| AFPS Nord Pas-de-Calais CSPP | |
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   Bombardements et intrusions en terre palestinienne.
      Attaques de civils et de leurs biens. ·        
      Jeudi
      19 – 01h00 – 20
      blindés couverts par des hélicoptères pénètrent à 300m dans Al Salam
      banlieue de Rafah sur la frontière égyptienne. Protégés par des tirs
      tous azimuts ils défoncent les terres cultivées du secteur. Un
      entreprise de fabrication de glaces, un magasin de café, une boulangerie,
      une superette sont détruits ainsi que les maisons des familles SDUDI et
      AL KAFRAJA.  KHALID, 25 ans et MOHAMMED, 27 ans KAFRADJA sont blessés au
      cours de l’opération. ·        
      03h00
      - 
      Appuyé par des blindés l’occupant pénètre à 150m dans Sadi
      Al Salqa au S.E. de Deir Al Balah. Couvert par des tirs continus et non
      ciblés, il défonce 6 hectares de légumes et d’arbres fruitiers propriétés
      des familles IBNSAID, AL HOU, AL MASARI, ABU HATHABA, AL HADAD, AL EFRANGI,
      ABU HAMAM, EL RUMILI et BRAYAM ·        
      12H30
      –
      Depuis la frontière égyptienne l’occupant ouvre le feu sur Al Salam.
      MOHAMMED AL AKKRAS, 17 ans,  prend
      des éclats d’obus aux jambes et à la face. Evacué sur l’hôpital Al
      Najar de Rafah, son état est jugé « stationnaire » ·        
      13h55
      –
      BELAH ASHUR, 13 ans, atteint par balle dans Rafah déclare à l’enquêteur
      du PCHR : « …J’étais dans le bloc « O » du
      camp de réfugiés quand l’occupant, positionné sur l’artère
      principale la Salah El Din, fait feu sur notre bloc. Dès les premiers
      tirs je prends une balle dans l’épaule. Je crie. Un voisin vient à mon
      aide. Il me transporte jusqu’au dispensaire de l’UNRWA. Au cours du
      transport l’occupant fait feu sur notre véhicule. Je suis touché à
      nouveau par une balle ainsi que AHMED EL HAM’S qui prend une balle dans
      la poitrine. Je cours jusqu’à la clinique. D’autres transportent
      AHMED jusque là. Mais il est déclaré mort à son arrivée. La balle
      s’était logée dans le cœur … » ·        
      15h00
      –
      Depuis la colonie de Neve Dekalim au nord de Khan Younis l’occupant fait
      feu sur les habitations alentour. Des balles frappent l’hôpital Nasser
      situé à 700m de la colonie. L’unité de soins rénaux est particulièrement
      touché. Nombre de patients et de visiteurs sont en état de choc. ·        
      18h00
      - 
      Un des fils de MOHAMMAD EL HAMIDA, 62 ans, déclare : « …Nous
      étions à la maison avec mon père et des amis. Quand soudain nous
      entendons des tirs. Une balle atteint mon père à l’abdomen. Nous le
      transportons à l’hôpital Al Najar de rafah. Son état étant jugé
      critique il est transféré à l’hôpital européen où il décède le
      lendemain matin. ·        
      23h15
      –
      Appuyé par des blindés et couvert par des hélicoptères l’occupant pénètre
      à 150m dans le camp de réfugiés de Khan Younis. L’opération va durer
      8 heures. 4 maisons sont totalement détruites, 4 autres rendues
      inhabitables. Ces maisons abritent 15 familles pour un total de 100
      personnes. Au cours de l’opération MOHAMMED EL TALAWI, 16 ans, prend
      une balle. Il est conduit à l’hôpital où son état est jugé « stationnaire » ·        
      Samedi
      – 07h00 - 
      Selon les premières investigations du PCHR l’occupant a fait feu
      depuis la frontière israélienne sur NAIL ABU GHULAH, 23 ans. Il marchait
      à proximité de la frontière. Touché par plusieurs balles il tombe. En
      fin de matinée le bureau de liaison palestinien est informé qu’un
      corps gît à l’est de Wadi Gaza village. Aussitôt une ambulance se
      rend sur les lieux. NAIL est transporté à l’hôpital de Deir Al Balah
      où son décès et constaté. 
      NAIL souffrait de troubles psychologiques ·        
      09h20
      –
      Depuis la frontière égyptienne l’occupant fait feu sur Al Salam.
      MOHAMMED HASAN, 43 ans, est blessé à la face et à l’oreille.
      Transporté à l’hôpital Al Najar son état n’inspire pas d’inquiétude. ·        
      15h30
      –
      Appuyé par des blindés l’occupant pénètre à 800m dans Al Qarara au
      N.E. de Khan Younis. Il défonce les terres attenantes à des maisons qui
      avaient déjà été détruites ainsi que les routes et les chemins
      d’accès aux bourgs où vivent les familles AL FARA, AL QUDRA et ABU
      JUMEZA ·        
      Dimanche
      – 18h00 - 
      Depuis la frontière égyptienne l’occupant ouvre le feu sur Al
      Salam. MOHAMMED AL HALOUL, 10 ans, prend un éclat d’obus à la tête
      alors qu’il est à 400m de la source des tirs. Transporté à l’hôpital
      son été est jugé « modéré » ·        
      18h30
      –
      L’hôpital Shifa de gaza annonce le décès de HUSSEIN AL JABARI, 43
      ans. Il avait été blessé par des éclats d’obus le 18 août. C’était
      son frère AHMED, membre éminent du Hamas qui était visé. 5 autres
      Palestiniens avaient été tués dont 3 de la famille JABARI. ·        
      Lundi
      – 07h00
      – HAZAM ABU ZUHRI, 20 ans, se rend avec des amis chez SULEIMAN ABU ZUHRI
      qui habite dans le bloc « J » du camp de réfugiés de Rafah
      pour l’aider à déménager son mobilier, l’occupant l’ayant prévenu
      que sa maison allait être détruite. A leur arrivée ils sont accueillis
      par les tirs d’un tank embusqué derrière un monticule de sable. HAZAM
      prend une balle dans l’abdomen. Il tombe. Les autres s’enfuient sauf
      l’un d’entre eux qui rampe jusqu’à un téléphone pour prévenir
      l’assistance médicale. 5 minutes plus tard une ambulance arrive.
      L’occupant fait feu sur l’équipe ambulancière. Personne n’est
      blessé mais le temps passe. HAZAM est évacué mais ayant perdu trop de
      sang il décède à son arrivée à l’hôpital. ·        
      21h00
      – Depuis
      la colonie de Morag au sud de Khan Younis l’occupant ouvre le feu sur
      les habitations situées au nord de la colonie. SULLIMAN QUAWARA, 44 ans,
      prend une balle dans la hanche. Conduit à l’hôpital Nasser, son état
      est jugé « modéré » ·        
      Mardi
      –01h30 – Appuyé
      par des blindés l’occupant pénètre à 800m dans Al Qarara par
      la route des colons Qatif/Kissoufim. La maison de la famille IMG’SIB est
      détruite.. 4 familles l’habitaient. Aucune sommation n’avait été
      formulée. Les gens sont sortis sous les gravas. Aucun blessé. La maison
      détruite, l’occupant a rasé toutes les terres alentour . ·        
      10h00
      –
      Depuis la frontière égyptienne l’occupant tire sur Rafah. Des balles
      et des obus atteignent l’hôpital Al Najar situé à 800m de là. Les
      vitres et les fenêtres d’une unité de soins volent en éclats. Les
      patients et le personnel sont en état de choc. ·        
      10h45
      –
      Depuis la colonie de Neve Dekalim l’occupant fait feu sur la localité
      de Al Nimsawi. ABDELRAHMA SHAQRA, 46 ans, occupé à installer une citerne
      d’eau sur sa terrasse, prend une balle. Transporté à l’hôpital son
      état est jugé « stabilisé » ·        
      16h45
      - 
      Depuis la frontière israélienne, l’occupant fait feu sur Al
      Qarara. KAMAL AL ASTA, 19 ans et son frère BILAL, 21 ans font la récolte
      de bongo sur la terre familiale à 100m de la frontière. Touchés, ils
      tombent. Ouvriers et paysans ayant entendu les tirs se précipitent mais
      l’occupant les en empêche. Les ambulances sont également interdites
      d’accès aux 2 blessés. A 19h15 les ambulances sont finalement autorisées
      à approcher les victimes. KAMAL qui avait pris plusieurs balles à
      travers le corps était déjà vidé de son sang. BILAL qui avait pris 4
      balles est conduit à l’hôpital Nasser où son état est jugé « sérieux » ·        
      23h30
      –
      Des blindés et 3 bulldozers pénètrent dans Al Qarara. 4 maisons sont
      cernées, les résidents sommés d’en sortir et de se regrouper sur un
      terrain vague. Les maisons sont fouillées et partiellement détruites.
      Celle de ISMAIL AL HABID l’est totalement. ·        
      Mercredi
      – 01h30 –
      Depuis la frontière égyptienne l’occupant fait feu sur le bloc
      « J » de Rafah. AMIR SALAH, 10 ans, prend une balle dans le
      dos alors qu’il est à la maison. Transporté à l’hôpital son état
      est jugé « stabilisé » ·        
      02h00
      – Des
      blindés et 7 bulldozers pénètrent dans Al Mughraqa localité mitoyenne
      de la colonie de Netzarim au sud de gaza ville. Plusieurs maisons sont
      cernées, vidées de leurs résidents et fouillées. SAID AL YUZJI ,
      20 ans, universitaire, est arrêté. La maison de ABDEL FATAH HMADAM est
      transformée en poste militaire.. l’opération se poursuit jusqu’à
      17h00. Tous le secteur est rasé. 5 maisons abritant encore 28 personnes
      sont détruites et leurs terres alentour, défoncées.. C’était la
      propriété des familles AL AYADI. Puis les bulldozers ont défoncé plus
      de cinq hectares de citronniers, d’oliviers, d’arbres fruitiers et de
      cultures potagères appartenant aux familles ABU KUMAIN , ASHUR, AL
      AKAD, AZAM, ABU SHALUF, LUHEDI, SHAHEEN, HAJAJ, DAROUJ et AL ALAMI. Le
      puits, le système d’irrigation et les infrastructures ont été saccagés   Le siège Toujours les mêmes 6
      points chauds : ·        
      Les
      2 barrages de Al Matahen et Abu Huli à la hauteur de Khan Younis
      sur l’artère principale. Totalement fermés de 20h00 à 03h00 tous les
      jours de la semaine écoulée. Le jeudi 19 fut particulièrement éprouvant :
      il a été fermé à 16h30 après que l’occupant ait tiré sur les gens
      qui attendaient de passer. ABEDSALAM AL AHAM, 33 ans, est touché par
      balle. L’utilisation de gaz lacrymogènes et les tirs non ciblés ont
      paniqué les gens qui attendaient des deux côtés et entre les deux
      barrages. Les journées de vendredi et de samedi ont également été
      dures : fermetures non annoncées et selon le bon vouloir de
      l’occupant ; 4 personnes arrêtées ; 
      des tirs inopinés obligeant les gens à se coucher à terre … ·        
      Al
      Mawasi
      (village côtier situé entre la chaîne des colonies de Qatif et la mer).
      Le 24 août l’occupant autorise le passage de celles et ceux qui sont
      bloqués depuis le 17 août au 2 postes de Tuffah à l’ouest de Khan
      Younis et de Tal Al Sultan à l’ouest de Rafah. Mais le lendemain à
      midi l’occupant lance des gaz lacrymogènes sur la file d’attente.
      Nombre de femmes, d’enfants et de personnes âgées suffoquent. Ils sont
      traités sur place. Les plus atteints sont conduits à l’hôpital Nasser
      de Khan Younis. Et depuis le 25 au soir le passage est totalement fermé
      dans les 2 sens à tout le monde. ·        
      Al
      Sayafa
      – (au nord ouest de la bande de Gaza, entre les colonies de Dogit et de
      Eli Sinai) cette localité subit la même répression. Un seul tourniquet
      pour les sorties et les entrées,  utilisé
      pour les « circonstances exceptionnelles » ou les cas jugés
      « prioritaires ». Toujours pas plus de 5 personnes autorisées
      à passer chaque jour pour approvisionner la communauté en denrées de
      première nécessité. Elles doivent passer à des heures fixées par
      l’occupant. Elles sont fouillées dans des conditions humiliantes et
      subissent des traitements dégradants. Chiens et détecteurs de métaux
      font partie des conditions quotidiennes imposées pour passer le
      tourniquet. Les bouteilles de gaz toujours interdites d’entrée obligent
      les habitants à abattre les quelques arbres qui subsistent pour la
      cuisson des aliments.   ·        
      Les
      138 habitants de Ma’ani jouxtant la colonie de Kfar Darom
      connaissent les mêmes contraintes. ·        
      Erez – Sur les 3.000 ouvriers
      munis des documents requis pour aller travailler en Israël, seulement
      1.500 dans le meilleur des cas peuvent franchir le poste frontalier tant
      l’attente est longue. « ….Nous devons nous lever tôt le matin,
      marcher les 4 derniers kilomètres, endurer des heures de contrôle, être
      insultés, humiliés, parfois molestés… » témoigne l’un
      d’entre eux ·        
      Rafah
      –
      En fait le passage avec l’Egypte n’est ouvert que selon le bon vouloir
      de l’occupant afin qu’il puisse annoncer au monde que Rafah terminal
      est ouvert. Mais les conditions de passage sont telles que pratiquement
      des milliers de Palestiniens ne s’y hasardent plus. Etudiants et malades
      sont les plus touchés.   | ||||
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