AFPS 59-62 - articles recommandés

Association France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

Message « Palestine » - 14 mai 2014

http://www.nord-palestine.org/2014-05-14MessagePalestine.htm

66^ème anniversaire de la Nakba

Rassemblement à Lille le 17 mai

Ce message se veut d’abord un appel à un rassemblement à Lille, comme dans les grandes villes de France, pour le 66^ème anniversaire de la Nakba.

Il est à l’initiative de la Communauté palestinienne du Nord et de l’AFPS Nord-Pas de Calais et il rassemble très largement. Au moment où ces lignes s’écrivent d’autres signatures viennent s’ajouter.

Cet appel et ce rassemblement sont nécessaires : la négation du crime commis contre le peuple palestinien se poursuit. Elle se poursuit notamment en France où les autorités publiques continuent de nier l’apartheid imposé au peuple palestinien sur sa terre. Des mesures urgentes sont à prendre tant pour lever le blocus de Gaza que pour libérer les prisonniers palestiniens.

La nécessité de combattre cet ordre colonial doit être une référence permanente. L’engagement de l’AFPS Nord-Pas de Calais porte cette exigence, comme la volonté d’unir sur cette base.

L’association porte cette exigence avec son engagement dans le Boycott/ Désinvestissement/ Sanctions contre Israël. En n’oubliant surtout pas le volet désinvestissement. Nos amis belges d’Intal nous le rappellent à propos de Dexia. N’oublions surtout pas que les autorités françaises sont tout autant engagées que leurs homologues belges dans les activités de la banque coloniale. Nous interpellons de nouveau avec vigueur Présidence de la République et gouvernement à ce sujet.

AFPS Nord-Pas de Calais

Lille le 13 mai 2014

La Nakba

Il y a 66 ans, le plan sioniste contre le peuple palestinien a instauré par la force des armes et avec la complicité du monde occidental, un nouvel état d’occupation constitué par l'État d'Israël, contrôlant la majeure partie de la Palestine.

Cet État colonial s'établit au prix de plus de 531 villages palestiniens détruits et leur population déportée : 900.000 Palestiniens devenus réfugiés dans leur pays ou les pays voisins (Liban, Jordanie, Syrie..), des milliers de morts par la force militaire et le massacre des populations comme à Deir Yacine.

L’événement est commémoré dans la mémoire collective palestinienne en tant que Nakba (Catastrophe). Les Palestiniens expulsés conservent les clés de leur maison et la confiance est transmise par les anciens aux jeunes générations.

Nous commémorons un épisode douloureux dans nos mémoires.

Nous exigeons l'application des droits nationaux du peuple palestinien et en particulier l'application du droit au retour.

Nous exigeons la levée immédiate du blocus humainement insupportable et illégal de Gaza et la libération de tous les prisonniers palestiniens.

Rassemblement

Samedi 17 Mai à 14 h 30

Grande Place (métro Rihour) à Lille

Premiers signataires : Communauté palestinienne du Nord, AFPS Nord-Pas de Calais, Union Juive Française pour la Paix, Association des Tunisiens du Nord de la France, Association TourcoinGaza, Collectif Afrique, CSP 59, Ligue des Droits de l’Homme, Génération Palestine Lille, Front Uni de l’Immigration et des Quartiers Populaires, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Association Marocaine des Droits Humains Nord-Pas de Calais, Union syndicale Solidaires, Coordination Communiste, Mouvement Jeunes Communistes de France, Les Alternatifs, AFPS Villeneuve d’Ascq , Association Amitiés Villeneuve d’Ascq Beit Lahia ,….

Est-que Dexia prendra les Nations Unies au sérieux lors de son Assemblée Générale ?

Communiqué de presse d’INTAL

Bruxelles 13 mai 2014

Dans l'après-midi du mercredi 14 mai, Dexia organise son Assemblée Générale annuelle. La plateforme « Palestine occupée - Dexia impliquée » commentera, lors de cette AG, le rapport que Richard Falk, Rapporteur Spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, a soumis au Nations Unies le 29 octobre 2013.

Les questions suivantes seront soumises au CEO De Boeck :

1- Pour quelle raison le Conseil d'Administration a-t-il décidé de se retirer du Global Compact des Nations Unies ?

2- Quelle démarche le Conseil d'Administration a-t-il pris pour protéger les travailleurs de Dexia contre les possibles accusations d'être impliqués dans des crimes de guerre ?

3- Quelle démarche le Conseil d'Administration a-t-il entrepris pour se protéger contre de possibles dommages et réparations qui pourraient être les conséquences des dégâts créés par notre banque ?

Lisez ici le rapport de Richard Falk

Les questions sont basées sur les éléments suivant développés par le Rapporteur Falk dans son rapport :

1. Étant donné que la Belgique a signé la convention de Genève, et que Dexia Israël ne respecte pas l’article 49 (6) de cette convention, la Belgique manque à son devoir de faire respecter ces conventions (p.15 du rapport)

2. Le Rapporteur Spécial constate que Dexia Israël porte atteinte aux droits de l’homme. Étant donné que le gouvernement belge est actionnaire prioritaire, la Belgique doit faire les démarches nécessaires pour éviter ces activités et/ou punir les responsables de ces faits au sein de Dexia Israël. (p. 15-16)

3. Richard Falk critique également Dexia parce que celle-ci s'est retirée du Global Compact, un instrument d’autorégulation au sein des Nations Unies dont Dexia SA était membre. C’est d’autant plus étonnant que Dexia SA s’est retirée en avril 2013, après que le gouvernement belge en soit devenu l’actionnaire principal. (p.16)

4. Le Droit Pénal International doit également être d’application, selon M. Falk. La Belgique fait partie de la Convention de Rome qui stipule que les citoyens belges tombent sous la juridiction de la Cour Pénale Internationale. La Cours Pénale pourrait donc enquêter pour voir si le personnel de Dexia n’est pas impliqué dans des crimes de guerre. (p. 16-17)

5. L'État Belge pourrait également être tenu pour responsable des dégâts causés par sa banque, Dexia SA. Cela pourrait éventuellement aller jusqu’au versement de compensations et de dommages de guerre. (p. 17)