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2.jpgAssociation France Palestine Solidarité Nord - Pas de Calais

 

 

Message « Palestine » - 4 avril 2025
http://www.nord-palestine.org/2025-04-04MessagePalestine.htm
(ne pas répondre à ce message, mais uniquement à «contact@nord-palestine.org »)

 

 

 

 

Lille le 4 avril 2025

 

Après 470 jours de guerre, 58 jours de trêve et au 18ème jour du retour de la guerre génocidaire israélienne, on dénombre plus de 165.299 martyrs et blessés à Gaza.

 

A Gaza, les Forces d’Occupation Israéliennes ont assassiné au moins 50.523 Palestiniens dont 70% de femmes et d’enfants, on y compte plus de 114.776 blessés, 11.000 personnes disparues, et 2.000.000 citoyens déplacés.

(https://french.wafa.ps/Pages/Details/230671)

 

En Cisjordanie dont Jérusalem, on dénombre 950 martyrs dont 191 enfants, plus de 7.000 blessés, 15.640 personnes arrêtées dont 1.065 enfants et 40.000 citoyens déplacés.

 

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Le 3 avril 2025 – Agence Ajyal

 

Journée des enfants palestiniens : 39.000 orphelins dans la bande de Gaza (dont 17.000 de leurs 2 parents)

 

 

 

 

 

 

Pour rester informés, rendez-vous régulièrement sur:

www.nord-palestine.org

Facebook : AFPS 59/62

Instagram : afps59.62

 

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Manifestation de l’AFPS 59/62 à Lille le 15 mars 2025

 

 

 

 

 

 

Rendez-vous prochains

 

Consultez notre AGENDA http://www.nord-palestine.org/agenda.htm

ou contactez-nous à  contact@nord-palestine.org)

 

 

 

Vendredi 4 avril à 16h à la « Bourse du Travail », 254 Boulevard de l'Usine à Lille :

Rencontre – Conférence

« Non à la troisième guerre mondiale. Tuons la guerre avant qu’elle ne nous tue »

Organisé par l’UD CGT 59 >>

Samedi 5 et dimanche 6 avril, aux Relais Solidaires, 61 rue Victor Hugo à 93-Pantin :

Les Assises pour la Palestine  >>

avec 24 experts de la Palestine dont 13 organisations et militants basés en Palestine

Invitées d'honneur : Francesca Albanese (ONU) et Wafa' Abdel Rahman (Filistaniyat)

Organisé par la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine

Samedi 5 avril à 11h sur la Grand-Place de Lille :

Action BDS Boycott BNP PARIBAS

Dimanche 6 avril de 13h à 21h aux Sarrazins, 52 rue des Sarrazins à Lille :

Friperie – spectacle pour récolter des fonds en faveur de la Palestine avec stand AFPS

A l’occasion de la Journée « Lille Against Apartheid »

Programme de la journée :

11H : Ouverture du bar
13H : Ouverture de la friperie
18H : Pause
19H30 :
RÉSISTANCE sous toutes ses formes avec un drag show

Vendredi 11 avril, à 18h30, Salle d’honneur de la Mairie de Faches Thumesnil :

Soirée – Rencontre avec Sami Huraini de la Coordination des Comités de lutte populaire à Masafer Yatta

sur la situation en Palestine occupée

avec stands AFPS et Palmed

 

 

 

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Contre la barbarie coloniale, la solidarité est une arme

Venez nombreux !

 

 

 

 

 

 

 

 

Quatre raisons pour lesquelles le nettoyage ethnique d’Israël en Cisjordanie est accepté par le monde entier

Par Qassam Muaddi le 21 mars 2025

 

https://mondoweiss.net/2025/03/four-reasons-why-israels-ethnic-cleansing-of-the-west-bank-is-being-accepted-by-the-world/

 

Traduction : AFPS :

https://www.france-palestine.org/Quatre-raisons-pour-lesquelles-le-nettoyage-ethnique-d-Israel-en-Cisjordanie

 

La campagne de nettoyage ethnique menée par Israël en Cisjordanie est acceptée par la communauté internationale parce qu’elle a déjà autorisé le génocide à Gaza et le déplacement forcé des Palestiniens depuis 1948. Mais il y a de l’espoir : un nouveau monde est en train de naître.

En début de semaine, alors que les avions de guerre israéliens reprenaient leur campagne de bombardements à Gaza, Israël a également étendu son offensive en Cisjordanie, atteignant cette fois le camp de réfugiés d’al-Ain, à l’ouest de Naplouse. Les forces israéliennes sont entrées dans le camp aux premières heures du mercredi matin lorsqu’une force israélienne infiltrée a ouvert le feu sur un véhicule, tuant son conducteur, Odai Qatouni, et a confisqué son corps.

Les forces israéliennes ont pris possession de plusieurs maisons et les ont utilisées comme positions militaires pendant 14 heures, obligeant une dizaine de familles palestiniennes à quitter leurs maisons. Ameer Said, 32 ans, habitant du camp d’al-Ain, a déclaré au quotidien palestinien al-Ayyam que des soldats israéliens étaient entrés dans l’immeuble de trois étages où il vit et avaient forcé les 20 habitants à quitter les lieux. Selon Said, les soldats israéliens ne lui ont pas laissé le temps, ni à sa famille et à ses voisins, de prendre leurs affaires.

Le directeur du Croissant-Rouge palestinien à Naplouse, Ameed Ahmad, a déclaré que les équipes du Croissant-Rouge avaient évacué plusieurs Palestiniens malades, dont plusieurs patients sous dialyse et un nouveau-né, qui s’étaient réfugiés dans la mosquée du camp pendant le raid. Les forces israéliennes se sont finalement retirées d’al-Ain après avoir arrêté 30 Palestiniens et distribué des tracts menaçant les résidents du même sort que les camps de réfugiés de Jénine et de Tulkarem s’ils « autorisaient » les militants palestiniens à opérer dans le camp. Selon des témoignages locaux rapportés par les médias palestiniens, les familles déplacées sont retournées chez elles après le retrait de l’armée israélienne. Contrairement à Jénine et Tulkarem, il n’y a pas de groupe de résistance palestinien connu dans le camp de réfugiés d’al-Ain, comme la Brigade de Jénine ou la Brigade de Tulkarem.

Pendant ce temps, à Jénine, l’armée israélienne a publié une carte indiquant une centaine de maisons destinées à être démolies dans le camp de réfugiés. Les Palestiniens déplacés ont commencé à déposer des demandes auprès de l’armée israélienne, par l’intermédiaire du Comité des services populaires du camp de Jénine, afin d’être autorisés à retourner une dernière fois dans leurs maisons et à récupérer ce qu’ils peuvent de leurs biens. Environ 95 % des résidents ont été forcés de quitter le camp, et quelque 18 000 Palestiniens du camp sont hébergés dans plusieurs abris et appartements privés de la ville de Jénine, selon le gouvernorat de Jénine.

Il y a seulement trois mois, alors qu’Israël négociait les derniers détails de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, personne n’avait prévu que 40 000 Palestiniens seraient bientôt déplacés de leurs maisons, sans retour en vue. Plus inattendue encore était l’extension continue de la campagne israélienne à de nouvelles parties de la Cisjordanie, avec la menace d’engloutir l’ensemble du territoire. Mais ce qui était le moins attendu de tous, c’est que cela se produise avec peu ou pas de réaction - localement, régionalement et internationalement.

Lorsque le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis prévoyaient de « posséder » Gaza, d’expulser sa population et de construire une « Riviera » au Moyen-Orient sur leurs maisons détruites, le tollé a été unanime. Les États arabes vers lesquels M. Trump a suggéré d’expulser les habitants de Gaza se sont opposés sans équivoque à ce projet. Les États européens, dont l’Allemagne, qui, tout au long des 15 mois de génocide, ont soutenu les actions d’Israël à chaque étape, ont rejeté catégoriquement la proposition de M. Trump.

Pourtant, lorsqu’Israël a commencé à faire exactement la même chose en Cisjordanie, la réaction a été et continue d’être terrifiante de modestie. En effet, la violence israélienne contre les Palestiniens en Cisjordanie s’est normalisée au point d’être désormais acceptée comme banale.

Mais la normalisation d’une opération de nettoyage ethnique tirée d’un manuel du dix-huitième siècle est parfaitement explicable, et ce pour les raisons suivantes :

 

I. Le monde a déjà accepté la Nakba en cours

Le monde a déjà normalisé l’état de déplacement continu que connaît le peuple palestinien depuis 1948 - continu parce que les Palestiniens qui ont été expulsés de leurs maisons il y a 76 ans continuent d’être interdits de retour sans autre raison que le fait qu’ils ne correspondent pas à la composition ethnique suprématiste d’Israël. Pourtant, le monde a décidé de se réconcilier avec ce fait et de l’admettre comme une exception à l’ordre mondial de l’après-Seconde Guerre mondiale, ostensiblement fondé sur les droits humains et le droit international. Il ne faut pas s’attendre à ce que ce même monde s’oppose à la purification ethnique au cours de la troisième décennie du XXIe siècle.

 

II. Le monde a déjà accepté le nettoyage ethnique au ralenti

Il ne s’agit pas d’une nouvelle vague de nettoyage ethnique en Cisjordanie, mais seulement d’une intensification du processus en cours depuis 1967. La toute première chose qu’Israël a faite à Jérusalem-Est après l’avoir occupée cette année-là a été de donner à tous les Palestiniens de la partie orientale de la ville, et avant l’arrivée du premier colon israélien, le statut de « résidents permanents ». D’un trait de plume, Israël, sous un gouvernement travailliste de « gauche », a transformé des milliers de familles qui vivaient à Jérusalem depuis des siècles en étrangers au regard de la loi israélienne. Au cours des 57 années d’occupation, Israël a révoqué les droits de résidence de 14 000 habitants de Jérusalem, les coupant, eux et leurs descendants, du présent et de l’avenir de la ville.

En 1979, le ministre israélien de l’agriculture de l’époque, Ariel Sharon, a rencontré le comité de colonisation de l’Organisation sioniste mondiale. Selon le compte rendu de la réunion, publié par le magazine +972 en 2022, Sharon a déclaré aux représentants du comité de colonisation que l’objectif de la création de « zones de tir » en Cisjordanie était de créer des « terres de réserve » pour l’expansion des colonies de peuplement. L’année suivante, Israël a déclaré les collines du sud d’Hébron, y compris la communauté palestinienne de Masafer Yatta, « zone de tir ».

Masafer Yatta est l’une des nombreuses zones de tir créées par Israël en Cisjordanie au cours des cinq dernières décennies, au même titre que les « réserves naturelles ». Toutes ces zones ont été incluses dans la zone C des accords d’Oslo, qui représente 62 % de la Cisjordanie. Les Palestiniens ne sont pas autorisés à construire dans ces zones, à y recevoir des services ou à y jouir d’une quelconque autonomie. C’est également dans ces zones que les colonies se sont développées, découpant les terres palestiniennes et les zones urbaines en ghettos isolés.

Tout cela s’est passé sous les yeux de la communauté internationale, qui est restée inactive. Israël a été célébré comme une démocratie, une jeune nation, une star de l’Eurovision et un miracle de la modernité occidentale au cœur d’un Moyen-Orient arriéré. Pendant tout ce temps, il mettait progressivement en œuvre sa campagne de nettoyage ethnique.

 

III. Le génocide est la nouvelle normalité

Le déplacement des Palestiniens était déjà normalisé à Gaza après le 7 octobre. Tout ce qui s’est passé en Cisjordanie a pâli en comparaison. En décembre 2023, des groupes de colons israéliens ont organisé une conférence à Jérusalem pour appeler à la réinstallation des Israéliens à Gaza. Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la sécurité nationale et allié clé du Premier ministre Benjamin Netanyahu, a assisté à la conférence. Là encore, la réaction internationale a été anémique.

Au cours des deux derniers mois précédant la conclusion de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, l’armée israélienne a pesé de tout son poids en faveur d’un plan élaboré par des généraux israéliens à la retraite visant à vider le nord de la bande de Gaza des Palestiniens par le siège, la famine, la destruction des infrastructures civiles et les bombardements. Ce plan a été baptisé « le plan des généraux ».

Dans le même temps, des groupes de colons ont manifesté à la barrière frontalière de Gaza pour demander l’autorisation d’entrer et de se réinstaller. Aucune pression réelle n’a été exercée sur Israël pour qu’il mette fin au plan des généraux, et l’administration Biden a continué à soutenir Israël pendant tout ce temps. La seule raison pour laquelle le plan a échoué est qu’après le cessez-le-feu, les Palestiniens qui avaient été chassés du nord de Gaza sont revenus dans une marche historique et ont insisté pour rester vivre au milieu des décombres de leurs maisons détruites. Ils ont envoyé un message spontané et puissant au monde entier : rien dans la vision israélienne de l’« émigration volontaire » n’est, en fait, volontaire.

Lorsque le président américain a approuvé le déplacement massif des Palestiniens de Gaza, il a rendu impossible de prétendre que ce déplacement était le résultat de « dommages collatéraux » ou un sous-produit de la guerre, comme le prétendait Israël à propos du nettoyage ethnique de 1948. Le projet de nettoyage ethnique est officiellement devenu un projet américain et, par extension, un projet occidental. Les États arabes, en particulier l’Égypte et la Jordanie, ne voulaient pas être associés à un tel crime et savaient trop bien qu’un nouvel afflux de réfugiés palestiniens dans leurs pays les déstabiliserait d’une manière qu’ils ne pourraient pas contrôler.

 

IV. La moitié des dirigeants politiques palestiniens se sont liés à un monde qui ne se soucie pas d’eux

Les dirigeants palestiniens - l’OLP et l’Autorité palestinienne - ont placé toute leur confiance dans la communauté internationale, le système juridique international et la bonne volonté de l’Occident pour mettre en œuvre la solution à deux États. Ils espéraient qu’à un moment donné, le monde mettrait une limite aux pratiques d’Israël. Les dirigeants palestiniens ont renoncé à tous leurs moyens de pression pour être acceptés par les bailleurs de fonds internationaux, dont dépend désormais toute leur existence politique. Le seul moyen qui leur reste pour faire face à la réalité actuelle est de lancer des avertissements désespérés, des condamnations et des rappels des accords signés, avec des appels timides à l’universalité des principes des droits humains.

 

L’ordre libéral est indifférent, mais un autre monde est en train de naître

L’ordre libéral de l’après-Seconde Guerre mondiale a montré qu’il n’était pas à même de prévenir les génocides et les nettoyages ethniques, surtout pas lorsqu’ils sont pratiqués par l’Occident ou ses États clients. Mais à mesure que les gens prennent conscience de l’indifférence de ce monde, un nouveau monde est en train de naître.

Pendant très longtemps, ce monde a ignoré la nature du projet colonial israélien, l’opinion publique internationale étant protégée de la réalité imposée au peuple palestinien. Toute une génération a grandi dans ce monde après la Nakba, mais ne savait pas grand-chose de ce monde ni de la Palestine. Elle aussi a été vendue sur la base des valeurs universelles de l’ordre mondial libéral.

 

Mais le génocide de Gaza a tout changé, brisant le mur de l’obscurantisme et révélant qu’Israël était un État paria.

 

La plupart des réalités décrites ci-dessus peuvent aujourd’hui sembler familières aux lecteurs. Elles ne l’étaient pas il y a vingt ans. Tout comme l’expulsion massive de Jénine, de Tulkarem, de Jabalia et de Beit Hanoun était inimaginable avant octobre 2023, la réaction mondiale des gens ordinaires était également sans précédent. L’ignorance mondiale a été un élément clé de l’impunité d’Israël, et cette impunité est aujourd’hui mise à mal.

C’est pourquoi le retour de bâton contre l’activisme palestinien a été si draconien et brutal. De l’ordre d’expulsion de Mahmoud Khalil à l’assaut fédéral contre les établissements d’enseignement supérieur qui se plient déjà en quatre pour apaiser l’administration Trump.

 

Mais c’est une cause perdue, car lorsque la connaissance existe, il est impossible de revenir à l’ignorance. Le monde en sait trop dès à présent, et aucune politique répressive ne pourra l’inverser. Cela ne veut pas dire que cela conduira à la victoire du nouveau monde qui est en train de naître, qui est dirigé par des gens de conscience, mais c’est en eux que nous devons placer notre espoir. L’avenir doit leur appartenir.

 

 

 

 

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Tulkarem – le 3 avril – Agence Shms

 

 

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Gaza – le 3 avril – Agence Ajyal

 

 

 

 

 

 

Nos actions précédentes

(http://www.nord-palestine.org/Activites-precedentes.htm)

 

 

2 avril, conférence autour de L'antisémitisme et ses instrumentalisations à la MRES à Lille

Compte-rendu et photos >>

2 avril, village autour du boycott universitaire sur le campus de Lille 3 à Villeneuve d'Ascq

Compte-rendu et photos >>

29 mars, rassemblement pour un cessez-le-feu au Liban et la Palestine, place Sébastopol à Lille

28 mars, action BDS pour la clôture du festival Séries Mania

Compte-rendu et photos >>

 

 

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28 mars, action BDS pour la clôture du festival Séries Mania à Lille

 

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2 avril, village autour du « boycott universitaire » sur le campus de Lille 3 à Villeneuve d'Ascq

 

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2 avril, conférence autour de « l'antisémitisme et ses instrumentalisations » à la MRES à Lille

 

 

 

 

 

 

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