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Samedi 8 novembre 2006 : Tract pour la manifestation du 10 novembre >>

Le gouvernement français doit exiger la convocation d’urgence du conseil de Sécurité de l’ONU

UJFP le 22 octobre 2006 : DESTRUCTION DE LA PALESTINE :
NE NOUS HABITUONS PAS A L’INTOLERABLE  >>

UJFP: Halte aux crimes israéliens à Gaza >>

Samedi 2 septembre 2006 : Tract distribué à la Braderie de Lille  >>

Mardi 15 août 2006 : Non à l'impunité de l'Etat d'Israël  >>

Mardi 8 août 2006 : ISRAËL HORS DU LIBAN

RESPECT DE LA SOUVERAINETÉ LIBANAISE  >>

Najdeh,  juillet 2006 : Appel du Forum des ONG palestiniennes du Liban

pour une intervention immédiate visant à arrêter l’agression israélienne >>

  Samedi 12 août : JOURNÉE INTERNATIONALE D'ACTION   >>

Lille, le 19 juillet 2006 : COMMUNIQUÉ : Solidarité avec les peuples palestinien et libanais >>

PÉTITION : Imposer un cessez le feu immédiat - Sanctionner Israël >>

TRACT  : ISRAËL, UN ÉTAT CRIMINEL >>

 

 

Mardi 15 août 2006

Non à l'impunité de l'Etat d'Israël

 La résolution 1701 du Conseil de Sécurité, d'une part désigne le Hezbollah comme le responsable de la guerre, d'autre part laisse les mains libres à l'armée israélienne.

C'est ainsi que, si elle demande "une cessation immédiate des hostilités par le Hezbollah", elle se contente de demander "la cessation immédiate par Israël de toutes les offensives militaires". En outre, la résolution demande au gouvernement israélien de retirer ses forces "en parallèle" avec le déploiement de l'armée libanaise et de la FINUL renforcée.

Une telle formulation laisse la possibilité à l'armée israélienne de rester au Liban, autrement dit de continuer l'occupation et de mettre en place les actions défensives qu'elle jugera nécessaires, de telles actions ne contrevenant pas au texte de la résolution.

Si l'armée israélienne, face à la résistance du Hezbollah, n'a pas atteint ses objectifs, en particulier le démantèlement du Hezbollah, la résolution propose sa mise au pas.

Après la destruction systématique du Liban pendant un mois, le Conseil de Sécurité ne porte aucune condamnation contre Israël et n'exerce aucune contrainte pour obliger ce dernier à un dédommagement moral et matériel envers le peuple libanais. En outre, le cessez-le-feu laisse en suspens plusieurs questions, celle des prisonniers libanais en Israël, dont certains depuis plus de vingt ans, celle des frontières (les fermes de Chebaa), …, ce qui est loin de mener à la paix.

 

Pendant ce temps, la guerre contre les Palestiniens de Gaza continue, avec ses meurtres et ses destructions de l'infrastructure du pays ; l'occupation et la colonisation de la Palestine se poursuit avec son cortège de violences et de souffrances. Tout cela dans l'indifférence et avec la complicité des Etats-Unis et de l'Union Européenne.

 

Il est temps que l'Etat d'Israël soit contraint de respecter les droits des peuples et de se soumettre aux règles du droit international.

 

Signataires :

AFPS (Association France Palestine Solidarité)
Les Amis d'Alger républicain section Nord
ASTR (Association Solidarité Tourcoing Rafah)
CBSPP (Comité Boulonnais de Soutien au Peuple Palestinien)
CGT Cegelec Nord et Est. Collectif "Hors les Murs
Collectif "Palestine-Nord"
Comité Solidarité Basque
Coordination Communiste
"Libérez-les !" Comité de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques
MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples)
URCF (Union des Révolutionnaires Communistes de France)
UJFP (Union des Juifs Français pour la Paix)
les Verts

Manifestation : samedi 19 août à 15 heures

place du Général de Gaulle - Lille

Dans le cadre de la journée internationale
de  solidarité avec les peuples libanais et palestiniens
samedi 12 août 2006

ISRAEL HORS DU LIBAN

RESPECT DE LA SOUVERAINETÉ LIBANAISE

Depuis plusieurs semaines, l'Etat d'Israël tue, brûle  et détruit au Liban et en Palestine.

Sous prétexte de libérer deux soldats israéliens  capturés par le Hezbollah en territoire libanais, l'Etat d'Israël a  déclenché une guerre d'agression contre le Liban. Mais cette guerre  s'inscrit dans un projet plus ancien ; depuis les années cinquante, l'Etat  d'Israël a pour objectif la mise en place d'un Etat satellite au Liban, ce  qui explique les nombreuses agressions contre le Liban.

En même temps, Israël poursuit sa politique de  colonisation en Palestine et la destruction du tissu social palestinien.  C'est ce qui explique l'intervention armée à Gaza qui reste aujourd'hui  une grande prison, c'est ce qui explique aussi les arrestations de  ministres et d'élus palestiniens pour empêcher toute expression politique  palestinienne.

Tout Etat, autre qu'Israël, qui pratiquerait une telle  politique serait condamné par la "communauté internationale" alors  qu'Israël bénéficie d'une impunité totale. Pour preuve, nous citons la  résolution au Conseil de Sécurité présentée par les Etats-Unis et la  France, résolution non contraignante pour l'agresseur israélien. En outre  ce projet n'exige pas le retrait de l'armée israélienne du Liban et ne  porte aucune condamnation contre l'agresseur israélien. Cela justifie le  rejet de ce projet de résolution par l'ensemble de la société libanaise et  ses représentants politiques.

 

La souveraineté d'un peuple ne se négocie pas.

Face à  la violation des droits des peuples, la résistance est un droit  légitime.

Communiqué de l'AFPS Nord - Pas-de-Calais

Lille, le 19 juillet 2006

Halte aux massacres !
Solidarité avec les peuples palestinien et libanais

 

L’offensive militaire israélienne à Gaza et au Liban indique une nouvelle fois que les dirigeants israéliens ne veulent connaître, et utiliser, que la force et la logique de  guerre. Le déluge de feu sur le Liban s’accompagne de la réoccupation militaire de la bande de Gaza. Cette guerre, a des conséquences gravissimes pour le peuple palestinien comme pour le peuple libanais : ce sont notamment des civils, femmes et enfants compris, qui sont victimes de la machine de guerre qui est en marche. Israël affirme sa volonté, au mépris de toute considération humanitaire, comme de toutes les règles et conventions internationales, d’imposer son ordre colonial, dans la région, par la force. Tandis qu’il mène sa guerre, à Gaza et au Liban, de grands blocs de colonies sont annexés en Cisjordanie.

          Le gouvernement américain porte une lourde responsabilité dans la situation : non seulement l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban, sont bafoués, la reconnaissance des droits nationaux du peuple palestinien méprisée, mais il avalise l’agression israélienne quand il ne l’encourage pas. L’armée israélienne est le bras armé de l’ordre que les Etats Unis veulent imposer dans la région, institué lors de l’invasion de l’Irak, et qui n’a rien à voir avec la démocratie tant au Liban, qu’en Palestine où la réalité démocratique du gouvernement est repoussée. L’Europe fait une nouvelle fois la preuve de son incapacité à conduire une politique indépendante sur la Palestine et le Moyen Orient, en s’alignant sur la position de Bush. Le gouvernement français se place sur la même longueur d’onde. Pour les peuples palestinien et libanais une autre orientation est indispensable afin de bénéficier du droit à disposer de leur avenir. La France doit tout entreprendre pour arrêter l’agression israélienne et pour mettre en œuvre une solution négociée.

 

· Nous exigeons l’arrêt immédiat des bombardements sur le Liban et sur la Palestine.

L’offensive israélienne contre Gaza et le Liban doit être arrêtée

· Nous exigeons l’arrêt immédiat de la colonisation en Palestine occupée

· Nous exigeons une médiation internationale pour l’échange des prisonniers

· Nous exigeons de toute urgence une aide économique pour le peuple palestinien

· Nous demandons au gouvernement  d’intervenir, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, que la France préside, comme par la convocation  de l’Assemblée générale de l’ONU, afin que se tienne une conférence de paix, sous l’égide des Nations Unies, et fondée sur le droit international.

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