|  |   AIEA : ISRAËL, LA JORDANIE ET L'AUTORITÉ
      PALESTINIENNE RÉUNIS POUR SAUVER LEUR AGRICULTURE DE LA MOUCHE DES FRUITSNew York, May 10 2005  1:00PM
 « Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne ont joint leurs
      efforts, avec l'aide de l'agence de l'ONU pour l'énergie atomique (AIEA)
      et l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), pour
      combattre la mouche méditerranéenne des fruits, qui cause chaque année
      des dommages aux cultures qui s'élèvent à près de 300 millions de
      dollars », indique un <"http://www.iaea.org/NewsCenter/News/2005/cashcrops.html">communiqué
      de l'Agence internationale de l'énergie atomique (<"http://www.iaea.org/index.html">AIEA
      publié hier.
 Outre ses activités de contrôle des activités de prolifération nucléaire
      et de conseils en la matière, l'AIEA apporte son assistance dans de
      nombreux domaines civils qui vont de l'assainissement à la lutte contre
      les moustiques (voir les activités scientifiques de l'agence sur son
      <" http://www.iaea.org/OurWork/ST/index.html
      ">site).
 En l'espèce, l'AIEA apporte son assistance pour lutter contre la cératite
      ou « mouche des fruits », en procédant à l'irradiation des oufs en
      laboratoire. Ce procédé rend les mâles stériles et ces derniers sont
      ensuite libérés à raison de 15 millions par semaine, dans la vallée de
      l'Arava, des deux côtés de la frontière israélienne et jordanienne,
      explique le communiqué.
 Israël, la Jordanie et l'Autorité palestinienne se sont tournés vers
      l'AIEA et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
      l'agriculture (<" http://www.fao.org/index_fr.htm">FAO)
      après que les méthodes traditionnelles utilisant insecticides et appâts
      ont échoué.
 Cette initiative « a réduit de manière significative la population des
      mouches à fruit dans la région et nettement réduit la dépendance des
      agriculteurs locaux à l'égard des insecticides ». C'est aussi un projet
      qui a permis « d'associer des experts israéliens, jordaniens et
      palestiniens afin de résoudre un problème commun », indique l'AIEA.
 L'agence explique que les premiers projets pilotes ont commencé en 1998.
      L'Autorité palestinienne s'y est jointe un an plus tard et elle a
      maintenant la capacité d'adopter la technologie.
 L'AIEA espère étendre le projet d'ans l'Ouest du Negev, en Israël, et
      vers l'Est de la région, afin de toucher l'ensemble du continent.
 
 2005-05-10 00:00:00.000
 
 
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