Sommaire du site Nord-Palestine

 

Historique du jumelage :

JUMELAGE LILLE – NAPLOUSE : Historique

 Vendredi 19 septembre: 2008

4 lillois sont allés à Naplouse cet été : rencontre à propos de leur voyage

Voyage de Marc et Francis à Naplouse  leur blog --> http://lillenaplouse.unblog.fr/

La Voix du Nord 3 juillet 2008 :   Deux chèques en solidarité avec Naplouse

La Voix du Nord 1er juillet 2008 : Un coup d’accélérateur aux relations lillo-palestiniennes

La Voix du Nord 25 juin 2008 :  Deux bonnes volontés citoyennes au service du jumelage entre Lille et Naplouse

Exigeons la libération immédiate de Mona Mansour et des élus de Naplouse

Relance du jumelage Lille-Naplouse :

Appel pour une réunion publique le 27 juin à la MRES

Café citoyen du 30 mai 2008

La Voix du Nord -  jeudi 3 juillet 2008

Deux chèques en solidarité avec Naplouse

Vendredi soir, la ville offrait en mairie de quartier le pot de l’amitié au comité d’animation et à l’amicale des écoles des Bois-Blancs qui venaient remettre des chèques pour la ville palestinienne de Naplouse.
Le comité a remis 1 000 €, l’amicale 300 €. Les destinataires : Régis Garrigue, médecin urgentiste lillois, fondateur de Help Doctor et d’un dispensaire dans la vieille ville de Naplouse, et Marc Leblanc, adhérent de l’association Nord-Palestine, revenant d’un séjour d’un mois dans la commune jumelée à Lille depuis dix ans.

Françoise Coliche, présidente du comité d’animation, était heureuse de leur remettre un chèque  provenant des bénéfices réalisés au repas de solidarité envers les Naplousis le 9 mai. Michel Bodin, directeur de l’école Desborses-Valmore, président de l’Amicale des écoles du quartier, apportait un chèque de 300 € pour favoriser des actions et échanges pédagogiques entre élèves lillois et palestiniens.
Régis Garrigue, qui est reparti samedi à Naplouse (lire nos éditions des 1er et 2 juillet), a rappelé que son dispensaire international ouvert aux femmes et enfants était le seul, et qu’il créait des emplois pour les Palestiniens. « La bonne santé est garante d’une réussite scolaire. Votre argent nous servira à acheter des médicaments ou à envoyer un pédiatre là-bas pour des consultations », a précisé celui qui partait faire office d’ambassadeur lillois. Marc Leblanc, en relation avec les enseignants de Naplouse, a déjà annoncé que les 300 € serviront aux jeunes Naplousis. Ils présenteront en photo et vidéo leur cadre de vie aux élèves lillois, ouvrant ainsi communication et échanges par internet. Akim Oural, président du conseil de quartier, a félicité tous ces partenaires : « Bravo d’envoyer ces signes concrets pour que puissent émerger bonheur et paix. Le quartier donne comme toujours une image de convivialité et de solidarité.

La Voix du Nord - mardi 1er juillet 2008

 JUMELAGE LILLE - NAPLOUSE
Un coup d’accélérateur aux relations lillo-palestiniennes

Le jumelage entre Lille et Naplouse n’est plus une question d’amitiés entre les peuples. Une délégation lilloise y termine aujourd’hui un séjour de quatre jours. Si l’accès à l’ancienne capitale économique de la Palestine se fait toujours au bon gré des check-points israéliens, la ville de Lille entend bien nouer des contacts réguliers, que ce soit avec le monde de l’entreprise ou le secteur de la santé.

À NAPLOUSE, PAR EMMANUEL CRAPET

Pourquoi Naplouse ?
Le jumelage entre Lille et Naplouse remonte à 1998. Dix ans plus tôt, la capitale des Flandres avait contractualisé des liens avec la ville de Safet, à la demande de la communauté juive de Lille. Le choix de Naplouse s’est fait par hasard, mais il illustre la volonté politique des élus de l’époque de soutenir la création d’un état palestinien. « Nous voulions marcher sur nos jambes dans cette région », rapporte Pierre de Saintignon, actuel premier adjoint.

 > Qu’est allée faire la délégation lilloise ?
L’accord de coopération avec Naplouse a été signé en mai 2002. Six ans ont passé et le paysage politique n’est plus du tout le même. Si le jumelage d’amitié n’a pas souffert de cette parenthèse, les Lillois ont jugé qu’il était temps que les actions entrent dans une phase opérationnelle. « Nous sommes là pour repérer les lignes de force, économiques notamment, de Naplouse », explique « PDS ». Plusieurs conventions ont ainsi été signées. Avec l’université Al Najah d’abord pour permettre à des jeunes d’effectuer, dans des entreprises lilloises, leur stage de fin d’études ; à Lille seront également accueillis de jeunes créateurs d’entreprise. Mais l’un des volets les plus importants de ce séjour aura assurément été de renforcer le partenariat entre Naplouse et le CHRU (par le truchement d’un de ses médecins urgentistes, le Dr Régis Garrigue). L’accès au soin n’est pas une promenade de santé à Naplouse. Cette convention permettra la formation à la médecine d’urgence de médecins palestiniens par des spécialistes lillois de la discipline. Pour la petite histoire, le ministère de la Santé local préfère que ce soient les Français qui viennent enseigner à Naplouse, parce que dans la version où le Palestinien va se former en France, celui-ci ne rentre pas toujours au pays une fois son stage terminé.

La délégation lilloise confirme par ailleurs l’idée de rassembler, derrière ce qui pourrait s’appeler l’« Euro-Naplouse », toutes les villes qui sont jumelées avec la cité palestinienne. Ces dernières pourraient même se retrouver à Lille dès le mois de septembre. Enfin, il a été décidé l’ouverture prochaine d’une maison de Lille à Naplouse.
 > Qui compose la délégation ?
Pierre de Saintignon a pris les rênes d’un équipage à compétences multiples. Le premier adjoint a emmené avec lui Marie-Pierre Bresson, l’adjointe Verte qui a récupéré dans sa délégation la coopération décentralisée et la solidarité internationale. Font également partie du déplacement Bruno Cooren, directeur du service relations internationales de la ville de Lille, Nadia Salah, membre du même service, ainsi que Marie-Dominique Lacoste, directrice de la mission locale, Christine Sannier, experte du conseil régional en outils financier, et Régis Garrigue, médecin urgentiste du CHRU.
 > Lille aide Naplouse, mais la réciprocité existe-t-elle ?
À Lille, la banque (ou caisse) solidaire n’a jamais trouvé son rythme de croisière. Et si la solution venait de Naplouse ? Hier matin, Pierre de Saintignon a rencontré les responsables d’une banque spécialisée dans le micro-crédit, l’Alrafah Microfinance Bank. « Nous sommes la seule en Palestine, et sans doute même dans tout le Proche-Orient », indique l’un d’eux. Si elle a disposé de 30 M$ de fonds privés à l’ouverture de son capital, ses résultats peuvent aujourd’hui faire tourner certaines têtes : 90 M$ de dépôts, dont 16 entièrement consacrés au micro-crédit. « Je m’enrichis en prêtant aux pauvres », ironise le Palestinien. Pierre de Saintignon ne reproduira peut-être pas la même méthode mais a quand même demandé à ces banquiers de venir à Lille la détailler.
 > Quel est le contexte politique local ?
Le maire, Adli Yaish, élu sur la liste du Hamas, est toujours emprisonné ; le Hamas étant interdit à Naplouse. Hafez Shaheen, qui était le troisième adjoint, assure la fonction de maire par intérim. Pour le reste, la ville est gérée par un gouverneur, Jamal Moheisen, pilier de l’OLP (Organisation de libération de la Palestine). Qui habite dans la vieille ville doit composer, encore maintenant et presque chaque nuit, à des incursions de soldats israéliens. •

La Voix du Nord 25 juin 2008

BOIS-BLANCS

Deux bonnes volontés citoyennes
au service du jumelage entre Lille et Naplouse

Après un séjour d’un mois à Naplouse, en Cisjordanie, le Lillois Marc Leblanc dresse un compte rendu de la vie des Naplousis. En compagnie de son ami Francis Delebarre, il les a rencontrés au quotidien.
Lille et Naplouse fêtent cette année leurs dix ans de jumelage. « Un comité de pilotage de ce jumelage crée en 2002 a signé un programme d’action prioritaire et n’a connu que très peu de concrétisation. D’autres pays comme l’Allemagne, la Belgique, la Suède sont plus présents sur le terrain, particulièrement en matière d’urbanisme, explique Marc Leblanc, un habitant des Bois-Blancs très engagé dans la solidarité envers Naplouse. La mairie attend une expertise lilloise dans le domaine du traitement des ordures, tout comme dans celui des parcs et des jardins publics. L’aide financière n’est pas l’attente principale dans ce qui est plus un désir de jumelage qu’un besoin de jumelage. » Pointant une carte de la Cisjordanie, Marc Leblanc poursuit : « Naplouse est bouclée de manière permanente, par des checkpoints, des routes coupées, des colonies. Une base militaire israélienne surplombe la ville construite dans une vallée... L’activité économique est fortement perturbée.

Voitures et camions ne sortent pas... bloqués au checkpoint. A partir de 23 h, chaque nuit, l’armée israélienne intervient dans les camps de réfugiés et dans la vieille ville avec bombes sonores, arrestations et saccages. » Il avance les projets qui pourraient faire décoller le jumelage entre Lille et Naplouse : création d’une maison du jeu, d’une pépinière d’entreprises, d’une maison de Lille, de jardins publics avec jeux pour enfants, de bourses d’études et aide pour le retraitement des déchets. Des échanges dans divers domaines pourraient voir le jour avec des conventions de partenariat établies entre hôpitaux, écoles, universités et associations sportives, culturelles, sanitaires et sociales.
Marc Leblanc et Francis Delebarre ont tenu un journal de bord de leur séjour. Ils vont rédiger des fiches proposant les coopérations envisageables. Elles seront consultables très prochainement sur internet. • L. C. (CLP)

Relance du jumelage Lille-Naplouse

Appel pour une réunion publique le vendredi 27 juin à la MRES

Une solidarité, de la part des autorités lilloises, comme des forces associatives, syndicales, politiques démocratiques de l’agglomération est plus que jamais indispensable pour le peuple palestinien à Naplouse. Les réalités de l’occupation israélienne dans la ville montrent bien que le refoulement, la colonisation, les raids, avec leur cortège de destructions, d’humiliations se poursuivent. Annapolis plus que jamais se révèle être une guerre contre le peuple palestinien dont les Etats Unis, comme l’Europe, qui actuellement resserre ses liens avec la puissance occupante, portent une lourde responsabilité.

Du côté du peuple palestinien, comme l’indiquent de multiples témoignages, l’attente est forte, tant d’une coopération renforcée avec de multiples secteurs d’activité de la ville de Lille, que d’une solidarité politique avec les autorités de Naplouse.

Le café citoyen du 30 mai 2008 l’a montré : il est possible et nécessaire de mener des projets de coopération dans de nombreux domaines ( éducation, formation, culture, sport, santé, …). La ville de Lille, de part son rang de métropole régionale, sa place dans le pays, la permanence de son  engagement pour Naplouse, avec l’appui des élus, est en mesure et d’impulser une dynamique de coopération entre la population des deux villes, comme de participer concrètement à la réalisation d’un certain nombre de projets.

Le voyage d’une délégation d’élus de Lille à Naplouse ne peut être que bénéfique pour ces objectifs politiques, comme pour ceux de coopération concrète entre les deux villes. Que la délégation lilloise soit conduite par le premier magistrat de la Ville aurait une portée symbolique et politique considérable. Le signe serait fort pour toute la Palestine : la volonté de s’engager, y compris concrètement, non seulement de construire à Naplouse mais aussi d’arrêter l’entreprise de destruction israélienne. Ce serait un encouragement fort pour la résistance de tout un peuple, et porteur d’espoir pour un règlement politique fondé non sur l’occupation, l’expulsion, le massacre, l’apartheid, mais au contraire le respect du droit international.

Pour cette relance du jumelage, pour avancer concrètement dans les projets, il est indispensable d’ajouter nos compétences. Elles sont complémentaires. Il est indispensable qu’une mobilisation unitaire permette cette relance. C’est pourquoi nous appelons à la réunion publique du vendredi 27 juin à la MRES (19h à 21h)

 

Café citoyen du 30 mai 2008 : relance du jumelage Lille-Naplouse

 Ce café citoyen réuni à l’initiative de l’AFPS 59/62 a vu la participation d’une quinzaine de personnes, dont Catherine Dugarin, Régis Garrigue(Help doctors) et Mohamed Salem( communauté palestinienne du Nord), Sarah Clenet, invités au titre de leur participation au jumelage ou à leur travail à Naplouse. A noter notamment la présence de Marie Pierre Bresson adjointe au maire de Lille (partenariats internationaux) venue avec Nadia Salah et Bruno Coren, cadres communaux aux partenariats internationaux. A noter que Marc Leblanc et Francis Delebarre, actuellement à Naplouse étaient indirectement présents, puisqu’un de leurs courriers, contenant leurs propositions d’action pour le jumelage, a été remis aux participants. A noter aussi la présence de Monique Ladesou de Najdeh, d’Annie Taillant du groupe lillois de l’AFPS 59/62, d’un élu municipal du PCF, d’un étudiant de sciences po Lille, …

1 - Exposé préliminaire

Jean-François Larosière donne les raisons pour lesquelles ce café citoyen, dont la date, le 30 mai, était connue depuis janvier, est consacré à la relance du jumelage. A la lumière de ce qu’indiquent Marc L et Francis D il y a des projets très concrets, loin d’une démarche d’aide humanitaire, à mettre en œuvre à Naplouse. Après la rencontre avec les représentants de la municipalité de Lille, le 29 mars, et les indications quant au voyage d’une délégation de celle-ci à Naplouse, avec relance du jumelage, il est indispensable que celle-ci, comme la réunion prochaine d’un comité de pilotage, soit préparée par un travail concret sur les projets possibles.

La relance du jumelage avec une dimension politique forte est d’autant plus indispensable :

·  le processus de dépossession et de colonisation se poursuit à vitesse accélérée depuis Annapolis

·  les réalités sanglantes de l’occupation sont plus que là

·  les prisonniers

·  le voyage à Naplouse d’élus et de la société civile lilloise avec sa dimension politique aurait une signification forte d’encouragement à la résistance du peuple palestinien.

Il a rappelé la nécessité d’un travail en commun avec associations et organisations syndicales. L’AFPS 59/62 a provoqué cette réunion mais n’a ni la vocation, ni la possibilité, encore moins la volonté, de traiter les différents aspect des projets possibles ou de se substituer à l’administration municipale.

Nous devons avancer un certain nombre d’éléments forts :

·  bien voir les besoins réels tels que les indiquent dans leurs courriers Marc L et Francis D. Ainsi sur la question des déchets ou des canalisations d’eau

·   Reprendre réellement contact avec la municipalité de Naplouse

·  Ce n’est pas de l’aide qui est nécessaire c’est de donner aux Palestiniens la possibilité de travailler et/ou d’agir

Nous devons faire un tour d’horizon de ce qu’il est possible de faire dans les différents domaines, ainsi :

·  Dans le domaine éducatif concernant : les échanges scolaires, les bourses universitaires, la formation des enseignants de français

·  La vie artistique, le sport

·  Le domaine médical

·  Les infrastructures

La liste n’est pas limitative.

 

2 - Cet exposé destiné à lancer la discussion a été suivi d’une réponse de Marie Pierre Bresson

Celle-ci a d’abord indiqué que Marc L et Francis D constituaient en quelque sorte une avant garde pour la relance du jumelage. Ils ont reçu un courrier du maire.

Elle précise que l’engagement de la mairie n’est pas démenti. S’il ne s’agit pas de se disperser, elle indique les initiatives déjà prises. Ainsi un luthier est prévu pour le domaine musical. Elle indique le concert pour l’anniversaire des jumelages de Lille avec Safed, Haïfa et Naplouse par l’orchestre d’Angel Estrella. Avec le CBSP cet été seront accueillis 50 enfants de Naplouse.

Elle précise que lundi 26/05, lors d’une réunion avec le maire, a été abordée la coopération avec le sud. Les moyens qui correspondent ont été prévus. Il s’agit des moyens matériels et humains. Il y a nécessité de travailler en réseau et éviter de tout faire. Il s’agit de partir sur des projets à pérenniser. Le jumelage n’est pas en sommeil. La délégation d’élus se rendra à Naplouse fin juin/début juillet conduite par Pierre de Saintignon.

 

La discussion

·        Régis Garrigue indique qu’il faut innover pour trouver de l’argent mais qu’il faut sortir de l’humanitaire. Il faut trouver des partenaires pour les déchets. Il faut se déplacer, aller en Palestine. Il faut que les jeunes puissent y aller.

·        Sarah Clenet s’interroge sur les bénéficiaires du voyage, côté Naplouse, pour le séjour d’enfants à Phalempin. En fait il s’agit, avec le soutien et en liaison avec le CBSP, d’orphelins aidés par les familles de l’Oise. Sarah précise qu’il faudrait ouvrir sur un projet culturel. Marie Pierre Bresson dit prendre note tout en indiquant que c’est le CBSP qui mène l’action.

·        Coopération avec les scolaires. Elle ne peut se faire que dans le respect des compétences et des initiatives des équipes pédagogiques et éducatives. Cependant à l’image de ce qui s’est fait il y a quelques années au lycée Fénelon à Lille, dans le cadre d’un projet d’établissement sur la Méditerranée des coopération sont possibles. Par exemple en liaison avec le projet déposé conjointement par le théâtre Massenet, Najdeh et l’AFPS 59/62 sur Fives et qui concernera le collège Boris Vian  et le lycée professionnel Francisco Ferrer.

·        Bourses universitaires. Mohammed Salem indique notamment que, d’après un document de l’UNECO, 27 étudiants palestiniens seraient candidats pour des universités françaises dont 5 pour les universités lilloises( médecine, pharmacie, sciences économiques). Il s’agit d’étudiants brillants pour lesquels une bourse municipale est indispensable. L’idée qui est émise plus généralement est de bourses municipales, qui viendraient s’ajouter à celles dont bénéficient déjà les étudiants palestiniens, par exemple celles provenant du  gouvernement français. Nadia Salah précise que ces bourses ont été possibles il y a quelques années.

·        Bruno Coren insiste sur la nécessité de la mise en réseau dans le cadre des villes européennes. Lille est sous dimensionné par rapport aux enjeux. Il y a de multiples sollicitations, les ressources sont extrêmement limitées. Il faut bien cibler là où l’on est compétent, là où est possible un effet d’entraînement. Il faut Se centrer sur les micro entreprises. Il sera précisé plus tard le travail se fera dans le cadre d’un réseau décentralisé de villes fédérées au niveau européen. Cette question de l’Europe a fait débat dans la mesure où l’Union européenne se retrouve contre la résistance palestinienne. Ce qui peut être valorisé c’est l’intervention des villes.

·        Un point a été fait sur les villes européennes jumelées avec Naplouse afin de voir comment répartir les interventions. Il s’agit de voir comment travailler avec Dundee sur l’eau, en faisant attention au fait que dans d’autres pays ce ne sont pas nécessairement des structures publiques qui interviennent.

·        La nécessité d’interroger la région a été réaffirmé. Il y a nécessité de relancer ce qui existait il y a quelques années à ce niveau. Cette idée avait déjà été émise lors de la réunion du 29 mars.

 

Il a été indiqué qu’un comité de pilotage du jumelage se réunirait en juillet pour la restitution du voyage des élus.

Jean-François Larosière

Dernières nouvelles de Naplouse  Dernières nouvelles de Naplouse

Jeudi 7 août 2008 Le Maire de Naplouse relâché par les Israéliens...  qui arrêtent une conseillère municipale !

Mercredi 30 juillet 2008 : La Sécurité de l’Autorité Palestinienne a libéré l’adjoint au maire de Naplouse et trois membres du conseil municipal.

Jeudi 7 août 2008

Le Maire de Naplouse relâché par les Israéliens...
 qui arrêtent une conseillère municipale !

Après deux ans de "détention administrative" le Maire de Naplouse Adli Yaish a été libéré. Dans le même temps, hier, mercredi 6 août, l'armée israélienne a arrêté une conseillère municipale de Naplouse : Majidah Faddah ainsi que 3 jeunes du camp d'Askar et un de Balata.

"C'est avec plaisir que nous avons appris la libération de M. Adli Yaish, Maire de Naplouse. Celui-ci était retenu prisonnier depuis deux ans par l'armée israélienne, en "détention administrative" comme le sont plusieurs centaines de Palestiniens, sans qu'aucun motif d'inculpation lui soit signifié. Plus de 11 000 Palestiniens restent aujourd'hui prisonniers d'Israël dont plusieurs élus de Naplouse, députés et élus municipaux. Les responsables associatifs lillois dont les noms suivent, adressent leur salutations solidaires aux élus, responsables associatifs et aux habitants de la ville jumelle de Naplouse. Ils les assurent de leur volonté de continuer à travailler activement au renforcement des liens d'amitiés qui unissent nos deux villes."

Mohamed Salem
et la communauté palestinienne du Nord

Premiers signatures

Mr Jean François Larosière
Président de AFPS Nord Pas de Calais

Dr Mohamed Salem
communauté palestinienne du Nord

Mr Gérard Minet
secrétaire régional de la ligue des droits de l'homme Nord Pas de Calais

Mr Rudolph Bkouche
Union Juive Française pour la Paix

Mr Michel Mercier
Union  Syndicale Solidaire Nord Pas de Calais

Mme Catherine Piecuch
Fédération Syndicale Unitaire Nord Pas de Calais

Mr Jean Pierre Catteau
AFPS Nord Pas de Calais

Mr Jean Jacques Angelini
AFPS Nord Pas de Calais

Mr Jean-Claude Dulieu
MRAP

Mme Louisette FARENIAUX
Vidéo Infographie Communication

Mercredi 30 juillet 2008 : La Sécurité de l’Autorité Palestinienne (PA) a libéré l’adjoint au maire de Naplouse et trois membres du conseil municipal.

Naplouse - Ma'an - Le vice-maire de Naplouse, Hafidh Shaheen, et trois membres du conseil municipal de la ville ont été libérés mardi soir 29 par les services de sécurité de l'Autorité Palestinienne (AP) après deux jours de garde à vue. Les membres du conseil libérés sont Fayyad Al-Aghbar, Ghassan Al-Jawhar Mazin et Ash-Sharif.

Les quatre ont été arrêtés à l'aube du lundi 28, lorsque les services de sécurité de l'Autorité palestinienne ont lancé la plus vaste campagne d'arrestation à Naplouse depuis que le Hamas a pris le contrôle de la Bande de Gaza en Juin 2007, détenant plus de 54 personnes de la ville, dont de nombreux membres du mouvement Hamas.

Au cours de la campagne d'arrestation, le Dr Shaheen Hafidh a été arrêté avec son fils Qadri Shaheen. D'autres ont aussi été arrêtés dont le Dr Abdul Sattar Kassem, professeur à l'Université Nationale An Najah à Naplouse, M. Hussam Kharim, et le Dr Muhammad As-Suleibi avec son fils Asid.