AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP

   


-o- DOSSIER  PRISONNIERS  PALESTINIENS -o-


Les transgressions israéliennes contre les prisonniers palestiniens 
dans  les prisons israéliennes

 

Gaza. 11 août 2004. IPC .

La première partie

Depuis le début de l'Intifada, le 28/9/2000, les Forces d'Occupation Israéliennes (FOI) ont mené une grande escalade dans sa politique des arrestations contre le peuple palestinien par suivre la politique des vastes expéditions des arrestations organisées ou sans distinction d'où l'augmentation dangereuse du nombre des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, qui est arrive au cours des trois ans de l'Intifada a presque 32 milles prisonniers palestiniens, cela  selon les discours du Chef du Club du Prisonnier Palestinien, Issa Qraeq lancé dans un cénacle tenu a Ramallah le 3/5/2004.

Ce cénacle était tenu dans une période où les autorités de l'occupation israélienne s'occupaient à agrandir ses prisons, rouvrir les prisons fermées depuis plusieurs années précédentes de l'Intifada et à construire des nouvelles prisons convenables pour leur méthode de torture violente; un nombre de ces prisons subirent aux dits Service des Prisons Israéliennes comme la prison de "Nafha", "Ashkalon", "Ber Sheve'", "Al Ramala" et "Atelit" ...ect... et autres prisons suivant à l'autorité de l'armée d'occupation israélienne comme celles de "Nagueve", "Qadoumin", "Salem" et "Bit Ile ...etc. .... Par contre, les chambres d'interrogatoires appartiennent aux appareils de sécurité comme celles d' "Al Jamala", Betak Tekva" et " Al Maskoubya".

 

Les dernières nouvelles parlent encore de la construction des nouvelles prisons comme celle "Jalbou'", qui a été dernièrement ouverte et qui a été décritée comme la prison la plus surveillée. Il y a une prison un peu comme cette dernière ouverte vers la fin du juin près de la prison de Ber Sheve'. Autres rapports parlent d'une prison secrète connue par "1391" installée au village de la coopération coloniale au sein d'Israël.

 

Les dernières statistiques du ministère des Affaires des prisonniers palestiniens, publiées le 8/7/2004, ont découvert que le nombre des prisonniers palestiniens  dans les prisons israéliennes jusqu'a la fin du juin 2004 était arrivé à 7400 prisonniers (un nombre relatif à cause des cercles continues indéfinies des détentions et des relâchements), dont 88.6% de la Cisjordanie, 9.9% de la Bande de Gaza et dont 1.5% des palestiniens des territoires occupés en 1948.

Ces statistiques ont montré que le nombre des prisonniers enregistré dans les documents du ministère est arrivé à 6066 prisonniers, dont 5371 prisonniers de la Cisjordanie, 602 de la Bande de Gaza et  93 des citoyens des territoires palestiniens de 1948.

753 prisonniers du nombre total étaient détenus avant les Accords d'Oslo, dont 538 de la Cisjordanie, 199 de la Bande et 24 des territoires de 1948.

Le nombre des enfants détenus depuis le début de l'Intifada d'Al Aqsa est arrivé à plus de 2000 enfants, dont 470 enfants(6%) sont encore mineurs, 206 enfants  ont dépassé les 18 ans dans les prisons israéliennes, 22 enfants sont des prisonniers administratifs, 286 enfants attendent leurs jugements  et dont 31 enfants ont été condamnés à la prison à des différentes périodes, dont plusieurs ont été condamnés de plus qu'une prison à vie, par exemple le prisonnier Ali Al Mughabi du Camp d'Al Dhisha.

Et en ce qui concerne les prisonnières palestiniennes, les statistiques parlent de 100 prisonnières dans les prisons israéliennes, d'origine de 250 femmes et filles palestiniennes détenues, dont les sentences de 28 prisonnières ont été prononcées, 69 prisonnières sont détenues et attendent leurs jugements, 3 prisonnières administratives, 3 prisonnières ont été détenues avant la deuxième Intifada et dont 18 prisonnières qui sont des mères de 75 enfants.

Les statistiques du ministère des Affaires des prisonniers palestiniens ont déclaré qu'il y a 1.873 prisonniers administratifs, 3.058 prisonniers en mise en garde, 393 prisonniers condamnés de la prions à vie, 309 personnes condamnées de 15 à 50 ans de prison, et dont 142 prisonniers condamnés de 10 à 15 ans de prison.

Et le rapport, qui traite les ans de détention que les prisonniers passaient aux prisons israéliennes, a parlé de 6 prisonniers, qui ont passé plus de 25 ans dans la prison et 279 autres qui ont passé plus de 10 ans.

Les prisonniers palestiniens vivent aux prisons dans des condition tragiques à cause des transgressions israéliennes pré programmées, qui visent leurs dépressions et casser leurs volontés; un fait qui est traduit dans tous les établissements du domaine des Droits de l'Homme, à la tête ceux concernés des affaires des prisonniers locaux, régionaux ou internationaux, une violation franche de tous les accords et compromis internationaux.

On peut dire que la première transgression commise contre le prisonnier palestinien apparaît depuis le premier moment de sa détention, qui passe dans un état de panique et terreur, soit par les démarches suivies par les FOI, par exemple, les tirs intensifs, le gaze lacrymogènes, l'ouverture des protes des maisons ciblées par les explosifs et les destructions des propriétés; et soit souvent par la frappe et les insultes des détenus et des membres de leurs familles et puis l'enchaînement des mains et des pieds des personnes visées et le bondage de leurs yeux. Cela constitue les spectacles le plus affreux dans les têtes des prisonniers en parlant de la procédure de leurs détentions.

Le directeur du Comité Palestinien Indépendant des Droits du Civil à la ville de Naplouse, Avocat Baha' Al Saadi, déclare que le premier pas dans la série des transgressions commises contre le prisonnier palestinien par les autorités de l'occupation israélienne, commence depuis le premier moment de sa détention parce que la détention se passe sans un préavis ni au détenu ni à sa famille et sans les informer à la destination de sa conduite.

L'avocat ajoute que cela passe selon des ordres militaires, à la tête l'ordre militaire n° 1500 édicté par le dirigeant israélien de la Cisjordanie le 5 avril 2002 (un ordre qui permet la détention des n'importe palestinien sans déclarer les raisons et sans lui donner un préavis, à coté d'une période de mise en garde de 18 jours sans n'importe quelle démarches juridiques), ce qui était considère par M. Al Saadi une violation franche de la quatrième conventions de Genève surtout l’article n° 91.

Quelques détenus ont été exécutés  de sang froid. Le Chef du Club du Prisonnier Palestinien, M. Qraq'  a affirmé, pendant son témoignage devant le Commission d'enquête internationale des pratiques (exercices)  israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, en 3/6/2004 au Caire, que 150 prisonniers palestiniens ont été exécutés après les avoir détenus.

 

Un témoignage d'une exécution

Par exemple, le 7/1/2004, le civil Radouan Atari, 32 ans, de la ville de Der Sharaf, au gouvernorat de Naplouse, et son camarade Abdel Afou Qassas, 32 ans de la ville de Naplouse, ont trouvé la mort à cause des balles tirés par les membres des FOI après leur détentions au quartier de Rafadia à Naplouse, cela selon le rapport du Comité Palestinien Indépendant des Droits du Civil

 

En mai 2004.

Autre exemple, selon le rapport d'Organisation de Bitselem, le 31/3/2002, les FOI ont arrêté l'adolescent Morad Iwissa, 17 ans, de la ville de Ramallah.  Elles ont jeté par force Murad, qui était à la compagne d'un nombre des ses voisins, dans un appartements sous la surveillance des soldats de l'occupation. A 22:00 heures, les FOI l'en ont fait sortir et après 10 minutes, les voisins entendaient des tirs intensifs, et enfin les soldats les ont informé que Murad était tué.

 

Les méthodes de la persécution …

Après l'opération de la détention, le prisonnier palestinien est souvent transféré à un des centres d'investigation attaché aux appareils de la sécurité israélienne, qui sont "Al Jamal" (Kishon), "Betah Tekva" (Hashroun), "Al Maskoubia" (Meghrascel Hrousim), "Asqalan" (Shkima), ou ces appareils de sécurité pratiquent toutes genres de persécution physique et psychique contre les prisonniers palestiniens pour en tirer les informations sans mettre en prospecter de tout  dans leurs enquêtes les lois et les normes internationales.

M. Raed Amer, le directeur du Club du Prisonnier Palestinien au gouvernorat de Naplouse, qui a été détenu plusieurs fois et pour des longues périodes, a raconté les méthodes utilisées par les autorités de la sécurité israélienne dans les interrogations des  prisonniers. Il mentionne que le prisonnier est mis au début sous des conditions très difficiles parce que les soldats enchaînent ses mains et pieds, bondent ses yeux, le mettent dans une cellule d’une dimension de 1x1.5m, sans un matelas ou une couverture. Il ajoute que cette cellule n'est pas ensoleillée, qu'elle est pleine d'humidité et qu'il y a un petit trou dans cette chambre pour lui donner des petites quantités de nourriture, qui ne sont fournis que dans les trois premiers jours d’arrestation.

M. Amer affirme que le prisonnier passe depuis le premier jour de son arrestation par plusieurs séries répétés d'investigation, que le prisonnier est privé de dormir ou d'aller aux toilettes pour des longues périodes, qu'il est exposé à la frappe, les insultes et au bondage des pieds et des mains pour des longues période, qu'il est obligé à s'asseoir longtemps devant le climatiseur ou dans un chambre où il y a beaucoup d’haut bruit, que des fois, les soldats israéliens utilisent des choques électriques et leurs chiens pour faire la pression sur le prisonnier, que les soldats utilisent les menaces de tuer le prisonniers ou de détenir des membre de sa famille et qu'ils l'empêche de la visite de son avocat.

L'Avocat Bahaa Al Saadi a affirmé qu'Israël est le seul pays dans le monde, qui accorde pour lui même le châtiment des prisonniers malgré qu'elle ait signé les accords contre la torture des prisonniers en 1984, qui ont été implémentés en 1987. dans la même année, une commission d’enquête spéciale, présidée par Moushe Landaw, le président de la Cour Suprême Israélienne à l'époque, a permis l'usage de diminuer la torture physique contre les prisonniers, ce qui était une couverture légal des exercices de la torture.

Et devant les pressions pratiquées par les organisations des Droits de l'Homme locales, régionales et internationales, la Cour Suprême Israélienne a élaboré le 6/9/1999 une décision qui interdite l'usage des châtiments physiques que les inspecteurs utilisent contre les prisonniers palestiniens, en les considérant des méthodes illégales.

Et la décision inclurait cependant un appel franc à la Knesset pour élaborer une loi, qui permet l'usage des tortures physiques contre les détenus palestiniens  à la lumière des difficultés sécuritaires, ce qui ouvre la porte devant la Knesset d’égaliser une loi, qui autorise aux appareils de sécurité générale de pratiquer les tortures sous des conditions exclusives.

Par contre, l’appareil de sécurité générale israélien pratique réellement toutes méthodes de  torture physique et psychique contre les détenus palestiniens. Cela est considéré comme une violation de tous les accords et les compromises internationaux, qui empêchent l'usage de la torture contre les détenus, à la tête les Accords de Genève, dont l'article 31 stipule " l'empêchement de la torture physique ou psychique du prisonnier, notamment pour en tirer les informations".

Par contre dans les accords de l'ONU contre la persécution, l'article n° 2 stipule qu'il n'est pas permis d'utiliser n'importe quelle condition exclusive, soit dans les périodes  de guerre, menace de guerre, l'instabilité interne ou n'importe autre cas d'urgence, comme une justification de persécution.

Israël a signé sur ces compromis et accords internationaux, mais elle ne les a jamais mis dans sa considération. Israël travaille de plus sur la violation franche et claire des ces lois internationales et elle se considère comme un état "hors la loi". La persécution en Israël est considérée acceptable selon ses propres lois.

Il essaye souvent de nier l'exposition du prisonnier à la persécution empêchée mais d'autre fois il essaye de la justifier par des nécessites sécuritaires.

Les derniers statistiques du ministère des Affaires des prisonniers, publie en mai 2004, déclare que 96% des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes ont été exposés à la moitié et plus que la moitié des genres de persécution, que 95% ont été privés de dormir et que 87% ont été obligés à rester debout pour des longues périodes, cela est affirmé par M. Issa Qaraqe' pendant son témoignage devant la Commission internationale d'Enquête dans les exercices israéliennes dans les territoires palestiniens occupés, tenue au Caire le 3/6/2004 .

L'agenda des établissements locaux, régionaux ou internationaux, qui s'occupent des Droits de l'Homme, contient un nombre indéfini des témoignages des prisonniers vis-à-vis les différents genres des châtiments dans les chambres d'investigation. On peut exposer les derniers témoignages de quelques prisonniers qui les ont racontés à l'avocat du Club de prisonniers, selon son dernier rapport publie le 14/6/2004.

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Témoignages des prisonniers …

Le prisonnier Ata Amrou, 48 ans, de la ville de Bethléem, a été kidnappé le 5/5/2004 de son magasin à la ville. Il a dit qu'il était exposé au châtiment d'Al Shabh  pour des longues périodes dans la chambre d'interrogation. Il a ajouté qu'il était expose a des pressions psychiques dans les chambres des collaborateurs. Le prisonnier a enfin dit qu'il restait dans une prison sans lui offrir de la nourriture.

Le prisonnier Khalil Zawahra, 35 ans, de la ville de Bethléem, détenu le 16/4/2004, restait une semaine dans une prison d'isolation à la prison d' "Itsione", où il n'était pas permis d'aller aux toilettes et de se doucher. Les gardes de prison ne lui offraient qu'une très mauvaise qualité de nourriture qu'on ne pouvait même pas donner aux animaux. Et puis, il était transféré au centre d'enquête à la prison d' "Asqalan", les inspecteurs ont enchaîné ses mains et pieds, ont bondé ses yeux et l'ont fait assis sur une toute petite chaise d'une manière qui lui a causé des fortes douleurs dans son dos.

Le prisonnier Zawahna a décrit la prison par "la temple" parce qu'elle est comme un trou sous la terre où l'air ne peut jamais arriver. Ce prisonnier ajoute que les soldats ont lui exposé à l’aire très chaude d'où sa transportation immédiate au clinique de la prison où le docteur lui avait informé qu'il souffrait d'une allergie sans lui offrir des médicaments.

Le prisonnier Modjahid Khalaf, 18 ans, de la ville d'Hébron, détenu depuis 3/5/2004. Il a raconté qu'il était frappé et insulté et que les chiens étaient enchaînés près de lui lorsqu'il était obligé de s'asseoir par terre. Le prisonnier a affirmé que la position dans laquelle il était assit lui a causé des douleurs fortes à son dos.

Le prisonnier Nasser Swilim, 19 ans, de la ville de Bethléem, détenu le 4/5/2004, a déclaré que les inspecteurs dans la prison d' "Al Maskoubia" l'avaient brutalement frappé lorsqu'il avait les mains et les pieds enchaînés dans une chaise pendant  6 jours consécutifs, au cours desquels il n'était pas permis qu'une fois d'aller aux toilettes et il n'a reçu qu'un seul repas. Il a ajouté qu'après ces 6 jours noirs, il était jeté dans une prison d'isolation pour 11 jours.

 

Une recherché physique humilier   

L'avocat Nihad Khanfar, un concerne à la poursuite des affaires des prisonniers dans les prisons israéliennes, détenu plusieurs fois, déclare: "des que le détenu arrive à la prison, il est recherché d'une façon humilier parce que les gardes de la prison obligent le nouveau  prisonnier ou celui, qui revient du tribunal, à l'hôpital ou de la visite de sa famille, a déshabillé totalement au sein des humiliations et des insultes".

Les prisonniers ont refusé cette méthode avec laquelle l'administration des prisons s'efforce à les humilier à toucher leur dignité, mais les gardes prisons les ont agressés et les ont punis par l'isolation.

M. Khanfar décrit que: "les recherches ne s'arrêtent pas à l'entrée ou la sortie du prisonnier de sa prison, mais l'administration des prisons envahit souvent les prisons et les chambres de prisonniers et commence des travaux des vastes recherches au cours desquels les prisonniers sont frappée et leur affaires personnelles sont confisquées".

Le prisonnier Ahmed Iz Ildin, trouvait depuis 10 ans à la prison de "Majdo", raconte son témoignage publié au journal palestinien d' "Al Ayyam" le 8/6/2004, qu'il a été transféré de la prison de "Shata" à celle de "Majdo" depuis quelques mois. Il a en outre affirmé qu'il était frappé après que les soldats israéliens ont bien enchaîné ses mains et pieds parce qu'il a refusé d'exécuter leur ordre de se déshabiller la nuit.

Par ailleurs, dans un appel de secours adressé par les prisonnières palestiniennes dans la prison de "Telmond" aux établissements humanitaires le 27/3/2004, la prisonnière Tawra Shalash, condamnée de 6 ans de prison, se plaindrait de la politique de déshabillage des prisonnières et elle a mentionné que celle, qui refuse d'être déshabillée, est brutalement agressée physiquement.

De plus, la prisonnière Abir Ouda a déclaré qu'elle était plusieurs fois frappée sur sa tête par les gardes prisons à cause de son refus de se déshabiller. Elle a ajouté qu'elle était isolée pour 24h où elle était frappée et exposée à plusieurs genres de punition.

Les prisonniers ont comparé la prison de "Telmond' à celle de "Abou Ghreib" en Iraq.

Les prisonniers raconte à leurs avocats que les incursions et les fouillages de  leurs chambres se sont répétés et qu'ils passent dans un atmosphère de terreurs pratiqué par l'administration de la prison, que les prisonniers seront obligés à rester debout et de lever leurs mains et que ces recherches sont souvent menées par des unités spéciales comme celle de "Nakhshon".

Le 15/4/2004, l'unité "Nakhshon" a envahi la prison de "Shatta" d'où la blessure grave de 14 prisonniers, qui ont été immédiatement transportés à l'isolation dans la prison de "Ber Al Sabe'" et pas à l'hôpital.

Le 21/5/2004, la même unité de la prison d' "Adarim" a agressé les prisonniers, qui faisaient une grève de la faim pour le douzième jour.

Le 6/7/2004, une forces spéciale a pénétré dans la prison de "Jalbou'" et a causé la blessure de 20 prisonniers.

Et dans un témoignage d'un prisonnier, selon le rapport du Club du Prisonnier publié le 18/6/2004, de la prison de "Shata", a déclaré qu’il avait partagé une cellule avec 70 prisonniers palestiniens, que les gardiens de prison ont obligé les prisonniers de se déshabiller et de sortir à la court générale de la prison devant tous les autres soldats sous la menace des fusils.

Ce n'est pas tout, quelques gardiens ont osé à y essayer de violer 3 prisonniers, selon le rapport du Club du Prisonnier, publié le 17/6/2004, basé sur une lettre adressée de la prison.

 

Hangbi "raconte" de la confession …

Tsahi Hangbi, le ministre de la police israélienne, a confessé l'usage de déshabillage dans les prisons de l'occupation, dans une lettre de repense au membre arabe de la Knesset, Ahmed Al tibi, à la fin de juin 2004. Le directeur de l'administration pénitentiaire, Yaov Ganon, pendant sa rencontre avec Ahmed Al Tibi, le 4/7/2004, discutant l'usage du system de déshabillage, disant qu'il est un moyen légale pour des mesures sécuritaire contre les suspects à l'infiltration des lettres, en prétendant que le déshabillage passe individuellement et pas collectivement.

Le plus pire dans l’histoire ; c’est que ces agressions et humiliations ne sont pas seulement menées par les gardiens de prison ou les unités spéciales. Le 3/7/2004, 9 prisonniers administratifs de la prison de "Kfar Youna" ont été gravement brûlés à cause d'une attaque menée par 300 prisonniers israéliens juifs contre eux par l'eau et l'huile très chauds. Cette attaque était faite devant les yeux des gardiens. Cet incident a poussé le Conseil des Ministres Palestinien de publier un communiqué de condamnation forte de ce crime israélien contre les prisonniers palestiniens à la prison de "Kfar Yona" et a endossé au Israël la responsabilité complète de cette action.

 

La politique d'isolation

Depuis longtemps les administrations des prisons de l'occupation israélienne ont suivi la politique d'isolation des prisonniers dans l'ombre des mauvaises conditions sous prétexte des nécessites sécuritaires. Elles ont utilisé cette politique comme une punition contre les prisonniers, qui refusent les politiques des administrations des prisons.

Les prisonniers ont luté pendant des longues ans, en organisant des grèves de la faim répétées jusqu'à qu'ils aient pu obligé les administrations des prisons à fermer la plupart de ces sections d'isolation en 1994, mais les administrations les ont recouvrit et ont ouvert des nouvelles après la deuxième Intifada, comme celles d' "Al Ramla", "Ber Sabe'" et d' "Al Nafha".

Raed Ammer, le directeur du Club du Prisonnier au gouvernorat de Naplouse, affirme qu'il était laissé dans une cellule d'isolation d’une dimension de 1.5x2.5m, qu'elle était plein des insectes, que les toilettes étaient au sein de la chambre et qu'il n'était permis d'en sortir qu'une demie heures pendant toutes la journée.

Il ajoute que la cible de la politique d'isolation est de déprimer le prisonnier et de détruire son esprit de la lute, notamment au cours des grèves de la faim et de déchirer l'unité de l'esprit des prisonniers.

Le prisonnier Nasser Iwis, 33 ans, du Camp de Balata, détenu depuis avril 2002, est condamné de 13 prisons à vie, à la section d' "Ishel" à Ber Shiva.

Le prisonnier Hani Jaber, 29 ans, d'Hébron, est condamné de 2 durées de prison à vie, et il est isolé depuis 22 mois dans une chambre d'isolation.

Un député au Conseil Législatif, Houssam Khader et aussi le membre du Conseil Maroian Al Barghouti sont aussi dans des chambres d'isolation.

Il est noté qu'après la grève de la faim des prisonniers de la prison d' "Hadarim", le 12/5/2004, l'administration pénitentiaire a édicté un ordre de transférer 35 prisonniers à l'isolation dans les prisons de "Shata", "Ber Sebe'" et d' "Al Ramla", en essayant de finir cette grève.

 

Des cours et des sentences tyrannies ...

Le prisonnier palestinien se présente devant une cour militaire au premier stade de sa détention. Ces cours ne sont pas légales parce qu’elles se contredisent avec la justice. Elles basent dans le mécanisme de leurs travaux aux ordres militaires édictes par des dirigeants de l'armée israélienne.

Ces cours ont été établies selon l'ordre militaire numéro 378 en 1970, et de cela, les dirigeants d'une zone militaire ont le droit de former des cours militaires. Le président d'une de ces cours est un officier qui a des qualifications juridiques à cote des deux juges des officiers de l'armée, à la condition qu'ils ont des qualifications juridiques. Le procureur générale est désigne par le chef militaire de la zone.

Des exemples de ces cours sont celles de "Bit Ile", "Salem", "Ertz" et celle de "Ofar".

L'avocat Mohammed Halabi, qui est déployé devant les cours depuis 18 ans, raconte qu'il y a des transgressions contre les Droits de l'Homme dans ces cours, premièrement par la présentation du prisonnier palestinien devant des cours pareilles, qui voilent franchement les Accords d'Oslo et que les sentences sont condamnés selon les éventements de l'Intifada.

Par exemple, le fait de tirer des pierres contre l'armée ou les colons avaient la sentence d'une période de 6 mois au maximum, mais après l'Intifada le minimum d'un fait pareil est 10 mois de prison.

Al Halabi ajoute que le prisonnier a le droit de faire employer un avocat et de trouver des conditions convenables au cours de son tribunal, que l'avocat lui - même trouve des difficultés pour arriver aux cours à cause des check points répandues par tout dans les territoires palestiniens et que la plupart des temps ces barrières rendent l'arrivée au temps des sessions impossible.

Dans le même contexte, le prisonnier n'est pas permis de parler avec son avocat après la session tribunal.

Les transgressions dans les cours ne s'arrêtent pas ici, mais des fois, elles le dépassent jusqu'à l'agression des prisonniers par les gardiens de prison dans la salle de la cour.

Selon le communiqué publie du Club de Prisonnier le 3/5/2004, l'avocat  du Club, Naem Abou Yaqov, a déclaré que pendant l'attente de 6 prisonniers  du juge a la salle numéro 7, de la cour d'Ofar, le 2/5/2004, un des prisonnier a essayé de saluer sa mère de derrière le grillage, 10 soldats des gardes frontières les ont brutalement jetés en d'hors de la salle et les ont frappés devant leurs familles. Les prisonniers étaient Mohammed Karadja, Farhan Abdel Alrahim, Adnan Nasser, Toussef Ahmed et Majd Mahmoud.

Les avocats, qui ont vu la scie devant leurs yeux, ont déclaré une grève de refus de se présenter devant les cours israéliennes pour deux jours (2 et 3/5/2003), exigeant des cours israéliennes de commencer une enquête dans ce qui était passé.

La réponse du président de la cour d'appel militaire était de punir les avocats à cause de leur grève par les priver de se présenter devant la cour. Les avocats sont: Khaled Al Aaraj, Anwar Abou Amr, Ahlam Haddad, Tawhid Shaaban, Ossama Oda, Akram Samarah, Nader Al Kharaz, Ilya Toudouri et Samer Hidjazi, cela selon le même communiqué du Club de Prisonnier.

Le 1ier/7/2004, les prisonniers Adnan Bishawi, Sultan Saqer, Nizar Abou Baker ont été sauvagement frappés par les gardes des frontières à la cour militaire de Salem d'ou leur transfert direct à l'hôpital.

Source: http://www.ipc.gov.ps/france/Nouvelles/2004/Aout/062.html

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