nationalisme palestinien comme une
 réaction politique aux politiques sioniste et britannique, alors que les
 manuels palestiniens considèrent la Palestine comme une nation qui existe
      de
 son propre fait, et qui fait en même temps partie du monde arabe et
      musulman.
 
 Tout en ayant été publiés après les accords d'Oslo, les manuels
      palestiniens
 imitent ceux publiés en Jordanie et en Egypte, qui évitent d'utiliser le
 terme "Israël", dans les textes et sur les cartes.
 
 "Pour les Palestiniens, c'est la terre qui est le noeud du conflit ;
      pour
 les Israéliens, c'est la sécurité", écrivent Firer et Adwan.
      "Les
 Palestiniens se revendiquent comme les descendants des Canaanéens, et
      ainsi
 comme les 'indigènes', alors que les Israéliens considèrent les
      Palestiniens
 comme une nation nouvelle, née au 20ème siècle en réaction au sionisme
      et
 au Mandat britannique. D'après la version israélienne, les Israéliens
      ont
 des droits sur la terre en vertu de leur héritage religieux, historique
      et
 culturel. L'image que les Israéliens ont d'eux-mêmes comprend toutes les
 couches du passé, depuis les anciens Hébreux jusqu'aux souffrances des
      juifs
 de la diaspora , les victimes de la Shoah et le le revivalisme juif
      moderne
 dans la Renaissance sioniste".
 
 De manière surprenante, les deux chercheurs ont trouvé un parallélisme
      quasi
 absolu entre les manuels dans trois domaines : des deux côtés, on ignore
      les
 périodes de calme relatif et de coexistence (par exemple entre 1921 et
 1929), sauf à les présenter comme des répits trompeurs dans un conflit
      au
 long cours, on n'a pas tendance à raconter à l'élève l'histoire du
      conflit
 vu du point de vue de l'ennemi, on passe sous silence les détails de la
 souffrance de l'Autre, et chacun ne comptabilise que ses victimes à lui.
 
 Firer marque 1995 comme l'année où un changement en bien s'est produit
      dans
 l'éducation à la paix en Israël, et cite une déclaration de Yossi
      Sarid, le
 ministre de l'éducation d'alors, qui donnait en janvier 2000 des
 instructions pour purger les manuels de toute espèce de stéréotypes
 anti-arabes, et pour initier un débat libre autour des événements peu
 positifs qui ont marqué l'histoire d'Israël.
 
 La période actuelle, depuis le déclenchement de l'intifada Al-Aqsa et le
 retour du Likoud au pouvoir, se caractérise, dit-elle, par un retour aux
 valeurs éducatives traditionnelles qui privilégient l'amour de la
      patrie,
 marginalisent l'éducation à la paix, et abandonnent toute tentative de
 comprendre le côté palestinien.
 
 Le professeur Yaakov Katz, président du département pédagogie au ministère
 de l'éducation, ne prétend pas que le système éducatif israélien
      tente de
 mettre l'élève dans les souliers de l'ennemi/voisin, ni qu'on s'attende
      à ce
 que cela arrive. "    Contrairement aux critiques qui
      souhaitent exposer
 l'histoire vue du côté arabo-palestinien, le système éducatif en Israël
 insiste à dessein sur l'identité juive et démocratique de l''Etat
      d'Israël."
 
 Katz note que cette attitude ne dénigre pas la narration de l'Histoire de
 l'autre, ni les droits civiques accordés à l'autre en vertu de la
 Déclaration d'Indépendance et de la loi israélienne. "Je voudrais
      bien
 savoir s'il existe au monde un endroit où les manuels présentent la
 narration de l'autre alors que la lutte violente entre les deux peuples
 n'est pas encore terminée", dit Katz. "Personne ne doit
      s'attendre à ce que
 l'Etat démocratique d'Israël considère la version de l'autre sur un
      pied
 d'égalité pendant une guerre. Cela vaut encore plus après les accords
 d'Oslo, au sujet desquels tout le monde s'accorde à dire qu'ils n'ont pas
 apporté la paix tant souhaitée entre Israéliens et Palestiniens".
 Professeur associé en Histoire du Moyen-Orient, le Dr Eli Podeh, de
 l'Université hébraïque, auteur de "The Arab-Israeli Conflict in
      Israeli
 History Textbooks, 1948-2000", exprime ses réserves quant au fait même
      de
 comparer les manuels scolaires israéliens à ceux publiés par l'Autorité
 palestinienne. Podeh dit qu'alors qu'Israël connaît déjà une troisième
 génération de manuels, les Palestiniens n'en sont encore qu'à la première,
 qui ressemble en quelque sorte à ceux publiés durant les années de
      lutte
 armée et les années qui ont suivi la création de l'Etat.
 
 Dans sa première étude de manuels, publiée il y a sept ans, Podeh écrivait
      :
 "la reconnaissance du rôle important qu'ont joué les manuels dans
 l'assimilation de positions négatives envers les Arabes n'a pas encore été
 effectuée. Cela a constitué un facteur essentiel dans l'exacerbation du
 conflit par le passé, et constitue aujourd'hui un facteur qui rend une
 réconciliation difficile ". Depuis, dit Podeh, les manuels se sont
 grandement améliorés, si bien que nombre d'entre eux notent expressément
 qu'Israël a été en partie responsable de l'exil d'Arabes. Pour lui, si
      les
 manuels scolaires devaient connaître le processus long et exhaustif de
 démythification qu'ont connu les manuels israéliens, "alors, le
      chemin qui
 mène à la réconciliation mutuelle, je regrette de le dire, promet d'être
 encore long".
 
 Le professeur Daniel Bar-Tal, du département éducation de l'université
      de
 Tel-Aviv, qui a analysé le contenu de tous les 124 manuels (du CP à la
 terminale, en littérature, hébreu, histoire, géographie et éducation
 civique) au programme en 1994 dans le système israélien, a montré que
      la
 présentation des Arabes en termes déshumanisés, qui avait décliné
      dans les
 années 1980 et 1990, avait recommencé à s'infiltrer dans le système éducatif
 après le déclenchement de l'intifada. Il nomme ce phénomène "la
      part de
 l'esprit du conflit qui s'instille dans les sociétés sujettes à un
      conflit
 violent". Comme Podeh, Bar-Tal a, lui, aussi, remarqué une baisse
      sensible
 de la délégitimation des positions nationalistes palestiniennes, mais
      qu'en
 même temps, aucun changement ne s'est produit dans l'utilisation de
 stéréotypes négatifs qui présentent les Arabes comme
      "primitifs", "passifs",
 "cruels" ou "racailles".
 
 
 Nazareth n'est pas sur la carte
 
 Le Dr Nurit Peled-Elhanan, du département éducation de l'Université
 hébraïque, a récemment terminé une analyse en profondeur de six
      manuels
 scolaires israéliens publiés ces dernières années. Certains d'entre
      eux ont
 reçu l'approbation officielle du département programmes au ministère de
 l'éducation, d'autres ont été adoptés par plusieurs professeurs sans
 l'approbation du ministère.
 
 L'un des résultats essentiels de son étude est le brouillage de la Ligne
 verte. Le livre "Israël  l'Homme et le Territoire", publié
      par le Centre
 pour la Technologie dans l'Education, propose une carte des grandes écoles
 israéliennes, avec des institutions à Ariel, Elkana, Alon Shvut et
      Katzrin
 (les 3 premières colonies en Cisjordanie, la 4ème sur le Golan, ndt), en
 même temps qu'à Safed, Ashkelon ou dans la vallée d'Izraël. Aucune
      frontière
 n'est délimitée, et il n'est fait mention d'aucune université
      palestinienne.
 Ni Nazareth, ni  aucune autre ville arabe d'Israël, ne figure sur
      les cartes
 du manuel, mais les lieux saints de Cisjordanie sont présentés comme
      faisant
 partie intégrante de l'Etat d'Israël.
 Un chapitre consacré à la communauté ultra-orthodoxe affirme qu'ils
      vivent
 dans des villages créés spécialement pour eux : Kfar Khabad, Emmanuel,
      Elad
 et Beitar Illit (colonies en Cisjordanie, ndt). Le message, dit
 Peled-Elhanan, est que les colonies sont inséparables de l'Etat d'Israël.
 
 Sur la plupart des cartes étudiées par Peled-Elhanan, Ariel et Katzrin
 figurent comme faisant partie de l'Etat d'Israël. Une carte des parcs
 naturels nationaux ne fait pas apparaître la Ligne verte, mais comprend
 Maaleh Efraïm. Pour elle, il s'agit de s'assurer, de façon subtile, que
 l'élève épousera certaines positions politiques : "quand les
      Palestiniens
 écrivent 'Palestine' sur les cartes de leurs manuels, cela est considéré
 comme une incitation à la haine. Dans ce cas, comment parler des manuels
 israéliens qui nomment la Cisjordanie 'Judée et Samarie', même sur des
 cartes qui montrent les frontières du Mandat britannique, alors que la
 dénomination officielle était 'Palestine-Eretz Israel'?'"
 
 Par exemple, la couverture du livre "Géographie de la Terre d'Israël"
      (par
 Talia Sagi et Yinon Aharoni, Lilach Books), un manuel particulièrement
 apprécié des enseignants, comporte une carte du Grand Israël, sans
      aucune
 trace des territoires qui étaient déjà alors sous le contrôle de
      l'Autorité
 palestinienne.
 "Cela suggère à l'élève que ces territoires étaient 'à nous' de
      tout temps,
 et renforce le message selon lequel, lors de la guerre des Six jours, nous
 les avons 'libérés' ou 'sauvés' de l'occupant arabe", écrit
      Peled-Elhanan
 dans son étude.
 Une autre carte, où la Cisjordanie apparaît avec une couleur différente,
 affirme qu'"à la suite des accords d'Oslo, les frontières de la Judée
      et de
 la Samarie connaissent un processus dynamique de changement". Le
      texte
 l'accompagnant note que les territoires contrôlés par l'Autorité
 palestinienne n'ont pas été indiqués sur la carte, car il n'existe
      encore
 aucune frontière entre Etats.
 
 Dans le cas de la Syrie, l'existence d'une frontière internationale
 qu'Israël ne nie pas n'a pas empêché les auteurs de la garder secrète
      pour
 l'élève, qui lit qu'Israël a annexé le plateau du Golan en 1981 et y a
 appliqué la loi israélienne, "avec tout ce que cela implique".
      Quelle sera
 la position dudit élève au sujet de la concession de territoires annexés
      à
 Israël en échange de la paix avec la Syrie? Les dessins de deux soldats
 figurent sur le Golan, l'arme de l'un d'eux tournée vars la Syrie.
 
 Le professeur Yoram Bar-Gal, directeur du département géographie et étude
      de
 l'environnement à l'université de Haïfa, dit que le principe universel
      des
 cartes utilisées dans le domaine de l'éducation ("ta carte est de
      la
 propagande, la mienne est de l'éducation") s'applique ici
      pleinement. Pour
 lui, la carte jouit d'une haute crédibilité, et constitue donc un outil
      très
 important pour faire passer des messages politiques : "le mouvement
      sioniste
 et l'Etat d'Israël, comme tous les Etats et tous les mouvements, a
      toujours
 exploité ces caractéristiques des cartes pour leurs besoins
      propres".
 Bar-Gal ajoute néanmoins qu'un changement politique qui s'exprime dans
      des
 cartes ne crée pas nécessairement un changement dans la conscience des
 élèves ou des enseignants : "l'effacement de la Ligne verte des
      cartes ne la
 fait pas nécessairement disparaître de la conscience du public en général".
 
 
 Des réfugiés sans visage
 
 Comme la Ligne verte, le terme "Palestiniens" est étranger à
      la plupart des
 manuels. Jusqu'au chapitre qui traite des accords d'Oslo, même des
 historiens importants comme le Pr Eli Barnavi ou le Dr Eyal Naveh préfèrent
 en général le terme "Arabes israéliens". Dans son livre
      "le Vingtième
 Siècle", Barnavi écrit à propos des réfugiés palestiniens :
      "la nostalgie
 qu'ils ont ressentie, et les conditions de vie subhumaines de leur
      diaspora,
 ont véhiculé une image de paradis perdu de la terre d'Israël".
 Peled-Elhanan note des différences d'attitude importantes envers les
 réfugiés, dans les photographies : les réfugiés palestiniens sont
 représentés par une photo aérienne d'un camp de réfugiés non nommé,
      d'où est
 absent tout visage humain, à comparer avec une photo de réfugiés juifs
 d'Europe, assis sur une valise à Yehud. Barnavi écrit : "le problème
 palestinien est le résultat de l'inactivité et de la frustration, héritages
 des réfugiés".
 Elle cite une série d'illustrations de "Géographie de la terre
      d'Israël",
 qui recèle un message camouflé sur la nature primitive des Arabes :
      l'homme
 est en pantalons bouffants et porte un keffieh, la femme porte le costume
 traditionnel, elle est en général assise par terre, et des enfants sans
 visage jettent derrière son dos un regard furtif. Le texte explique :
      "les
 résidents arabes tiennent à vivre dans des maisons de plain-pied, dont
      le
 coût est élevé. On s'attend à ce que tous les besoins publics soient
 satisfaits par l'Etat". Les facteurs qui retardent le développement
      du
 village arabe en Israël, continue le livre, tiennent à ce que "la
      plupart
 des villages sont situés dans des régions excentrées, et leur accès
      est
 difficile. Ces villages sont restés en dehors du processus de développement
 et de changement parce qu'ils sont peu exposés à la vie urbaine moderne,
      et
 à cause de la difficulté de les relier aux réseaux d'eau et d'électricité".
 Ces facteurs n'existent pas pour les colons juifs qui choisissent de
 s'installer dans des avant-postes sur des collines qui sont situées
      "dans
 des régions excentrées, et [dont l']accès est difficile".
 
 Naturellement, les manuels scolaires réservent à Jérusalem un
      traitement
 particulier. Le livre "Terres de Méditerranée" (par Drora
      Va'adya, ed.
 Ma'alot), approuvé par le ministère de l'éducation, affirme qu'"en
      plus des
 juifs", des chrétiens et des musulmans du monde entier viennent à Jérusalem
 visiter des lieux qui sont saints pour chacune de leur religion".
 Commentaire de Peled-Elhanan : bien que les juifs constituent le groupe le
 plus petit sur le plan numérique, les chrétiens et les musulmans leur
      sont
 annexés. La photo d'une synagogue apparaît en premier, égale en taille
      aux
 photos réunies d'une mosquée et d'une église. La carte en appendice à
      ce
 chapitre montre Israël, qui comprend les territoires palestiniens, comme
      un
 îlot de juifs isolé dans un océan musulman et chrétien, et sans frontières
 politiques.
 
 Dans "Settlements in the Expanse", livre approuvé,
      Peled-Elhanan n'a trouvé
 que deux lignes consacrées à l'histoire de Jérusalem depuis l'époque
      du roi
 David jusqu'à l'ère moderne, alors que 40 lignes sont consacrées au désir
      de
 Sion des juifs de la diaspora. Le mot "Arabes" est totalement
      absent du
 texte ou des cartes de Jérusalem : pas de quartier musulman, pas
 d'université palestinienne, pas d'hopitaux palestiniens.
 
 Pour Yaakov Katz, certaines de ces critiques concernent des livres non
 approuvés par le ministère de l'éducation, et il sait que certains
 établissements n'appliquent pas ses directives. Contrairement à ces
      manuels,
 ceux approuvés par le ministère subissent un examen minutieux par des
 experts, pour s'assurer qu'ils ne sont pas contaminés par une
      discrimination
 raciale, ethnique, sexuelle ou religieuse, et qu'ils ne contiennent pas de
 stéréotypes.
 Parmi ces experts figurent des universitaires comme Ghassem Khamaisi,
 l'historien Benny Morris, Dan Meridor, les professeurs Yossi Katz, Arnon
 Sofer, Amnon Rubinstein, Arieh Shahar, Yossi Shelhav et d'autres, peu
 suspects, selon Katz, de favoriser une approche non équilibrée ou de
      parti
 pris.
 
 Concernant les cartes, Katz dit que le département cartographique du
 gouvernement ne marque pas la Ligne verte en tant que frontière
      officielle
 de l'Etat d'Israël, et qu'aussi longtemps que l'Autorité palestinienne
 n'aura pas été reconnue en tant qu'Etat souverain, elle ne doit pas être
 réprésentée comme Etat sur les cartes.
 
 Cette dernière réponse est quasiment identique, mot pour mot, à la
      position
 palestinienne, selon laquelle le marquage de la frontière viendra avec un
 accord définitif sur les frontières entre Israël et la Palestine.
 
 
        
          
            | Source
              : La Paix Maintenant |   
     |