|  |   SILVAN SHALOM SOULIGNE À L'ONU
      L'IMPORTANCE DE LA NORMALISATION DES RELATIONS ENTRE ISRAËL ET LES PAYS
      ARABES ET MUSULMANSNew York, Mar  7 2005  7:00PM
 Lors d'un entretien avec le Secrétaire général, le ministre des
      Affaires étrangères israélien, Silvan Shalom, l'a remercié de sa
      prochaine visite en Israël et du message positif qu'il convoyait. Il a
      aussi appelé de ses voux la normalisation des relations de son pays avec
      les pays arabes et musulmans et estimé que les Libanais « méritaient de
      gérer leur vie eux-mêmes ».
 Prenant la parole aujourd'hui devant la presse au Siège de l'ONU à New
      York, le Ministre des Affaires étrangères israélien, Silvan Shalom, a
      vivement remercié le Secrétaire général, Kofi Annan, de son projet de
      visite en Israël, à l'occasion des  commémorations à la mémoire
      des victimes de l'Holocauste qui auront lieu, le mardi 15 mars, au musée
      de Yad Vachem, à Jérusalem, en présence de nombreux autres chefs d'Etat
      et de Gouvernement (voir notre <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=10048&Cr=Annan&Cr1=Moyen">dépêche
      d'aujourd'hui).
 « Nous sommes très heureux que le Secrétaire général ait montré son
      engagement envers la nécessité de marquer cette commémoration » et «
      je pense qu'en se rendant en Israël il lance un signal très positif à
      l'opinion publique israélienne », a-t-il affirmé.
 Parmi les autres questions abordées lors de son entretien avec le Secrétaire
      général, Silvan Shalom a cité le processus de paix avec les
      Palestiniens et la nécessité de progresser, soulignant que le Président
      de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, « devrait prendre la décision
      stratégique de démanteler l'infrastructure des organisations terroristes
      ».
 Il a aussi souligné auprès du Secrétaire général  «
      l'importance de la normalisation avec d'autres pays arabes ou musulmans,
      disposant de représentants en Israël, ainsi qu'un dialogue constructif
      ».
 « Il existe une nouvelle atmosphère à l'ONU », a-t-il estimé,
      indiquant néanmoins qu'il avait rappelé au Secrétaire général «
      qu'en 2004, il y avait eu 26 sessions consacrées à Israël, alors qu'il
      n'y en avait eu aucune consacrée à la pauvreté, au Soudan, et une seule
      sur le sida ».
 Le Ministre des Affaires étrangères israélien a par ailleurs cité la
      mise en oeuvre de la <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/1559
      (2004)">résolution 1559 du Conseil de sécurité, qui demande à
      la Syrie de retirer ses troupes du Liban.
 « Nous sommes très satisfaits de la détermination des dirigeants
      mondiaux qui demandent le retrait complet des Syriens du Liban. Le retrait
      partiel n'est pas suffisant », a-t-il affirmé, rappelant que « récemment
      de nombreux agents syriens circulaient maintenant en civil au Liban ».
 Interrogé sur la position du Hezbollah pro-syrien, Silvan Shalom a
      expliqué que « la résolution appelait aussi au désarmement des
      milices, comme le Hezbollah, et que ce dernier est très préoccupé par
      l'éventualité que la Syrie ne se retire, car il désire préserver leur
      contrôle du Sud du pays » et agite la « menace d'une déstabilisation
      du Liban ».
 « Je pense que les Libanais méritent d'obtenir la liberté, les droits
      de l'homme, de bénéficier de l'Etat de droit, et je pense qu'après 30
      ans, le temps est venu pour eux de l'obtenir », a déclaré le Ministre,
      espérant que cela leur permettrait « d'avancer vers un meilleur dialogue
      vers l'Ouest, et peut-être vers Israël ».
 « C'est un fait méconnu, mais la Syrie n'a jamais ouvert de représentation
      diplomatique au Liban et réciproquement », a-t-il souligné.
 Interrogé sur la préoccupation du Hezbollah selon laquelle, si le Liban
      sortait de l'orbite syrienne, il risquait de rentrer dans celle d'Israël,
      Silvan Shalom a estimé que « les Libanais devraient gérer leurs propres
      vies et qu'ils étaient capables de le faire sans ces menaces ».
 Interrogé sur l'invitation de M. Sharon en Tunisie, le Ministre s'est déclaré
      très encouragé, rappelant « qu'Israël n'avait pas de conflit avec la
      Tunisie, avec les pays d'Afrique du Nord, ni avec les pays du Golfe » et
      que la Tunisie avait ouvert un bureau avant l'Intifada de 2000.
 « J'espère que de nombreux autres pays arabes et musulmans reviendront
      vers Israël. Cela pourra lancer un très important message non seulement
      de paix et de sécurité, mais aussi de prospérité », a déclaré
      Silvan Shalom.
 
 <"http://webcast.un.org/ramgen/sc/so050307.rm">
 Retransmission de la conférence de presse de Silvan Shalom</strong
 
 2005-03-07 00:00:00.000
 
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