AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- LES CAMPAGNES -o-


SOUTIEN A MARWAN BARGHOUTI

MARWAN  BARGHOUTI

 

« Je ne suis pas un terroriste, ni un pacifiste, je suis simplement un Palestinien comme les autres, plaidant pour un droit pour lequel tout opprimé a toujours plaidé, le droit de se défendre lui-même en l’absence de toute aide extérieure »  M. Barghouti

 

Marwan Barghouti est né le 6 juin 1959. Il  est originaire du village de KOBAR, au nord de Ramallah. Il milite dès l’age de 15 ans dans les rangs du Fatah, notamment dans les comités de village où le travail d'aide sociale ou agricole se conjugue avec l'action politique, c'est-à-dire le combat pour la libération nationale.
            En juin 1978, il est arrêté pour une 1ère fois et incarcéré pendant 4 ans et demi, dans les prisons israéliennes. où il subira déjà des interrogatoires accompagnés de torture.
            Il y apprend pourtant l'hébreu, prépare et obtient son baccalauréat. A sa sortie de prison, il épouse  Fadwa, qui est originaire du même village que lui. Ils commencent aussitôt leurs études supérieures, elle en droit, lui en histoire, sciences politiques et relations internationales, à l'université de Bir-Zeit où il est responsable du syndicat étudiant pendant 3 ans.
            Il est à nouveau emprisonné 6 mois en 1985.
            En 1987, peu avant le déclenchement de la première Intifada et alors que grèves et manifestations étudiantes se multiplient contre l'occupation, il est encore une fois arrêté puis expulsé en Jordanie. au mépris de l'article 49 de la IVème Convention de Genève qui s'applique aux populations sous occupation.
           Marwan rejoint ensuite la Direction de l’OLP à Tunis. et la fait bénéficier de son expérience de l'occupation et des pratiques israéliennes, resserrant les liens entre le Fatah de l'intérieur et la direction .
           En 1989, il est élu au Conseil National (ou révolutionnaire) du FATAH dont il est le plus jeune membre.
           En 1994, Il soutient la politique de négociation et rentre en Palestine à la faveur des accords d'Oslo et est de nouveau élu responsable du FATAH, pour la Cisjordanie.
           Lors des élections législatives de 1996, il est élu Député de Ramallah. Au Conseil Législatif Palestinien, il prend une part active dans la lutte contre la corruption et dans le combat pour la justice économique et sociale, la promotion des droits de l'homme et l'égalité entre hommes et femmes.
          A peine élu député, il se fait aussi le promoteur de rencontres israélo-palestiniennes. Il se rend notamment en Israël pour proposer aux membres de plusieurs partis de la Knesset de constituer un groupe d'amitiés parlementaires israélo-palestiniennes. Yossi Bellin et plusieurs «colombes» israéliennes ont d'ailleurs protesté contre son arrestation, se joignant ainsi à ses amis du camp de la paix

  Arrestation le 15 avril 2002  par l’armée israélienne

           M. Barghouti est secrétaire général du FATAH, et député du Conseil Législatif Palestinien, et démocratiquement élu, il a toujours défendu le principe d’une paix fondée sur les résolutions des Nations Unis.
          Après l’avoir menacé et tenté de le tuer, les forces israéliennes le kidnappent à Ramallah assiégé, le 15 avril 2002, lors de l’offensive « Rempart », et espèrent faire de son procès celui de l’Intifada et des Palestiniens. Mais Marwan Barghouti compte bien faire de ce procès, auquel assisteront, observateurs solidaires, des avocats d'un certain nombre de pays, le procès de l'occupation israélienne.
          Peu après son arrestation, Marwan Barghouti à été transféré sur le territoire israélien, et est enfermé à la « Moskobieh » à Jérusalem dans une cellule de 2 m  x 1,5 m, sans éclairage, sans fenêtre...

          Le dirigeant Palestinien subit dès son arrestation : Tortures, privation de sommeil, confinement, interrogé chaque jour ( 18 heures durant ) .....
          Il entame dès lors une grève de la faim. Ses interrogateurs ont été jusqu'à le menacer de capturer l'aîné de ses enfants, un garçon de 15 ans, pour lui mettre à la taille une ceinture d'explosifs et le lâcher dans un lieu public israélien.
          Sa femme (Fadwa, avocate), et sa famille sont interdites de visite.
          L’un de ses avocats à pu lui rendre visite 3 jours après son arrestation, mais depuis il n’a pu recevoir d’avocat que le 7 mai 2002 en présence d’un membre du Shin Bet.
          La FIDH ( Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme ) n’a pas été autorisée à lui rendre visite.
          Le transfert de Marwan Barghouti en Israël et sa détention dans ce pays violent également l'article 49 de la IVème Convention de Genève. Et l'article 147 de cette dernière dispose qu'une telle violation constitue une «infraction grave», c'est-à-dire un crime de guerre

  Procès :

  Le 14 août 2002, Israël entame un procès où il espère faire passer le dirigeant du Fatah pour « terroriste »

  - Cette 1ère audience est de pure forme, puisqu’elle avait pour objet de lui donner lecture de l’acte d’accusation : « meurtres, complicité de meurtre, incitation au meurtre, participation à une organisation terroriste », ce qui signifie qu’on lui impute non seulement les actions militaires, mais aussi les attentats-suicide revendiqués par les Brigades des Martyrs d’Al Aqsa. (...) Mais il dit (en hébreu) aux Juges de Tel-Aviv: «Je voudrais présenter un acte d'accusation, un long acte d'accusation de 50 paragraphes, pour le sang versé par les deux peuples» (Le Monde du 14 août 2002).

  - Le procès devait commencer le 5 septembre 2002, mais la décision  entre temps              est prise de le renvoyer au 3 octobre.

  Tel-Aviv 03 octobre 2002 :

           
Pour la 2ème fois, M. Barghouti se retrouve devant la cour du district présidé par un seul juge. M. Gurfinkel
          M. Barghouti  arrive dans une salle d’audience bondée. Les premiers bancs sont réservés à la presse. Trois autres aux délégations parlementaires, aux avocats et aux observateurs étrangers. Dans le reste de la salle se pressent les membres des familles des victimes arborant de manière visible un badge « victime de la terreur palestinienne », mais aussi des colons
          Au mois d’août il avait été précisé que M. Barghouti serait traduit devant une cour civile et non militaire pour montrer au monde entier que la justice israélienne était équitable. Mais le 3 octobre rien de tel n’est apparu. Si son avocat Jawad Boulos, n’avait insisté, Marwan aurait comparu enchaîné durant toute l’audience..

  Ont assisté entant qu’observateurs de l’audience :

                   §         Mme Mendès-France membre de l’AFPS et de droit-Solidarité/AIJD                           (Ass.Internationale des Juristes démocrates) a assisté en tant qu’observatrice à l’audience, avec :

§         Des membres du Sénat et de l’Assemblée Nationale français : Mme Michèle Demessine [Sénatrice du Nord (PC) ] - - M. Jean-Claude Lefort (PC)

§         Des membres du Parlement européen : Mme Alima Boumedienne-Théry (Verts) - - M. Alain Krivine (LCR) --Mme Luisa Morgantini et M. Francis Wurtz (PC)

§         Et des avocats : M. Henri Choukroun, M. Antoine Comte et M. Daniel Voguet.

Les  6 élus, de retour du procès à Tel-Aviv où ils ont assisté en tant qu’observateurs internationaux ont déclaré entre autre :  Le procès de M. Barghouti est totalement illégal ! (...) parce qu’il s’agit d’un procès politique, totalement illégal. (...) Nous dénions toute compétence à ce Tribunal pour juger cet élu du peuple palestinien. Le déroulement du procès lui-même illustre son caractère totalement politique. Des membres du public ont le droit d’insulter bruyamment l’accusé, mais c’est un avocat palestinien, empêché de plaider, qui se fait expulser manu militari. (...) Marwan Barghouti s’est toujours prononcé pour la coexistence côte à côte de 2 Etats souverains, palestinien et israélien. Il fut un partenaire pour la paix et jouit d’une grande  confiance de son peuple. Il doit être libéré, ainsi que tous les autres prisonniers politiques palestiniens comme il faut mettre fin à l’occupation israélienne des territoires palestiniens

  La décision du Juge Gurfinkel devait être rendue le 21 Novembre

19 Janvier 2003 

Reprise  du procès à Tel Aviv C'est en effet à l'issue de cette nouvelle séance que les juges devaient décider s'ils sont ou non compétents pour juger le dirigeant palestinien  Marwan Barghouti, qui continue de contester la compétence de n'importe quel tribunal israélien, est toujours au secret depuis son arrestation. Il n'a droit qu'à la visite de ses avocats. Maître Jawad Boulos, qui dirige l'équipe d'avocats qui entourent le leader palestinien, affirme : " Marwan Barghouti souffre énormément de l'isolement total qui lui est imposé mais sa détermination n'a pas faibli : il continuera de dire, comme il l'a fait à chacune des audiences précédentes, que ce tribunal n'a pas le droit de le juger et refusera de répondre aux questions de la cour. Il sera d'ailleurs seul devant les juges, car nous, ses avocats, ne serons pas présents dans la salle.

A l'issue de l'audience qui a duré moins d'une heure, maître Daniel Voguet, qui fait partie du collectif international d'avocats qui participent à sa défense, ne cachait pas la gravité de la situation. " Aujourd'hui, dit-il, une page a été tournée. Le tribunal s'est déclaré compétent pour juger Marwan Barghouti

  Le 28 janvier : Appel

Un e-mail de ses proches nous disait : « Nous ne savons pas où est Marwan Barghouti. »

Extrait du message : Amis de partout, nous demandons votre aide pour localiser et savoir comment il avait "disparu" depuis le 19 Janvier 2003. Le gouvernement d’occupation israélien l’a déplacé de sa prison vers un autre mitard, et refuse de donner des informations concernant le nom de la prison où il est détenu. Les avocats ont échoué à localiser l’endroit où il est détenu (...)

  Le 27 février :

 Nous recevions des nouvelles de Marwan mais pas franchement rassurantes :

Le cas de M. Barghouti s’aggrave     (...) Depuis le 16 janvier 2003, M. Barghouti a été transféré au centre d’isolement de « Ramla » (ville se situant à la hauteur de Ramallah sur la gauche mais en territoire israélien à coté de LOD), dans l’isolement le plus total. Il souffre de douleurs, et loge actuellement dans une petite cellule située au 2ème sous-sol, (conditions d’hygiène déplorables, (...)  Jour après jour sa santé se détériore, (...) il a envoyé une lettre aux autorités carcérales.

  Pourtant l’article 91 de la Quatrième convention de Genève garantit le droit des détenus à obtenir l’attention médicale qu’ils requièrent...

  6 avril : ouverture du procès

Jean Veyssière, magistrat retraité et militant de l’AFPS est mandaté par l’association et a assisté à 5 des 6 audiences prévues. Marwan Barghouti continue à contester au tribunal la compétence de le juger et refuse, avec ses avocats, de participer au procès au fond. 2 avocates sont désignées d’office. Les témoins de l’accusation sont

-          des prisonniers palestiniens qui comparaissent menottés. Aucun n’accuse Marwan Barghouti

-          des policiers des services de renseignement, entendus à huis clos et hors de la présence de l’accusé et de ses avocats

-          des victimes ou familles de victimes d’attentats, à qui M.B. répond « C’est l’occupation de la Palestine qui est coupable, Israéliens et Palestiniens, nous sommes tous des victimes de la politique israélienne »           

Témoignage d'une sénatrice communiste à 2 audiences du procès les 4 et 5 mai 2003.

Marwan Barghouti a été élu au Conseil Législatif Palestinien en 1996. Arrêté en 2002 à Ramalah par les forces armées israéliennes, il a été transféré dans une prison israélienne en début 2003. Le tribunal israélien de Tel Aviv s’est déclaré compétent pour traiter ce dossier. Ce que conteste Marwan Barghouti.
Nous avons assisté à deux séances du procès :

          Première séance, dimanche 4 mai dans une petite salle d’audience du tribunal. Peu de monde : quelques journalistes ; la délégation française  comprenant 3 parlementaires (2 députés, 1 sénatrice) ; 1 Conseiller Régional d’Ile-de-France ; un membre du Consulat Général de Jérusalem ; 2 avocats français et l’avocat de Marwan Barghouti. Présence de nombreux policiers, militaires et membres du Shin Beth (renseignement intérieur israélien). Les deux travées réservées aux familles des « victimes des terroristes » sont vides contrairement aux audiences précédentes.
Le tribunal est constitué d’une femme président et de deux juges, tous trois israéliens. La partie civile est représentée par un procureur femme. L’avocate commise d’office par le tribunal est également une femme. Marwan Barghouti a souhaité qu’aucun de ses avocats ne prennent la parole pour sa défense afin d’éviter de cautionner ce procès.
Marwan Barghouti arrive entravé et est assis au banc des accusés. Nous apercevant, il déclare en français pour notre délégation : « Bonjour - merci beaucoup ». Appelé à s’exprimer Marwan Barghouti réfute la compétence du tribunal simple expression de l’armée d’occupation qui ne juge que des palestiniens et aucun des israéliens, qui ont pourtant tué 13 personnes dont des femmes et des enfants à Gaza en représailles de l’attentat de Tel Aviv organisé par un citoyen britannique. Il rappelle qu’Israël, qui a jadis connu l’holocauste, commet aujourd’hui de nombreux crimes. Il déclare : « Vous avez tant souffert comme peuple et maintenant, vous faites souffrir le peuple palestinien ». Il indique que ce tribunal représente des criminels. Il est alors violemment expulsé.
Le procureur annonce la déposition de 7 témoins à charge contre Marwan Barghouti. Ceux sont des palestiniens déjà emprisonnés et des policiers israéliens. Le premier témoin est un cousin de Marwan Barghouti. Lorsqu’il est introduit, menotté, en passant devant Marwan Barghouti, il lui baise les mains avec beaucoup d’affection. Il réclame ensuite un interprète ne pouvant s’exprimer qu’en Arabe. Après un long moment d’indécision, le tribunal décide d’accéder à sa demande. Suspension pendant plus d’une demi-heure.
Marwan Barghouti est réintroduit au tribunal. Le second témoin habitait Djenine. Marwan Barghouti prend la parole en anglais afin que nous comprenions. Il précise que toute la famille du témoin a été tuée par l’armée Israélienne à Djenine. Que sa maison a été détruite. Il répète que le Tribunal est composé de représentants de criminels. Il est de nouveau expulsé violemment. Avant qu’il sorte, le détenu témoin lui déclare son respect. Il sera bientôt leur prochain président. Il réfute la compétence du Tribunal. Il déclare que les palestiniens ne font que défendre leur terre. Que c’est l’armée israélienne qui a occupé Djenine et détruit une grande partie du camp.
D’autres détenus palestiniens menottés sont appelés comme témoins. Ils réaffirment que le tribunal n’a aucune compétence pour les juger, qu’il est illégal et injuste puisqu’aucun militaire israélien n’y sera jugé. Tous précisent que Marwan Barghouti est un homme de paix, député, élu par le peuple palestinien, qu’il élève ses enfants en leur apprenant à aimer la paix, qu’il est un homme politique, un dirigeant du peuple palestinien considéré comme une colombe. Que les palestiniens ont le droit de vivre en paix ainsi que tous les enfants palestiniens et israéliens. D’autres soulignent que Marwan Barghouti est leur leader politique et qu’ils ne répondront pas aux questions de ce tribunal représentant des tueurs et des criminels. Si les Israéliens voulaient vraiment la paix, ils relâcheraient Marwan Barghouti. Un témoin dit qu’il ne parlera que quand il y aura la paix, étant militant palestinien à Béthléem, il n’a jamais rencontré Marwan Barghouti, que son action a toujours été contre les soldats israéliens mais jamais contre les civils.
Deuxième catégories de témoins, les policiers israéliens, qui s’expriment avec beaucoup de calme, souvent à voix inaudible. Le premier policier a gardé son pistolet sur lui. Il témoigne qu’il a écouté la déposition des prévenus en arabe, mais que n’écrivant pas cette langue, il l’a transcrite en hébreux. Un autre policier lit la déclaration d’un prévenu qui relate la volonté de celui-ci d’aller tuer un colon israélien. Ayant demandé à Marwan Barghouti de lui fournir l’arme, celui-ci a refusé.

Le tribunal est ajourné au lendemain.

          2ème Jour, le lundi 5 mai 2003. Les mêmes personnes sont présentes plus un avocat israélien, maître Leibovici, qui sans plaider, assistera à l’audience et est connu pour soutenir le dossier Barghouti. Comme la veille, les témoins sont soit des détenus menottés, soit des policiers. Le seul détenu pour lequel il n’y aura pas de marque de respect ni d’affection pour Marwan Barghouti, déclare être membre du Fatah, reconnaît, avoir rendu visite à Marwan Barghouti pour lui demander de l’aide pour tuer des colons juifs. Marwan Barghouti, non seulement ne l’a pas aidé, mais a appelé la sécurité palestinienne pour le faire arrêter.
Les autres témoins successivement, refuse de parler, de répondre aux questions, car les israéliens détruisent leurs maisons et tuent leur peuple. Ce Tribunal n’a donc pas le droit de les juger. Qu’il n’y aura pas de futur pour l’Etat israélien, si l’occupation des territoires palestiniens continue. Que tôt ou tard, les israéliens devront quitter la Palestine, car ils devront respecter le droit international. « Le gouvernement israélien est caractérisé par une grande violence, et sa violence le condamne dans le temps. »
Un autre témoin fait une déclaration politique considérant Marwan Barghouti comme son chef politique, élu du peuple palestinien et que le tribunal n’a pas le droit de le juger, « si vous quittez notre territoire, nous pourrons alors vivre en paix ».
Un policier raconte de nouveau la transcription du témoignage d’un détenu en arabe, transcrit en hébreux.
Plusieurs fois, le procureur intervient en se basant sur les dépositions des détenus, que ceux-ci réfutent, accusant le Shin Beth d’être à l’origine de leur rédaction.
Notre présence a rendu le climat est plus détendu que la veille, il n’y aura pas d’expulsion. A plusieurs moments Marwan Barghouti discute sereinement avec les soldats qui l’entourent.
La juge fait grief au procureur de ne pas avoir fourni tous les documents transmis par le Shin Beth mais, seulement, certains sélectionnés par elle.
La décision du Tribunal sera prise ultérieurement. Il faut savoir que les détentions administratives sont le fait d’une décision de l’armée ou de la police. Ni les avocats, ni les prévenus, n’ont le motif d’incarcération. La confiscation des terres, la destruction des maisons, sont le fait d’ordres militaires au nom de la sécurité d’Israël et ne sont donc pas motivés. A aucun moment, les avocats de Marwan Barghouti soit commis d’office, soit favorable à sa cause ne prendront la parole, pour respecter la consigne de silence voulu par Barghouti qui refuse ainsi de s’associer de quelque manière que ce soit au travail du tribunal puisqu’il en conteste l’utilité.

                                                                                      Danielle B.

 

à paraître : article de Françoise Gilmann dans le prochain « Pour la Palestine »

RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL POUR LES PRISONNIERS PALESTINIENS

Marwan Barghouti  et avec lui 6 000 prisonniers palestiniens (dont 161 enfants) ont été arrêtes depuis avril 2002, et emprisonnés, ceci au mépris du droit international et humanitaire. Ils sont tous soumis à l’arbitraire des autorités qui peuvent les détenir autant qu’elles le veulent ou détenus pour "raison de secret-défense", dans des endroits tenus secrets. Tous ces prisonniers ne bénéficient d’aucun droit, marquant ainsi la volonté du gouvernement israélien d’ignorer la Convention de Genève en ce qui concerne les populations des territoires sous occupation militaire.

  Cette violation du droit s’inscrit dans la volonté politique du gouvernement Sharon à l’encontre du peuple palestinien. Elle ne peut qu’accroître le climat de tension et d’exaspération, qui s’opposent à l’installation de la paix et de la sécurité dans la région auxquelles aspirent légitimement le peuple palestinien comme le peuple israélien

Sources : divers extraits de " Pour la Palestine" n° 35 et 36 -  bimestriel de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS),   -   de quelques e-mails divers....+ texte de  Christiane Gillmann, avocate et membre de l’AFPS

Synthèse de Mireille F.   (AFPS – Nord / Pas de Calais – CSPP)

Mise à jour juin 2003

  PETITION POUR LA LIBERATION DE 
MARWAN BARGHOUTI

 

http://mbarghouti.chez.tiscali.fr

 

 

Retour - Campagnes - Accueil - Haut Page -