| AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP | |
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 Iles violations de la loi internationale par Israël se sont poursuivies dans les territoires occupés. Au cours de cette semaine du 5 au 11 mai ces violations se sont manifestées par des tirs sur des civils, des incursions en terre palestinienne, des fouilles de maisons et des arrestations arbitraires 
 La
        poursuite du siège de la bande de Gaza Les troupes
        d’occupation ont continué d’imposer de sévères restrictions de déplacement
        à la population civile de la bande de Gaza. Les postes frontières ont
        été totalement ou partiellement fermés et les déplacements à
        l’intérieur ont été particulièrement difficiles aux abords des
        colonies, entretenant ainsi les souffrances des civils qui vivent sur
        ces secteurs Les barrages de
        Al Matahen et de Abu
        Huli sur l’artère principale joignant
        Gaza à Rafah, à la hauteur de Khan Younis
        sont souvent fermés de façon arbitraire, simplement pour 
        contrôler les gens et les véhiules
        coincés entre les 2 barrages au moment de leur fermeture simultanée. Le siège du
        village côtier de Al Mawasi
        a encore été particulièrement strict cette semaine. Tous les hommes
        de 16 à 35 ans ont été empêchés de passage. Les denrées
        consommables ne peuvent rentrer dans le village que le samedi et le
        dimanche, les autres biens de consommation les mardi
        et mercredi. Les lundi jeudi et vendredi les paysans du village ont le
        droit de sortir leur production . L’armée
        et les colons continuent de s’acharner sur les terres cultivées de ce
        village. Concernant la scolarisation, 1430 élèves sont regroupés dans
        une seule école qui ne dispose ni d’eau ni d’électricité. Les
        enseignants font défaut et de ce fait les mathématiques, la chimie et
        la physique ne sont plus enseignées. Les étudiants désirant étudier
        ces disciplines doivent aller à Khan Younis
        mais le barrage de Al Tuffah
        est le plus souvent fermé. Les routes qui
        ont été fermées il y a plusieurs mois, le sont toujours.  La
        zone côtière de Al Sayafa au N.O. de la
        bande de Gaza est également l’objet de souffrances quotidiennes au
        seul motif que cette zone est mitoyenne des colonies de Dogit
        et de Eli Sinaï. Les moins de 30 ans sont interdits de passage à moins
        d’être munis d’une autorisation spéciale ; très peu de
        paysans n’habitant pas le secteur, peuvent accéder à des terres situées
        sur cette zone. Les étudiants – ils sont une trentaine – doivent se
        loger en dehors du village. Aucune route n’est goudronnée, rendant
        ainsi les déplacements très pénibles. Les gens doivent se déplacer
        à pied. Les heures d’ouverture de la grille sont de 07h00 à 09h00 et
        de 14h00 à 17h00 pour ceux qui ont une autorisation. Les services de
        base font défaut. L’occupant refuse l’extension du réseau électrique
        sur cette localité. Les malades et les blessés doivent être transpostés
        sur des charrettes tirées par des ânes jusqu’à la grille, les
        ambulances étant interdites. Les paysans de la localité ont les pires
        difficultés à se procurer les intrants nécessaires à leurs cultures
        et autant pour commercialiser leurs produits. C’est
        dans ce même contexte qu’est tenue sous observation permanente la
        population de la localité de Ma’ni qui
        jouxte la colonie de Kfar Darom.
        Pas d’eau ni de téléphone et cela depuis trois ans, l’armée ayant
        détruit les réseaux. Les résidents disent obtenir de l’eau extraite
        d’un puits sur la commune de Deir Al Balah.
        Aucun étranger à la localité ne peut pénétrer dans Ma’ni Le
        poste frontière de Erez au nord de la bande
        de Gaza est resté fermé pour la 3ème semaine consécutive,
        interdisant le passage de dizaines d’ouvriers se rendant
        habituellement en Israël pour y travailler ainsi que des malades devant
        se rendre dans des hôpitaux. Avant cette mesure quelque 5000
        palestiniens se rendaient chaque jour en Israël sur les 25000 qui s’y
        rendaient avant le début de cette 2ème intifada. Il faut
        rappeler qu’avant ce nouveau bouclage, les travailleurs devaient se
        plier à des contrôles humiliants, à des interrogatoires, à des
        refoulements arbitraires au nom de normes sécuritaires et s’ils ne se
        présentaient pas pendant 5 jours d’affilée, leur autorisation et
        leur carte magnétique leur étaient supprimées Les
        transactions commerciales par le poste frontière de
        Al Mentar ont été réduites de façon
        drastique. Seuls, 30 à 35 camions ont été autorisés à entrer en
        Israël, 271 à rentrer dans la bande de Gaza. Ne laissant passer que 
        quelques camions, les chargements en denrées périssables sont avariées
        . Le 11 mai à 14h00 l’occupant a fermé le poste qui doit
        rester fermé jusqu’au samedi 14 
        à cause des fêtes israéliennes. Par le poste frontière de
        Sofa à l’est de Rafah, les matériaux de construction peuvent à
        nouveau entrer  dans la
        bande de Gaza. Quant
        au Terminal de Rafah ouvert de 09h00 à 17h00, si les 16 – 35 ans sont
        autorisés à se présenter depuis le mois de février ils sont soumis
        à des traitements indignes et humiliants. 
        De plus l’occupant a remis en service un appareil particulier
        de détection qui provoque des ennuis de santé, dénoncés par des
        protestations palestiniennes. 
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