|  |   RÉUNION À GENÈVE SUR LES CONSÉQUENCES
      DU MUR ÉRIGÉ PAR ISRAËL EN TERRITOIRE PALESTINIEN OCCUPÉNew York, Mar  8 2005  4:00PM
 Le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien
      se réunit les 8 et 9 mars sur les conséquences de l'avis consultatif de
      la Cour internationale de justice qualifiant le mur édifié par Israël
      de « contraire au droit international ». Parallèlement, les agences de
      l'ONU appellent à améliorer la situation des femmes palestiniennes,
      alors que 2,2 millions de Palestiniens vivent maintenant sous le seuil de
      pauvreté.
 « Le rêve depuis longtemps nourri par une vaste majorité d'Israéliens
      et de Palestiniens est de vivre une vie normale dans la paix et la sécurité.
      Après une longue attente, nous sentons tous qu'il existe un nouvel élan
      vers la réalisation de ce rêve », a déclaré aujourd'hui le Secrétaire
      général dans un message transmis à l'occasion d'une réunion qui a eu
      lieu à Genève sur les conséquences de l'avis de la Cour internationale
      de justice relatif au « mur » de séparation construit par Israël sur
      le territoire palestinien occupé.
 Le 9 juillet dernier, la Cour internationale de justice (CIJ), le tribunal
      de l'ONU siégeant à La Haye, avait rendu un avis consultatif, à la
      demande de l'Assemblée générale, qui qualifiait de « contraire au
      droit international » « l'édification du mur qu'Israël, puissance
      occupante, est en train de construire dans le territoire palestinien occupé,
      y compris à l'intérieur et sur le pourtour de Jérusalem-Est. » (voir
      notre <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyFAr.asp?NewsID=8404&Cr=Isra&Cr1=CIJ&Kw1=
 mur&Kw2=isra%EBl&Kw3=">dépêche du 9 juillet 2004).
 L'Assemblée générale avait adopté une résolution exigeant qu'Israël
      « s'acquitte de ses obligations juridiques telles qu'énoncées dans
      l'avis consultatif » (voir notre <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyFAr.asp?NewsID=8501&Cr=Moyen-Orient&Cr1=&Kw1=
 mur&Kw2=isra%EBl&Kw3=">dépêche du 20 juillet 2004).
 La réunion qui se tient les 8 et 9 mars à Genève, convoquée par le
      Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien,
      portera notamment sur le rôle des gouvernements, des organisations
      intergouvernementales et de la société civile dans la mise en oeuvre de
      cette résolution.
 « La réunion comptera avec la participation de personnalités de haut
      niveau, d'experts de réputation internationale, notamment israéliens et
      palestiniens, de représentants d'États Membres des Nations Unies, ainsi
      que d'observateurs, de parlementaires, de représentants du système des
      Nations Unies et d'autres organisations intergouvernementales, de la
      communauté universitaire et de représentants de la société civile et
      des médias », précise un <" http://www.un.org/News/fr-press/docs/2005/GAPAL977.doc.htm
      ">communiqué publié à Genève.
 Dans son message, lu par le Directeur-général du Bureau des Nations
      Unies à Genève, Sergei Ordzhonikidze, le Secrétaire général a appelé
      notamment « les parties et la communauté internationale à s'abstenir de
      toute mesure qui pourrait entraver la mise en oeuvre de la <" http://www.un.org/french/newscentre/infocus/middle_east/roadmapF2003.pdf
      "> Feuille de route pour le Moyen-Orient ».
 Par ailleurs, à l'occasion de la Journée internationale de la femme célébrée
      aujourd'hui dans le monde, les agences de l'ONU actives dans le Territoire
      palestinien occupé ont lancé à Jérusalem un appel à l'action pour améliorer
      la situation des femmes palestiniennes.
 Ces dernières « doivent affronter des défis particulier, dus à la fois
      au conflit en cours et aux contraintes internes », indique le communiqué
      conjoint, qui cite notamment l'accroissement la pauvreté, conséquence du
      chômage, de la baisse des revenus, de la perte de la propriété en
      raison des démolitions et des réquisitions qui font que le nombre de
      Palestiniens pauvres dépasse à présent le chiffre de 2,2 millions de
      personnes.
 Plus de 350.000 palestiniennes non réfugiées sont dépendantes de l'aide
      alimentaire. « Près de 11% des foyers touchés, vivant avec moins de 2
      dollars par jour, ont une femme à leur tête », et ces foyers ont plus
      de difficultés à échapper au cycle de la pauvreté en raison du manque
      de qualifications des femmes et de leurs obligations familiales. A cet égard,
      il faut noter que les palestiniennes se marient de plus en plus jeunes, et
      que c'est la raison avancée par 46% de celles qui abandonnent l'école,
      précisent les agences de l'ONU.
 Dans le domaine de la santé reproductive, le communiqué indique que les
      accouchements à domicile ont crû de 5,2% en 2000 à plus de 30% en 2003,
      61 femmes ayant accouché à des points de contrôle entre septembre 2000
      et octobre 2004, dont 36 ayant accouché d'un enfant mort-né.
 Enfin, s'agissant de la représentation politique, les agences de l'ONU
      soulignent que moins de 6% des membres du Conseil législatif palestinien
      étaient des femmes, et que deux femmes seulement étaient représentées
      dans le nouveau Cabinet du Gouvernement palestinien.
 
 2005-03-08 00:00:00.000
 
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