|   L’impératif de la rupture du blocus de Gaza et de sanctions pour Israël AFPS Nord-Pas de Calais Lille le 16 juillet 2018     Gaza mi- juillet 2O18 : le blocus est
    renforcé puisque les autorités d’occupation ont annoncé qu’elles ferment le
    seul point d’entrée restant pour les marchandises. Ce blocus criminel et
    illégal se durcit alors que le peuple palestinien de Gaza, par sa
    participation massive à la Grande marche du retour, vient de montrer une
    fois de plus sa mobilisation pour l’application du droit international, et
    notamment de son Droit au retour. Et il le fait au prix d’une répression
    féroce puisque 141 Gazawi ont été assassinés par les forces d’occupation,
    tandis que des milliers d’autres étaient blessés, jusque l’invalidité, après
    un nouveau massacre ce samedi.   Les dirigeants israéliens ne cachent d’ailleurs
    pas leur volonté d’y interdire toute vie palestinienne, jusqu’au véto mis à
    la reconstruction. Ils expriment la même volonté en Cisjordanie et
    Jérusalem, en y multipliant les crimes contre la population et le
    « nettoyage ethnique », avec la nouvelle décision de transfert
    forcé du village bédouin de Khan Al-Ahmar, près de Jérusalem. Un symbole de
    ce que l’occupation impose depuis 70 ans au peuple palestinien au prix de
    crimes quotidiens.   La collaboration politique établie entre la France
    et Israël n’en est que plus intolérable: depuis, dans la toute dernière
    période, l’inauguration de la « Saison croisée France-Israël »,
    le 4 juin à Paris par Netanyahou et Macron, jusqu’à l’abordage de la
    Flottille de la Liberté à Paris transformé en « Tel Aviv sur Seine »,
    par la brigade fluviale mobilisée contre celles et ceux qui veulent briser
    le blocus de Gaza. La Suède, qui vient de demander qu’il soit mis fin à ce
    blocus montre pourtant qu’un autre chemin, en Europe est possible.   Un des aspects les plus intolérables de la
    connivence franco-israélienne est moins connu : il s’agit de la
    collaboration militaire permanente qui s’est établie entre la France et
    Israël. Celui qui était à la Défense et qui est maintenant au Quai d’Orsay l’avait
    indiqué devant la représentation nationale en février 2017 :
    reconnaissant, outre des manœuvres aériennes communes, des manœuvres
    navales à venir. Il insistait sur la collaboration en matière de renseignement.
    Nous apprenons maintenant que le Ministre de l’Intérieur français,
    responsable du renseignement « intérieur », s’est rendu en Israël
    au printemps. En juin 2018 des manœuvres navales se sont tenues à Toulon avec
    la flotte israélienne pour la première fois depuis 55 ans. Un pas
    supplémentaire de collaboration politico-militaire a été franchi.   Pour l’AFPS Nord-Pas de Calais l’impératif est de
    briser le blocus de Gaza et de faire cesser le massacre, pour des raisons
    humaines d’abord. Et elle milite activement pour qu’Israël soit soumis à un
    embargo militaire. Elle soutient activement la flottille de la
    Liberté. Elle renforce son engagement BDS en insistant sur la nécessité de
    sanctions contre Israël par la France. C’est parfaitement possible :
    les Français y sont favorables, comme l’indique un sondage que fait
    connaître la Plate-forme des ONG françaises pour la Palestine. Elle s’engage concrètement sur ces objectifs en
    juillet 2018.     |